13 avril : lettre du pape Boniface VIII aux électeurs de l'empire demandant la comparution devant lui d'Albert Ier de Habsbourg, accusé de lèse-majesté envers Adolphe de Nassau[3]. Albert envoie une ambassade au pape pour tenter de se faire couronner empereur à Rome. Il prend ses distances avec le roi de France Philippe le Bel (Son fils Rodolphe avait épousé sa fille Blanche).
27 août : Venceslas III est couronné roi de Hongrie[4]. Une quinzaine de puissants magnats se partagent la Hongrie de 1301 à 1309 : Matthieu Csák, les Köszegi à proximité de l’Autriche, les Amadé au nord-est, le voïévode de Transylvanie Ladislas Kan, et une dizaine d’autres, parmi lesquels les bans du Sud, en Croatie (Subić), Bosnie, Serbie et Roumanie actuelle. Les rois de Hongrie ne règnent directement que sur le milieu du pays.
24 octobre : Bernard Saisset, évêque de Pamiers partisan des idées du pape Boniface VIII, comparait devant le Parlement à Senlis pour trahison[7]. Son procès déclenche une violente polémique entre légistes et théologiens des camps français et papal. Le pape réprimande Philippe le Bel, qui réplique en faisant proclamer l’indépendance de la monarchie au temporel par l’assemblée des États, auxquels le légiste Pierre Flote avait présenté une bulle falsifiée.
↑ a et bPál Engel, András Kubinyi, Gyula Kristó, Histoire de la Hongrie médiévale - Des Angevins aux Habsbourgs, vol. 2, Presses universitaires de Rennes, (ISBN9782753531109, présentation en ligne)