Le Syndicat Mixte des Mobilités de l'Aire Grenobloise, ou SMMAG est l'autorité organisatrice de la mobilité de l'aire urbaine grenobloise. Il est créé le par transformation du Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération grenobloise (SMTC Grenoble) créé en 1973.
La création du SMTC Grenoble le par le Syndicat intercommunal d'étude et de programmation pour l'aménagement de la région grenobloise (SIEPARG) et le conseil général de l'Isère résulte de la volonté des élus grenoblois de moderniser et relancer le réseau de transport en commun grenoblois, alors exploité par la Société grenobloise de tramways électriques (SGTE) qui ne bénéficiait pas de subventions publiques et dont la fréquentation et la qualité de service ne font que diminuer au fil des ans[1].
Le second grand projet, décidé en 1983, est la création du nouveau tramway de Grenoble, mis en service en 1987, qui est le premier réseau de tramway accessible aux personnes à mobilité réduite au monde, dans la continuité de la création d'un service de minibus spécialement aménagés en 1980[1].
En 2003 le SMTC change son identité visuelle et se rend plus visible auprès du grand public : il s'affiche désormais sur les abribus et arrêts de tramways, ainsi que sur l'ensemble des véhicules.
Une nouvelle délégation de service public (DSP) est conclue en entre le SMTC et la Semitag pour une durée de 7 ans. Le contrat de DSP prévoit des outils de pilotage et un dispositif qualité avec la certification NF des lignes de transports.
Le , le SMTC valide l'entrée de la communauté de communes Le Grésivaudan, autorité organisatrice du réseau de bus TouGo, au sein du syndicat qui va évoluer pour devenir le Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise le , date d'entrée effective de la communauté de communes[3].
La création du SMMAG donne lieu à une passe d'armes politique entre le département de l'Isère et Grenoble-Alpes Métropole. Le , le département dépose une requête devant le tribunal administratif demandant l'annulation de la délibération du SMTC portant transformation du SMTC en SMMAG, qui est rejetée[5]. Le retrait du département au 1er janvier 2020 est voté et annoncé par Jean-Pierre Barbier en décembre 2019. Cependant, son retour est acté un an plus tard, en mars 2021[6].
Le SMMAG a pour nouvelles compétences la coordination des différents réseaux organisés par les intercommunalités membres, le développement d'un système d'information aux voyageurs multimodal et la création d'une tarification unifiée. Le SMMAG pourra se voir confier de façon facultative les compétences transport des différentes intercommunalités ainsi que la gestion des lignes Transisère sur son territoire ainsi que des lignes TER[source secondaire souhaitée]. Ainsi les compétences « mobilités urbaines » (transport urbain) et « mobilités partagées » (covoiturage, vélopartage, etc.) de Grenoble-Alpes Métropole et de la Communauté de communes Le Grésivaudan sont transférées au SMMAG tandis que la Communauté d'agglomération du Pays voironnais ne lui transfère que la seconde compétence[7].
En , le déploiement de la nouvelle identité est en cours sur les différents supports de communication.
Les 2 sources principales de financement sont le versement transport et la participation des collectivités mandantes. En 2008, la première source correspond à 53 % des recettes totales du SMTC tandis que la Métro et le Conseil Général de l'Isère contribuent eux à hauteur de 43 % de ses recettes[8].