28 mai : synode de Metz convoqué par Hincmar en présence de Lothaire II et de Charles le Chauve. Une délégation de neuf évêques est envoyée à Louis le Germanique pour qu'il reconnaisse ses torts dans l'invasion de la Neustrie en 858[6].
4 juin : Louis le Germanique reçoit à Worms la délégation du synode de Metz dirigée par Hincmar[12].
14 juin : concile de Savonnières assemblé pour rétablir la paix entre Louis le Germanique, Charles le Chauve et Lothaire[12].
Juillet : entrevue d'Andernach entre Louis le Germanique et Charles le Chauve. Un colloque est prévu à Bâle entre les deux frères et leur neveu Lothaire II pour le 25 octobre ; il n'a pas lieu, Lothaire étant en Italie et un congrès doit avoir lieu à Coblence en [6].
Victoire des Asturiens au mont Laturce contre l'émir des Banu Qasi Musà II[15]. Sa forteresse Albelda est démantelée ce qui permet le repeuplement d'Amaya l'année suivante par Rodrigo de Castille.
Raid des Normands de Hasteinn et Björn Côte de fer en Espagne et en Méditerranée (859-862). Chassé des côtes de Galice, ils remontent la vallée du Guadalquivir, peut-être jusqu’à Séville d'où ils sont chassés, puis pillent Algésiras, passent Gibraltar et ravagent la région de Cabo Tres Forcas, en Afrique. Ils y font des prisonniers, dont quelques blámenn (« personnages à la peau foncée »), qui seront ramenés en Irlande. Ils repartent vers le nord, attaquent le Roussillon, puis s’installent en Camargue et remontent le Rhône. Les forces franques les arrêtent à Valence. Ils se dirigent ensuite vers l’Italie et ravagent Pise et quelques cités côtières, dont le port de Luni, qui est pillé (859-860). La légende raconte que les Vikings auraient pris la ville pour Rome, et l’auraient investie par la ruse en prétendant que leur chef Hasteinn, mourant, voulait des funérailles chrétiennes. Après la prise de Luni, les Normands de Hasteinn se seraient établis en Bretagne en 862, après des coups de main limités en Espagne. Certains historiens prétendent qu’ils se seraient dirigés vers la Grèce pour se montrer au large de Constantinople en 866[16].
La Chronique de Nestor mentionne que les « Varègues d’au-delà de la mer imposent tribut aux Choudes, aux Slaves, aux Meriens, aux Krivines et aux Polianes ». Ayant repris leur indépendance, les tribus de la région de Novgorod se querellent entre elles (860-862)[18].