Aéroport de Grenoble-Mermoz

Aéroport de Grenoble-Mermoz
Image illustrative de l’article Aéroport de Grenoble-Mermoz
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Date d'ouverture 1936
Date de fermeture 1967
Coordonnées 45° 09′ 33″ nord, 5° 44′ 01″ est
Informations aéronautiques

Carte

Photographie aérienne de l'aérodrome en août 1966 lors de la construction du village olympique et de la rocade sud.

L'aéroport de Grenoble-Mermoz est l'ancien aéroport de Grenoble, ouvert en 1936 et fermé en 1967, du fait de sa trop grande proximité avec l'agglomération et ses besoins d'extension liés, entre autres, aux Jeux olympiques d’hiver de 1968.

Depuis la suppression de cet aéroport le nouveau s'appelle l'« aéroport de Grenoble-Isère » et se situe à environ 40 km de l'agglomération dans la ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs. Par ailleurs un aérodrome situé au Versoud se trouve à proximité de l’agglomération.

Historique

Dès les années 1920, l’aviation civile et de tourisme se développent dans le Dauphiné. Des clubs voient ainsi le jour : l’Aéro-club du Dauphiné[1] et l’Aéro-club du Grésivaudan[1]. Le premier terrain d’aviation local est aménagé au nord-ouest de Grenoble à l’emplacement de l’actuel Synchrotron[1].

L’aéroport Grenoble-Eybens Jean-Mermoz

En 1930 est lancée l’idée que Grenoble, capitale des Alpes françaises, doit disposer d’un aérodrome, aussi bien pour des raisons commerciales que touristiques[1]. Après de longues réflexions, impliquant pouvoir politique et opinion publique, il est décidé que cet aéroport serait construit au sud de Grenoble, à cheval sur les communes d’Eybens et d'Échirolles[1]. L’aérodrome Grenoble-Eybens, baptisé Jean Mermoz en hommage à l'aviateur français[2], est ouvert à la circulation aérienne le [1].

Face au succès de cet équipement des extensions sont réalisées dans les années 1940 sur la commune d’Eybens, portant la superficie de l’aérodrome à 71 ha[1]. Mais, à partir de 1955, l’aéroport devient gênant car l’agglomération grenobloise ne peut s’étendre que vers le sud et l’aéroport aurait lui aussi besoin d’extensions mais ne peut le faire en raison de la trop grande proximité des localités et de la rocade sud située en bout de pistes.

Les compagnies aériennes Air Alpes et Air Dauphiné assurent des lignes commerciales vers Lyon, Paris-Le Bourget ou les stations de ski comme Méribel ou Alpe d'Huez.

En juillet 1965, sur un Beechcraft-sferma-60 marquis de 7 places, François Rude, pilote chez Air Dauphiné, établit le record jamais égalé sur la ligne Paris- le Bourget/ Grenoble Eybens en 55 minutes avec 5 passagers[3],[4].

Impacts des Jeux olympiques de 1968

Les Jeux olympiques d'hiver de 1968 sont l’occasion d'une refonte totale de l'espace urbain de Grenoble et de son infrastructure aéroportuaire :

En 1967, les activités de l’aéroport de Grenoble-Mermoz sont transférées à :

L’aéroport Grenoble-Mermoz cesse toute activité en .

Reconversion du terrain de l’aéroport

C’est sur une partie de l’ancien aéroport que sera construit :

Notes et références

  1. a b c d e f et g Anciens aéroports : Grenoble, sur le site anciens-aerodromes.com, consulté le 27 décembre 2012
  2. L'avion que Jean Mermoz pilotait, la Croix-du-Sud, est disparu en mer le 7 décembre 1936, sur le site memoireairfrance.canalblog.com, consulté le 18 août 2014
  3. Société Lyonnaise d’Histoire de l’Aviation et de Documentation Aéronautique, « François Rude (1935-2014) » [PDF], , p. 25
  4. « Biographies: François Rude », sur www.ponsard.fr
  5. Les activités de Grenoble Vol à Voile, sur volavoile.org, consulté le 4 juillet 2017
  6. initialement Grenoble - Saint-Geoirs très peu "parlant" pour les non-isèrois, sur le site pagesjaunes.fr

Annexes

Bibliographie

  • Grenoble deux siècles d'urbanisation, Jean-François Parent, Presse Universitaire de Grenoble, p. 177 - (ISBN 2-7061-0214-4)

Liens externes