À son arrivée en France, avec ses parents et ses sœurs, il s’installe à La Gacilly dans le Morbihan[4],[6]. La paix revenue en Bosnie, ils rentrent à Sarajevo en 1998[7].
En 2002, après la séparation de ses parents, sa mère Oksana, devenue professeure de philosophie et sociologie, et ses trois enfants – Arman, son frère cadet Sven, et sa sœur aînée Ena – reviennent en France pour s’installer à Rennes[7],[8]. Chaque été, ils retournent en Bosnie voir leur père, Sulejman Soldin, un journaliste reconnu[7].
Formation
Passionné de football, Arman Soldin joue au Stade rennais de 2006 à 2008 en U13 et U15[5]. Mais il souffre de blessures récurrentes au genou qui l'empêchent de continuer[7].
Dès le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, il se porte volontaire pour faire partie des premiers envoyés spéciaux de l’Agence France-Presse. Il devient coordinateur vidéo de l’AFP en septembre 2022. Dans ses reportages, « il aimait mettre en lumière la vie des gens ordinaires pris dans la guerre et cherchant à survivre dans le chaos comme celle d’un livreur de pain à scooter sur les chemins du Donbass »[5].
Mort
Arman Soldin est tué le dans les environs de Tchassiv Iar, localité à proximité de Bakhmout, en Ukraine, lors d’une attaque de roquettes Grad utilisées quotidiennement par les forces russes[10].
Le meurtre d'Arman Soldin est condamné par la directrice générale de l’UNESCO Audrey Azoulay dans un communiqué de presse publié le [15].
Un an après son décès, la Russie, qui ne reconnaît jamais sa responsabilité dans les décès de reporters imputés aux frappes de son armée, déclare ne pas pouvoir ouvrir d'enquête sur la mort du journaliste, survenue en territoire sous contrôle ukrainien[16].
↑ a et bFarch Gaume, « Journalistes Bosniaques à La Gacilly, “le cri du cœur d’un couple de journalistes de TV Sarajevo réfugiés à La Gacilly” », Les infos de pays de Redon,