À Los Angeles, Ray Breslin est le codirecteur de B&C Security, une agence indépendante chargée de tester l'intégrité des systèmes de haute sécurité dans les prisons à haut risque de l'ensemble des États-Unis[1]. Lors d'une première évasion, il est intronisé "prince de l'évasion", lors d'un entretien avec un directeur local, par le directeur général de l'agence, Lester Clark. Breslin révèle passer sa vie dans ces prisons afin de trouver les failles de sécurité, de les exploiter à l'aide de trois principales méthodes — la connaissance de l'environnement, de la routine, et la possession d'une aide à l'extérieur ou à l'intérieur — et ainsi réussir à s'échapper.
De retour à l'agence, Breslin et ses collègues font la rencontre d'une avocate et agent de la CIA, Jessica Miller. Celle-ci, félicitant Breslin pour le travail référencé dans son ouvrage intitulé Compromising Correctional Institution Security, lui propose de tester la sécurité d'un prototype de pénitencier administré et financé à titre privé, sans que ses collègues en sachent le lieu exact. Breslin, appâté par le gain, accepte ce contrat, il incarne le personnage d'« Anthony Portos », terroriste international et se fait capturer par une équipe d'intervention à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Cependant, le plan ne se déroule pas comme prévu[1] ; Breslin se fait retirer la puce électronique implantée dans son bras pour retracer ses mouvements et se fait droguer sur le chemin de la prison. Il se réveille dans une cellule surélevée, dans une gigantesque prison. Dans ce lieu, il fait la rencontre du directeur Willard Hobbes, puis la connaissance d'un codétenu, Emil Rottmayer. Ce dernier est mis sous pression par le directeur pour qu'il lui révèle où se trouve Mannheim, son ancien employeur qui met en péril le système bancaire international.
La prison est un centre de détention privé illégal, dans un cargo au large du Maroc. Au cours de l'évasion, ils tuent le directeur. Une fois sorti, Rottmayer révèle à Breslin qu'il est Mannheim et qu'il a été engagé par sa fille Jessica pour le libérer; son nom de détenu, Portos, étant un code pour que Mannheim le reconnaisse. Plus tard, Breslin apprendra par son associée Abigail Ross que c'est Lester Clark qui a tout organisé pour qu'il soit enfermé à vie dans cette prison. Alors que ce dernier, qui s'est enfui à Miami est certain d'être lavé de tout soupçon, Hush, un autre associé de Breslin, le retrouve et l'endort. Clark se réveille plus tard dans sa voiture en panne et enfermée dans un conteneur sur un bateau.
Direction artistique : James A. Gelarden et David Lazan
Décors : Barry Chusid
Costumes : Lizz Wolf
Photographie : Brendan Galvin
Montage : Elliot Greenberg
Production : Robbie Brenner, Mark Canton, Randall Emmett, George Furla et Kevin King Templeton
Sociétés de production : Atmosphere Entertainment et Emmett/Furla Films ; Boies/Schiller Film Group et Envision Entertainment Corporation (coproductions)
Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[6] et AlloDoublage[7] ; version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[8]
Production
Développement et attribution des rôles
Antoine Fuqua est initialement pressenti pour réaliser le film[9]. Le film est ensuite développé, sous le titre The Tomb[3], avec le Suédois Mikael Håfström comme réalisateur. Ce film marque la troisième collaboration entre Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger après la série de films Expendables. Bruce Willis a été attaché au projet lorsqu'Antoine Fuqua était le réalisateur envisagé[9].
Évasion a rencontré un accueil critique mitigé dans les pays anglophones. Il obtient 49 % d'opinion favorable sur le site Rotten Tomatoes, pour 101 commentaires collectés et une note moyenne de 5,3⁄10, notant dans son consensus que « aussi plaisant soit-il de voir Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger faire équipe à l'écran, Évasion ne parvient pas à offrir beaucoup plus qu'une pâle imitation des sensations pop-corn des années 1980[N 1] »[12], tandis que le site Metacritic lui attribue un score moyen de 49⁄100, pour 33 commentaires collectés[13]. En France, la presse l'a globalement mal accueilli, puisque le site AlloCiné, ayant recensé huit commentaires, lui attribue une note moyenne de 1.6⁄5[14].
Toutefois, le public donne un avis favorable au film puisqu'il obtient une note de 6,8⁄10 sur le site IMDb, basée sur 159 414 votes[15] et une note de 3,7⁄5 sur le site Allociné, basée sur 2 422 notes dont 442 critiques[16].
Box-office
Pour son week-end d'ouverture aux États-Unis, où il est distribué dans une combinaison maximale de 2 883 salles, Évasion ne parvient qu'à prendre la quatrième place du box-office, avec 9 885 732 de dollars de recettes engrangées dans la période, pour une moyenne de 3 429 dollars par salle[17]. En première semaine, le film garde la quatrième place avec 13 083 582 de dollars, pour une moyenne de 4 538 de dollars[17]. Le film ne marche que très moyennement sur le territoire américain, ne parvenant qu'à totaliser que 24 770 050 de dollars en sept semaines[17]. Il s'agit du second échec commercial consécutif sur le territoire américain pour Arnold Schwarzenegger après Le Dernier rempart, sorti neuf mois auparavant, qui avait cumulé 25 136 000 de dollars de recettes sur une durée d'exploitation plus courte (six semaines)[18], de même que pour Sylvester Stallone, après le flop de Du plomb dans la tête, sorti huit mois avant Evasion, qui, lui, a totalisé 9 490 000 de dollars de recettes également en six semaines[19].
Toutefois, c'est à l'étranger qu'Évasion marche le mieux, puisque le long-métrage a engrangé 112 192 336 de dollars de recettes, dont 40 930 000 de dollars rien qu'en Chine, où il a obtenu son meilleur score à l'international [17]. Au box-office mondial, Évasion a rapporté près de 137 328 000 de dollars, permettant d'amortir l'échec commercial du film sur le territoire américain [17]. Il était le seul film avec Schwarzenegger et Stallone - hors Expendables et doublage de films d'animations - à dépasser les 100 millions de dollars de recettes mondiales dans les années 2010[18],[19], avant d'être dépassé par Terminator Genisys pour Schwarzenegger et Creed : L'Héritage de Rocky Balboa et Les Gardiens de la Galaxie 2 pour Stallone[18],[19].
Pour sa sortie en France dans 196 salles, Évasion prend la cinquième place du box-office lors de sa première semaine d'exploitation avec 196 671 entrées[20]. La semaine suivante, le film connaît une baisse (une perte de 28,77 % en termes d'entrées), ce qui lui vaut de chuter en sixième place du box-office, mais il parvient à engranger 140 095 entrées, soit un cumul de 336 766 entrées[20]. En troisième semaine, le long-métrage chute de six places au classement, connaissant une baisse de 43,10 %, avec 79 714 entrées, portant le cumul à 416 480 entrées[20]. L'exploitation d'Évasion se finit dans la semaine du [21], où il a totalisé 500 784 entrées après dix semaines. Il s'agit du meilleur résultat - hors Expendables - pour Stallone et Schwarzenegger sur le territoire français depuis 2010, avant d'être dépassé par Terminator Genisys pour Schwarzenegger et Creed : L'Héritage de Rocky Balboa et Les Gardiens de la Galaxie 2 pour Stallone, qui ont atteint le cap du million d'entrées.
Alors que ce second film n'est pas encore sorti en salles, le tournage du 3e opus, Évasion 3 : The Extractors, débute en . Le tournage a notamment lieu à Mansfield dans l'Ohio, dans la maison de correction d’État de l'Ohio qui avait également servi pour Les Évadés (1994). L'intrigue de ce troisième film verra Ray Breslin chargé de libérer la fille d'un milliardaire hongkongais ainsi que la femme de sa vie, toutes deux emprisonnées dans une prison ultra-sécurisée[27].
Notes et références
Notes
↑Citation originale : « As much fun as it is to see Sylvester Stallone and Arnold Schwarzenegger team up onscreen, Escape Plan fails to offer much more than a pale imitation of 1980s popcorn thrills. »
↑(en) Jeff Sneider et Justin Kroll, « D’Onofrio, 50 Cent enter ‘The Tomb’: Amy Ryan, Vinnie Jones also join Summit actioner », Variety, (lire en ligne, consulté le ).