Le nom du morceau vient de celui du club de jazz de New York le Birdland, dans la 52e rue ; qui vient lui-même du surnom « Bird » (l'oiseau) donné au saxophoniste de jazzCharlie Parker. Ce morceau est un hommage à Charlie Parker[1] et aussi au club que Joe Zawinul a beaucoup fréquenté alors qu'il était un jeune musicien (et où il a rencontré sa future femme).
Le morceau débute par un motif de trois notes, jouées au synthétiseur. Une première mélodie A est bâtie autour de la blue note, pendant que le riff initial se poursuit. La section suivante B est une sorte de fanfare qui fait office de moment de suspension. La section C est une courte mélodie jouée quatre fois à l'unisson au piano et au synthé. Un quatrième élément D se mêle à la mélodie C, avant un passage plus improvisé[1].
Un motif de basse au synthétiseur introduit le solo de saxophone. Viennent ensuite les sections A, B puis C, et une reprise du refrain, agrémenté de claquements de mains[1].
Le morceau se termine sur le refrain en boucle, sur lequel Zawinul fait un solo[1].
En 2018 et 2019, la pièce figure dans la liste des œuvres étudiées au sein de l'option musique du baccalauréat[1].
Autres versions
Birdland entre dans le répertoire de beaucoup de groupes, notamment Buddy Rich, le grand orchestre de Maynard Ferguson et The Manhattan Transfer, qui a enregistré une version vocale sur des paroles de Jon Hendricks. Cette version connut un tel succès qu'elle est devenue « l'indicatif musical » du groupe vocal The Manhattan Transfer[1].
Le morceau Tim-Pop con Birdland de Los Van Van sorti en 2002 sur l'album live En el malecon de La Habana reprend une partie d'un riff de Birdland (le reste du morceau étant composé par Juan Formell).
↑Sur Birdland, ou sur Portait of Tracy, Jaco Pastorius utilise les harmoniques sur sa guitare basse sans frette, ce qui était considéré auparavant comme quasi impossible (Marc-Édouard Nabe, Pastorius à mort, Jazzman no 138, , p. 29.