- : retrait du front ; repos vers Bruyères. À partir du , transport par V.F. dans la région de Rosières-aux-Salines ; instruction au camp de Saffais. À partir du , transport par V.F. dans la région d'Amiens ; repos.
13 - : mouvement vers le front. Engagée à nouveau dans la bataille de la Somme vers Rancourt et la ferme du Priez.
- : retrait du front er repos vers Poix-de-Picardie ; puis mouvement vers Aumale et repos.
- : transport par camions dans la région de Bray-sur-Somme. Partiellement engagée à partir du dans la bataille de la Somme, vers Sailly-Saillisel et le bois de Saint-Pierre-Vaast.
- : occupation d'un secteur vers Courcy et le sud de Loivre. Le , mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur entre Sapigneul et l'Aisne étendu à droite, le 1er juin, jusque vers La Neuville.
- : retrait du front, repos vers Dormans, Le Breuil et Igny.
- 1er août : mouvement par étapes vers Boissy-Saint-Léger ; repos et instruction.
18 - : occupation d'un secteur entre Chevreux et le plateau des Casemates.
- : retrait du front, embarquement dans la région de Fismes, transport par V.F. à Brescia, puis transport par camions à l'est de Vérone ; repos et instruction vers Thiene et Montecchio Precalcino.
15 - : transport par camions vers Saint-Omer ; repos et instruction vers Oudezeele.
- : occupation d'un secteur vers l'étang de Dickebusch et la ferme Godezonne, étendu à droite le jusqu'au nord du mont Kemmel. Engagée dans la troisième bataille des Flandres.
Après un passage en Allemagne à Juliers (janvier 1919) puis à Verberie, la 46e division d'infanterie est à Nancy en octobre 1919[1]. Elle est envoyée en Haute-Silésie (région limitrophe partagée par l'Allemagne et la Pologne) à partir de , afin de servir comme force de maintien de l'ordre dans la région, au sein des troupes interalliées britanniques, françaises et italiennes chargées de mener à bien l'organisation d'un plébiscite qui devait déterminer la répartition du territoire entre les États polonais et allemand. Elle est alors commandée par le général Sauvages de Brantes, tandis que son fondateur, le général Gratier, occupe le poste de commandant supérieur des forces alliées de Haute-Silésie.
Ce dernier démissionne en des suites de mésententes avec le président de la commission interalliée, le général Henry Édouard Le Rond, et les commissaires anglais et italiens qui participent au contingent envoyé sur ce territoire sous mandat de la SDN. L'emploi de la division par Le Rond était en contradiction avec la stratégie que Gratier souhaitait voir adopter. Celui-ci prônait la concentration des troupes sur un espace géographique moindre, afin de contrôler les zones industrielles stratégiques, tandis que Le Rond souhaitait le morcellement en petites colonnes parcourant l'ensemble du territoire pour prévenir les frictions entre les populations allemandes et polonaises.
Le départ du général Gratier, qui avait contribué à la création de la division et qui l'avait commandée jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale — sauf lors de son passage au sein de la 25e division d'infanterie motorisée — coïncide avec la dissolution de la 46e au terme de sa mission en .
Cent-vingt-cinq soldats de la 46e DI sont morts en Silésie[2]
Composition
En septembre 1921, la division est constituée comme suit[3] :
↑Historique des prévotés fournies ou administrées par la 14e légion de gendarmerie pendant la guerre 1914-1918, Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), « Prévôté de la 46e division d'infanterie », p. 42