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Traitement pesticide et anti-champignons de plants de tomate,
Canaux d'irrigation, 2005
Mines
La Zambie est un grand exportateur de cuivre et de cobalt, mais les gisements sont de plus en plus inaccessibles et moins riches.
À partir de 2021, le gouvernement zambien pense à développer les extractions de cuivre pour répondre à la demande mondiale car la transition énergétique est gourmande en cuivre[1]. L'idée étant de faire du cuivre "le pétrole du futur". La Zambie est d'ailleurs le deuxième plus grand producteur de cuivre en Afrique et le septième au monde[2].
En janvier 2021, les mines de Mopani qui appartiennent depuis 2000 au géant suisse Glencore, lourdement déficitaires, sont à nouveau nationalisées par le gouvernement zambien en échange d'un dollar symbolique ainsi que d'une reprise de dettes estimées à 1,5 million de dollars[3]. L'objectif du gouvernement zambien étant de retrouver un investisseur[4].
La mine de cuivre à ciel ouvert de Nkana, dans la province du Copperbelt.
La Zambie a accumulé fin 2020 une dette extérieure de 12 milliards de dollars, dont la moitié vient de créanciers privés. Presque un quart est dû à des prêteurs chinois. La Banque africaine de développement a évalué la dette publique zambienne à 80 % de son PIB en 2019, contre 35 % à la fin 2014[5].
En janvier 2023, la visite à Lusaka de Janet Yellen, secrétaire d'Etat du Trésor des Etats-Unis, vise à demander aux créanciers de la Zambie d'alléger le poids de la dette qui pèse sur le pays en défaut de paiement depuis 2020[6].