Au premier tour, la liste d'union de la droite et du centre de Laurent Wauquiez arrive en tête avec 31,73 % des voix contre la liste FN de Christophe Boudot avec 25,25 % des voix. La liste PS-PRG, menée par le président sortant de la région Rhône-AlpesJean-Jack Queyranne arrive en troisième position avec 23,93 % des voix, et fusionne au second tour avec les listes EELV/PG et PCF de Jean-Charles Kohlhaas et Cécile Cukierman pour former une liste d'union de la gauche au second tour. Malgré cette fusion, la liste de Jean-Jack Queyranne est battue au second tour par Laurent Wauquiez avec 40,62 % contre 36,84 % pour le socialiste. Le FN arrive quant à lui en troisième position avec 22,55 %.
Historiquement à droite, ces deux régions ont basculé pour la première fois à gauche en 2004. En Auvergne, Pierre-Joël Bonté avait été élu président puis remplacé à la suite de son décès en 2006 par René Souchon et en Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne avait été élu. À la suite des élections de 2010, la gauche a conservé les deux régions et leurs présidents respectifs ont été réélus, en Auvergne en duel avec l'UMP et en Rhône-Alpes dans une triangulaire avec l'UMP et le FN, et dans les deux cas, les listes socialistes ont vu au second tour le renfort des listes Front de gauche et Europe Écologie avec lesquelles elles ont fusionné pour former des listes d'union de la gauche. Tandis que René Souchon prend sa retraite du monde politique, Jean-Jack Queyranne est désigné par les militants socialistes pour mener la liste régionale du Parti socialiste, allié avec le Parti radical de gauche et d'autres formations centristes et écologistes : Front démocrate, Génération écologie et le Mouvement des progressistes, pour prendre la tête de la nouvelle région et briguer un troisième mandat. Mais le parti, malmené par ses défaites aux dernières élections pourrait se faire sortir au premier tour si la liste Europe Écologie Les Verts menée par Jean-Charles Kohlhaas, alliée avec le Parti de gauche, Ensemble !, Nouvelle Donne et la Nouvelle Gauche socialiste réussit à créer la surprise et à passer au second tour aux dépens des socialistes, à moins d'une alliance entre les deux listes. Le Parti communiste français mené par Cécile Cukierman mènera une liste autonome au premier tour, allié au Mouvement républicain et citoyen et République et socialisme. À l'extrême gauche, le parti Lutte ouvrière présente quant à lui sa propre liste, menée par Chantal Gomez.
Au centre, le MoDem s'est rallié à l'alliance LR/UDI, ce qui ne plaît pas à certains militants menaçant de mener une liste dissidente, et le Front démocrate s'est finalement rallié à la liste socialiste.
À droite, Laurent Wauquiez, investi face à Michel Barnier par les militants Les Républicains (ex-UMP) espère surfer sur l'impopularité du président de la République et les défaites du PS aux élections départementales pour s'emparer de la nouvelle région et compte sur ses alliances signées avec les centristes de l'UDI en février 2015 et du Mouvement démocrate en juillet 2015. Le Front national, emmené par Christophe Boudot, Bruno Gollnisch ayant jeté l'éponge, espère lui aussi jouer les trouble-fêtes. Debout la France présente aussi une liste, menée par Gerbert Rambaud.
La région Auvergne est représentée par 47 conseillers contre 156 pour la région Rhône-Alpes. La nouvelle assemblée comprendra un total de 204 conseillers.
Le mode de scrutin est fixé par le Code électoral. Les conseillers régionaux sont élus pour six ans[4] : Les conseillers régionaux sont élus au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région - plus une section pour Lyon-Métropole[5].
Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, le quart des sièges lui est attribué. Le reste est réparti à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Une liste ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés ne peut se voir attribuer un siège[5]. Sinon on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés[5]. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés et ne se présentent pas au second tour[6]. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façon[5].
Les sièges étant attribués à chaque liste, on effectue ensuite la répartition entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département[7].
Candidats
Les candidatures pour le 1er tour ont été officiellement déposées au plus tard le quatrième lundi qui précède le jour du scrutin[8], soit le 9 novembre 2015.
Les listes sont présentées ici en suivant l'ordre officiel[Listes 1].
Galerie
Alain Fédèle, tête de liste « L'UPR avec François Asselineau - Le parti qui monte malgré le silence des médias ».
Éric Lafond, tête de liste « 100 % Citoyen ».
Christophe Boudot, tête de liste « Liste Front national présentée par Marine Le Pen ».
Chantal Gomez, tête de liste « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs ».
Laurent Wauquiez, tête de liste « Wauquiez 2015, un nouveau souffle pour notre région - Le grand rassemblement de la droite et du centre ».
Jean-Charles Kohlhaas, tête de liste « Le rassemblement citoyen, écologique et solidaire ».
Gerbert Rambaud, tête de liste « Debout la France avec Nicolas Dupont-Aignan ».
Les têtes de listes du second tour pour les trois listes qui y participent (Boudot, Wauquiez et Queyranne) sont identiques à celles du premier tour, y compris pour la liste Queyranne malgré la fusion avec les listes Kholhaas et Cukierman.
Le parti Nous Citoyens, fondé en 2013 par Denis Payre, a désigné sa tête de liste durant la dernière semaine du mois de septembre, il s'agit de Éric Lafond, candidat aux élections municipales de 2014 à Lyon sur une liste centriste, qui conduira aux régionales une liste nommée « 100 % citoyens », considérée comme « indépendante » par ses instigateurs, rassemblant des personnes d'origines politiques diverses, dont une moitié issue de la société civile, de partis politiques comme[11]Nous Citoyens, Parti libéral démocrate, Nouvelle Donne et le Parti fédéraliste européen. La liste accueille également des candidats centristes divers ou issus du MoDem ayant refusé l'alliance avec Laurent Wauquiez et des responsables associatifs locaux.
Dans l'Allier, la tête de liste Guillaume De Longeville (SIEL) a démissionné à la suite d'un désaccord sur un candidat imposé par les instances nationales du parti, en l'accusant d'avoir commis des dérapages racistes[19]. Il a été remplacé par Thibaut Monnier, secrétaire départemental du FN dans le Jura et qualifié de « parachuté » par les anciens candidats, et les colistiers ont été évincés par la direction du parti[19].
L'Humain d'abord, avec la gauche républicaine et sociale (PCF / R&S / MRC)
Le PCF a désigné fin-juin la sénatrice de la Loire et conseillère régionale sortante, Cécile Cukierman, comme tête de liste[20]. Alors que les alliés historiques du PCF (le PG et Ensemble !) travaillaient depuis plusieurs mois à l'élaboration d'une charte éthique avec EÉLV, le PCF, qui en avait été exclu jusqu'alors, a été invité à la table des négociations. Après plusieurs semaines de discussions, le PCF décide de ne pas participer au « Rassemblement » soutenu par EÉLV, le PG, Ensemble !, Nouvelle Donne et la Nouvelle Gauche socialiste en raison de désaccords concernant la signature de la charte éthique, considérant qu'il leur était imposé le choix des chefs de file[21]. Le parti a décidé de trancher en soumettant au vote des militants trois options[22] : Liste autonome, fusion avec la liste PS dès le 1er tour ou alliance avec le Rassemblement alors soutenu par EELV, le PG, Ensemble et Nouvelle Donne. Les résultats de ce vote interne indiquent que 91 % des militants PCF ont voté pour une liste autonome au 1er tour, et à 98 % pour être représentés par Cécile Cukierman (tête de liste) et André Chassaigne (porte-parole)[23].
Dans la volonté affichée du PCF de créer un large rassemblement[24], des discussions avec le Mouvement républicain et citoyen ont été lancées, et ont été officialisées début octobre 2015[25],[26],[27]. C'est donc autour de Cécile Cukierman que la liste « L'Humain d'Abord avec la gauche républicaine et sociale » s'est constituée. Elle est composée de deux des composantes du Front de Gauche : le Parti Communiste Français et République et socialisme, du MRC et de citoyens engagés et non encartés.
Le parti République et socialisme, appartenant tout comme le PCF au Front de Gauche, a apporté son soutien à la liste menée par Cécile Cukierman sans proposer de candidatures[28]. Le PG conteste sa participation à cette liste dans la Haute-Loire, malgré la candidature dissidente d'un de ses membres, Yves Prat, qui est désigné tête de liste[29].
Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs (LO)
L'UDI a annoncé, en février 2015 par la voix de son président Jean-Christophe Lagarde, faire liste à part à la suite du choix par l'UMP de Laurent Wauquiez[37]. Franck Reynier, le député-maire de Montélimar et vice-président du Parti radical, est désigné chef de file le , mais il n'était pas encore complètement certain que l'UDI fasse liste à part, contrairement à ce qu'annonçait Jean-Christophe Lagarde, ce qui serait alors une exception, l'UDI faisant alliance avec l'UMP dans les autres régions[15],[38]. Finalement, l'UDI a trouvé un accord avec Les Républicains, nouveau nom de l'UMP, pour présenter ensemble des listes communes dans toutes les régions[39].
Le MoDem avait investi Patrick Mignola, maire de La Ravoire comme candidat fin-avril 2015, ce dernier ayant fustigé l'alliance de l'UDI avec Les Républicains et annoncé qu'il ferait liste à part, jugeant Laurent Wauquiez trop à droite[15],[40],[41],[42]. Fin-juillet 2015, il annonce officiellement son union avec cette même alliance[42]. Certains centristes mécontents de cette alliance menacent de mener une liste indépendante au 1er tour[43]. L'alliance entre le MoDem et Les Républicains sera entérinée ou non vers la mi-septembre 2015, et avant cette annonce le conseiller national et élu de Sainte-Foy-lès-Lyon Cyrille Isaac-Sibille annonce qu'une liste autonome est « prête à 80 % »[44],[45].
Le rassemblement citoyen, écologique et solidaire (EÉLV / PG / Ensemble / ND / NGS)
L'idée de la création d'un large rassemblement « politique et citoyen » pour les élections régionales est évoqué le 19 avril 2015 dans une tribune de l'élu écologiste Philippe Meirieu publiée sur le site web de L'Obs appelant à une région « écologiste et solidaire » et cosignée par des personnes issues d'EÉLV et du Front de Gauche, ainsi que par des non-encartées[47]. Chez EÉLV, cette stratégie est confirmé par vote des militants, le , avec le refus d'une alliance au premier tour avec le PS[48]. Toute une série de rencontres entre partis et membres de la société civile se tient au printemps 2015 pour déboucher fin juin 2015 à la création d'un rassemblement[réf. nécessaire]. Au niveau des partis politiques, les membres « fondateurs » de ce rassemblement sont :
Nouvelle Donne qui à la suite de plusieurs consultations de ses adhérents de la nouvelle grande région a décidé de s’engager avec le rassemblement[49] ;
et EÉLV qui valide cette stratégie de rassemblement, le 27 juin par le vote des militants[48],[15],[50].
En , la Nouvelle Gauche socialiste représentée dans la région par Philippe Serre, conseiller municipal à Saint-Martin-d'Hères, rejoint à son tour le Rassemblement[52]. Ce « Rassemblement citoyen, écologique et solidaire » se fonde selon ses instigateurs sur la conviction que « l’offre politique doit dépasser les cadres de nos partis politiques respectifs et que tout citoyen doit y trouver sa place » et laissera ainsi une place aux citoyens non-encartés tant au niveau de la construction du programme que sur les listes électorales[49],[53].
Nous, c’est la région (PS / PRG / UDE / GE / Cap21 / MDP)
Le candidat du PS, choisi par un vote des militants le , est Jean-Jack Queyranne, le président sortant de la région Rhône-Alpes, appuyé par René Souchon, président sortant de la région Auvergne qui a annoncé son retrait de la vie politique[15],[56],[57]. Le PS a scellé une alliance avec le PRG fin-juillet 2015 et appelle certains centristes déçus de l'alliance avec la liste menée par Laurent Wauquiez à le rejoindre[58],[59].
La campagne des socialistes est toutefois plombée par la « guerre interne » entre la fédération départementale du Rhône et Jean-Jack Queyranne, conduisant au retrait d'une vingtaine de candidats des listes dont la conseillère régionale sortante Sarah Peillon ou le maire du 9e arrondissement de LyonHubert Julien-Laferrière protestant contre ses méthodes et de vouloir imposer en seconde place Farida Boudaoud, pourtant exclue du parti à la suite d'une candidature dissidente aux élections municipales de 2014 et accusée d'avoir fait perdre la commune de Décines-Charpieu aux socialistes et à son maire sortant Jérôme Sturla, qui se retire lui-aussi[60]. Ces départs ne sont pas les seuls problèmes que rencontre le candidat socialiste : Alors que l'alliance avec le Parti radical de gauche devait être scellée durant le 100e congrès du PRG du 18 au , le parti dirigé par Jean-Michel Baylet suspend les candidatures au niveau national, en raison de désaccord entre les deux partis dans plusieurs départements de la région où le candidat socialiste chercherait à désigner lui-même les candidats, et repoussant l'entrée en campagne de plusieurs jours[61],[62]. Stéphane Gemmani du parti Cap21 a annoncé en septembre 2015 qu'il serait présent sur la liste iséroise du PS, alors qu'il était initialement chef de file sur la liste départementale du Front démocrate[63].
L'imbroglio de la liste de la métropole de Lyon trouve son dénouement début-octobre avec l'annonce de la liste dans ce territoire sans aucun socialiste lyonnais, et du ralliement du Front démocrate, qui avait initialement annoncé une liste autonome et dont sa co-chef de file Anne-Sophie Condemine, initialement en binôme avec David Vachez sera finalement sur la liste métropolitaine des socialistes de génération écologie, deux composantes de l'union des démocrates et des écologistes qui sera lancé le , et du mouvement des progressistes[64]. L'alliance avec le PRG, gelée fin septembre, est entérinée à son tour la semaine suivante[65]. Durant la présentation de l'ensemble des colistiers fin-octobre 2015, l'alliance avec le Front démocrate, Génération écologie et le Mouvement des progressistes est officialisée[66]. Fin octobre, c'est au tour de la liste du « Nouveau Rhône » de faire parler d'elle, avec le départ d'une dizaine de colistiers dont Jules Joassard, désigné par les militants pour être la tête de liste mais qui avait été écarté de cette position par Queyranne au profit de Bernard Chaverot (PRG) en faisant fi du vote des militants, ce qui n'a pas été apprécié par les partants[67].
Une liste indépendantiste savoyarde nommée « Les voix de Savoie » et menée par Roger Sibuet avait été déposée une demi-heure avant la date limite de dépôt, elle a été finalement rejetée par le préfet[70]. Un recours a été déposé devant le tribunal administratif de Lyon, qui a jugé l'affaire le vendredi suivant la date limite de dépôt, soit le 13 novembre 2015, et a débouté à son tour les candidats[71],[72]. Les raisons du refus concernent des erreurs dans les noms de famille et les dates de naissance de certains colistiers[71].
Sondages
Avertissement : Les résultats des intentions de vote ne sont que la mesure actuelle des rapports de forces politiques. Ils ne sont en aucun cas prédictifs du résultat des prochaines élections.La marge d'erreur de ces sondages est de 4,5 % pour 500 personnes interrogées, 3,2 % pour 1 000, 2,2 % pour 2 000 et 1,6 % pour 4 000[73].
Le sondage Ifop d' classe ainsi, en fonction du choix des personnes interrogées, les thèmes de campagne privilégiés par ces derniers :
la sauvegarde et le développement de l'emploi : 57 % ;
la lutte contre l'insécurité : 33 % ;
la santé : 20 % ;
la protection de l'environnement : 18 % ;
l'éducation : 18 % ;
le soutien à la ruralité : 16 % ;
l'amélioration et le développement des transports en commun : 15 % ;
la rénovation et la réhabilitation des quartiers difficiles : 7 % ;
la construction de logements : 6 %.
Résultats
Au premier tour, la liste d'union de la droite et du centre (LR allié aux centristes de l'UDI et du MoDem), emmenée par le maire du Puy-en-VelayLaurent Wauquiez, arrive en tête avec 31,73 % des voix, soit respectivement environ cinq et trois points de plus qu'en Rhône-Alpes et Auvergne aux précédentes élections de 2010. La liste Front national de Christophe Boudot arrive en deuxième position avec 25,25 % des voix, soit plus de 10 points de plus qu'en 2010 en Rhône-Alpes et même plus de 17 points de différence en Auvergne. La liste du Parti socialiste, menée par le président sortant de la région Rhône-AlpesJean-Jack Queyranne et allié avec le PRG et des petites formations écologistes, n'arrive qu'en troisième position avec 23,93 % des voix, soit respectivement deux et cinq points de moins qu'en Auvergne et Rhône-Alpes en 2010, où le PS était deuxième à l'issue du premier tour dans les deux régions. EÉLV emmenée par Jean-Charles Kholhaas, allié avec le parti de gauche et d'autres formations de la gauche antilibérale ne réalise qu'un score de 6,90 %, soit presque respectivement 10 et 4 points de moins qu'en Rhône-Alpes et Auvergne en 2010. Pour le PCF allié au MRC emmené par la sénatrice Cécile Cukierman, qui ne pouvait compter sur l'unité au Front de gauche, il réalise un score de 5,39 %, soit un point de moins qu'en Rhône-Alpes mais près de neuf points de moins qu'en Auvergne où le parti dispose d'un électorat important.
Ce résultat a poussé Jean-Jack Queyranne à s'allier avec Jean-Charles Kholhaas et Cécile Cukierman pour former une liste d'union de la gauche au second tour, et a lancé un appel aux centristes à se rallier à lui pour arriver en tête au soir du second tour[74].
Au second tour la liste LR-UDI-MoDem de Laurent Wauquiez progresse de près de 400 000 voix par rapport au premier tour, tandis que la liste d'union de la gauche menée par Jean-Jack Queyranne et issue de la fusion des listes PS-PRG, EÉLV-PG et PCF-MRC progresse de presque 500 000 voix, et la liste FN de Christophe Boudot ne progresse que de 20 000 voix.
Résultats régionaux
Résultats des élections régionales de 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes
Outre le président, l'exécutif comporte 15 vice-présidents élus en janvier 2016. La liste de ceux-ci est remaniée en octobre 2017 pour tenir compte de l'obligation faite à plusieurs conseillers élus députés de respecter la loi sur le non-cumul des mandats[101], puis en juin 2019 à la suite de la démission d'un vice-président MoDem[102].
Vice-présidents du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes
no
Conseiller régional
Parti
Délégation
Département d'élection
1er vice-président
(poste vacant à la suite de la démission d' Étienne Blanc en octobre 2020)
En plus des vice-présidents, Laurent Wauquiez a délégué l'exercice d'une partie de ses fonctions à des conseillers spéciaux et des conseillers délégués.
Les importantes dépenses de communication du Conseil régional sur Facebook pendant la pandémie de Covid-19 suscitent une controverse[103].