Expert-comptable de formation, il crée son cabinet d'expertise comptable et le développe au fil des années jusqu'à devenir l'un des plus importants d'Auvergne.
Parcours politique
Pierre-Joël Bonté adhère, en premier lieu, aux Jeunesses communistes (1965-1968), avant d'entrer au PS en 1971.
À la suite des élections municipales de 1977, il entre au conseil municipal de Riom, et devient alors premier adjoint au nouveau maire PS Jean Ehrard. En , il est élu conseiller général du Puy-de-Dôme (canton de Riom-Est) avec 54,28 % des voix, canton qu'il perd par la suite. Il redevient conseiller général, cette fois-ci dans le canton de Riom-Ouest en 1988, battant au second tour Daniel Grenet (UDF) avec un score de 58,39 %. Il ravit la mairie de Riom en Élections municipales françaises de 1995 au maire sortant, Claude Liebermann (UDF).
Il abandonne néanmoins sa fonction de maire au profit de son adjoint, Jean-Claude Zicola, lorsqu'il devint, en mars 1998, président du conseil général du Puy-de-Dôme, restant cependant conseiller municipal jusqu'en 2004.
Pierre-Joël Bonté démissionne alors du conseil municipal de Riom, mais reste conseiller général du Puy-de-Dôme quelque temps encore, Jean-Yves Gouttebel prenant la présidence. Prônant le non-cumul des mandats lors de la campagne de 2004, il annonce qu'il ne ferait qu'un seul mandat en tant que président de conseil régional avant de se retirer de la vie politique.
Il a axé sa politique régionale sur plusieurs projets. Il tient tout d'abord une de ses grandes promesses électorales en rendant gratuit les manuels scolaires des lycéens. Il travailla aussi à la constitution d'un pôle Massif central, afin de réunir tous les départements du massif montagneux. Il organisa des Assises territoriales dans toute la région, où les élus ont rencontré les citoyens et écouté leurs doléances ; il en est sorti 82 propositions, sous forme d'un échéancier à réaliser jusqu'en 2010. Il mit sur les rails le projet d'un TGV provincial Bordeaux-Lyon qui desservirait la région.
Lors de la campagne référendaire sur le projet de Constitution européenne en 2005, il s'était prononcé pour le « oui[2] ».
Il meurt à son domicile de Clermont-Ferrand d'une crise cardiaque durant son sommeil, le . Conformément à ses dernières volontés, les cendres de ce passionné de l'Asie ont été versées dans le fleuve Mékong (Laos). Il est remplacé pour l'intérim, le , par René Souchon (Parti socialiste).
Pierre-Joël Bonté était membre du Grand Orient de France, ayant notamment fondé une loge à Riom. Il fut également président de la SEMVolcans, société gérant le parc de loisirs Vulcania, et coprésident du Comité du Massif Central.
↑L'accord signé avec le PRG, qui prévoyait la présence de Christophe Pommeray (en position éligible) et celle de Cécile Pouele, n'a finalement pas été tenu au moment du dépôt des listes, le PRG n'ayant pas eu le temps matériel d'en constituer une.