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Le 12e dragons est recréé en 1825. En 1831, sous la monarchie de juillet, il est envoyé réprimer la révolte des canuts de Lyon[1]. Le 10 juillet 1849, le régiment est en garnison à Saint-Étienne lorsque la ville est touchée par des inondations. Pendant deux jours et une nuit, le régiment se distingue en portant secours à la population[réf. souhaitée].
Stationné à Troyes, avec des éléments à Toul[1], le régiment se met sur le pied de guerre à partir du [10], avec 4 escadrons. Le soir le régiment traverse Nancy sous les acclamations de la population pour rejoindre Saint-Nicolas-de-Port. Le 2e escadron est mis à la disposition de la 39e division d'infanterie à Art-sur-Meurthe. Le , jour de la mobilisation générale, le 1er escadron est à Vitrimont avec l'état-major et le 3e et le 4e escadrons sont à Deuxville[4].
Le , une escouade de sept dragons du 2e escadron, menés par le lieutenant Bruyant, rencontre à Réméréville une patrouille du 14e régiment de Uhlans(de) de Saint-Avold. Le chef de la patrouille allemande, le lieutenant Dickmann est tué, ainsi qu'un autre uhlan. Le 2e escadron au complet rejoint le reste du régiment le lendemain[5]. Le , le régiment soutient l'attaque du 15e corps d'armée à Lagarde en envoyant des patrouilles. Le lieutenant de Lattre se fait remarquer en menant une « reconnaissance hardie »[6].
Le , la 2e division de cavalerie dont fait partie le régiment part avec tout le 1er corps de cavalerie en direction de Sarrebourg[6]. Le 18, le 12e dragons est accroché au niveau de Langatte mais le régiment n'est pas engagé dans les combats autour de Gosselming (bataille de Sarrebourg). Entre le 18 et le 20, la cavalerie française ne parvient pas à avancer et la dégradation de la situation militaire la force au repli[11]. Le régiment assure l'arrière garde de sa division[12] qui se replie jusqu'à Villacourt le [13].
Le régiment rejoint la bataille de Rozelieures le lendemain[13] mais n'y joue pas un grand rôle, la cavalerie n'étant pas destinée à charger l'infanterie[14]. En septembre, les dragons mènent de nombreuses reconnaissances dans la Woëvre[15]. En particulier, le régiment défend Bouconville du 22 au [16]. Le régiment rejoint les tranchées entre Apremont et Gironville à partir du . Mi-octobre, la division rejoint la région de Toul puis celle de Blainville-sur-l'Eau et Rosières-aux-Salines[17]. Le régiment mène de petites opérations à cheval dans la direction d'Arracourt jusqu'au . Il cesse de participer aux combats à cette date et, stationnant à Rosières-aux-Salines, s'entraîne jusqu'au [18].
1915
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À partir du jusqu'au , les deux moitiés du régiment se relaient dans les tranchées de Mazerulles et de la ferme Ranzey (Athienville)[19].
1916
1917
1918
Entre-deux-guerres
Caserné à Colmar, le régiment est dissout en 1923[1].
Au cours du mois de , les deux brigades de dragons portés sont dissoutes pour mettre sur pied une 3e division légère mécanique[22],[23] et basculer les trois divisions de cavalerie en six nouvelles divisions légères.
Au cours du mois de , le régiment n'ayant pas atteint le niveau suffisant d'équipement[24], il est dissous et ses anciens effectifs sont ventilés dans plusieurs unités, comme le 11e dragons, pour tout le 3e bataillon et dans différents bataillons de dragons portés des divisions de Cavalerie qui sont alors modifiés en divisions légères[1].
1944-1945
Le 12e régiment de dragons renaît en 1944, issu du maquis de la zone A du Tarn formé par le Commandant Pierre Dunoyer de Segonzac, dit « Commandant Hughes » et ancien directeur de l'école des cadres d'Uriage. Après la libération de Castres[20], le maquis établit dans le Quartier Fayolle un centre de recrutement pour la 1re armée française, récemment débarquée sur le littoral méditerranéen et qui combat dans la vallée du Rhône[réf. nécessaire]. Castres étant la ville de garnison du 3e régiment de dragons, nombreux en sont les anciens officiers qui s'engagent dans la nouvelle unité[20]. Le commandant de Segonzac se voit pressé de donner la dénomination « 3e régiment de dragons de reconnaissance » à cette unité, un peu contre son goût. Cependant il ne veut pas décourager l'élan « louable mais tardif » de ces officiers[réf. nécessaire].
En effet, durant la période de l'Armée de Vichy, le 3e régiment de dragons n'a pas fait preuve d'une grande volonté pour préparer le camouflage de ses armes et matériels en cas d'occupation de la zone libre par l'armée allemande[réf. nécessaire]. Et lorsque celle-ci a eu lieu en , ce sont des hommes de ce régiment qui ont participé à l'arrestation du Général de Lattre de Tassigny, devenu par la suite commandant de la 1re arméef Française[20].
C'est pourquoi, ayant appris la re-création du 3e régiment de dragons par le commandant de Segonzac, le , le général enjoint à celui-ci d'en changer la numérotation et de prendre le no 12, qui était celui de son régiment en 1914[20].
C'est ainsi que le 12e Régiment de Dragons rejoint la 1re Armée Française à Remiremont, dans le rôle d'unité d'infanterie, attaché aux ordres d'un régiment de Spahis[réf. souhaitée].
De 1945 à nos jours
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Le 12e Régiment de Dragons est basé en RFA à Reutlingen jusqu'en 1955, avant son départ pour le Maroc le 4 septembre de cette même année. En , il est positionné en Algérie et y reste jusqu'à la fin de la guerre d'indépendance algérienne[1]. Il embarque le pour son retour en Métropole ; il est dissous le à Orléans pour devenir aussitôt le 2e Régiment de hussards[8].
Traditions et uniformes
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[25],[26]
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Annexes
Bibliographie
Général Susane, Histoire de la cavalerie française, vol. 3, Paris, Dumaine, ;
Le 12e régiment de dragons pendant la campagne 1914-1918, Colmar, Société d'édition de la Haute-Alsace, 77 p., lire en ligne sur Gallica.
Bernard Viala, « Le 12e régiment de dragons : le groupe Saucet, des Sud-Tarnais participent à la libération de la France, août 1944-mai 1945 », Société culturelle du Pays castrais, Castres, t. cahier n° 26, (ISBN2-904401-41-5)