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Avocat de profession, il fut nommé secrétaire général de la Préfecture de Police de Paris le lors de la proclamation de la République. Afin de remplir une mission que lui a confié le gouvernement de la Défense nationale, il s'envole en de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé, avec son secrétaire Gaston Prunières, le 19 octobre 1870 à bord du ballon montéRépublique Universelle également appelé La Fayette piloté par Louis Jossec. Il termine sa course à Charleville-Mézières dans les Ardennes après avoir parcouru 256 kilomètres.
L'état-civil établit qu'il est mort à son domicile no 5, rue Dante[1]. En réalité il meurt le 16 avril 1921 au 2e étage du no 8 rue des Martyrs dans la maison close de Miss Ariane[réf. nécessaire]. Un hommage républicain lui sera rendu devant la Gare de Lyon avant que le wagon funéraire ne s'ébranle en direction de La Tour-du-Pin où il fut inhumé. C'est Léon Bourgeois, son successeur à la présidence du Sénat qui prononce son éloge funèbre. L'année suivant son décès quelques journaux indiquent comme les Potins de Paris[2], le Journal amusant[3] et la Vie parisienne, qu'il ne serait pas mort à son domicile, mais dans une maison « accueillante et discrète de la rue des martyrs »[réf. nécessaire].
Il faut revenir quelques années en arrière[style à revoir], lorsqu'en mai-, le moral des poilus est au plus bas après la boucherie du Chemin des Dames, Daudet accuse le ministre de l'Intérieur Louis Malvy (1875-1949), de trahison indiquant qu'il avait divulgué de documents secrets concernant l'armée d'orient et la connaissance par l'ennemi du plan d'attaque du Chemin des Dames. La Haute Cour de justice constituée au sein du Sénat le , et le le reconnaît coupable de forfaiture et non de trahison. Le président de la Haute Cour qui condamna Malvy étant Antonin Dubost[réf. nécessaire].
Donc la théorie du complot voudrait qu'à la suite d'une descente de police imaginaire Dubost aurait été effrayé et qu'une complice lui aurait donné à boire pour le remettre de ses émotions une tasse de thé empoisonné. Joseph Dumas s'étant suicidé dans son bureau de la Préfecture de police de Paris, à la suite d'un coup de téléphone d'un de ses agents le menaçant de révéler sa participation à l'assassinat de Dubost. Le mobile de l'assassinat aurait donc été la vengeance[réf. nécessaire].
Publications
Danton et la politique contemporaine, G. Charpentier Éditeur, Paris 1880