Autrefois favorable, la situation économique du Liberia est devenue critique dans les années 1980, avant d'être encore aggravée par la guerre civile : destruction des axes de communication, pillage des ressources naturelles...
Au début du XXIe siècle, la corruption, les tensions sociales et l'insécurité sont endémiques ; l'État libérien est quasiment impuissant face à tous ces problèmes.
Le Liberia possède de nombreuses ressources naturelles : diamant (le Liberia en est le 16e producteur mondial), bois, latex (Firestone exploite des plantations, notamment à Harbel), café, cacao, mais surtout fer.
Le secteur secondaire est représenté par le raffinage du pétrole brut importé, l'industrie du caoutchouc et la brasserie.
Le Liberia est un paradis fiscal et fait partie des pavillons de complaisance, ce qui rapporte d'importants revenus à l'État et qui donne au Liberia la 2e flotte du Monde.
Le pays fait partie des PMA ; c'est l'un des plus pauvres de la planète. La durée de vie y est de 57 ans[2] en 2011, le taux de mortalité infantile tutoie les 15 %. Tout comme en Sierra Leone, la question de la réintégration des anciens enfants-soldats se pose.
Le Liberia est membre de l'Organisation Mondiale du Commerce depuis le [3].