L’Argentine commence sa coupe du monde à Rio de Janeiro face à la nation néophyte de cette compétition : la Bosnie-Herzégovine de Begović, Pjanić, Džeko et Ibišević. Le match commence de la meilleure des manières : sur un coup franc de Lionel Messi, Marcos Rojo place une tête qui est dévié par Kolašinac dans ses propres filets : 1-0. La suite donnera un match vraiment serré, et Lionel Messi doublera la mise après un « une-deux » avec Gonzalo Higuaín et un poteau rentrant, légèrement contré, qui trompe Begović. Mais les bosniens seront récompensés de leurs efforts après un but astucieux de Vedad Ibišević. 2-1 score finale, l’Albiceleste commence sa compétition doucement mais sûrement.
L’Argentine continue sa marche à Belo Horizonte face à l’Iran, emmené par l’entraîneur Carlos Queiroz. Les pronostics de ce match voient une victoire sud-américaine de haute volée. Le match donnera un tout autre scénario. L’Iran, via un bloc défensif très bien organisé, résiste aux assauts argentin mené par Messi, Di Maria, Agüero et Higuaín. De même les occasions viennent pour les deux camps : quand l’Albiceleste butte face a Haghighi, Ghoochanneijhad se heurte à un très bon Sergio Romero. Mais dans les dernières minutes, Messi exprime son talent et, d’une frappe superbement bien enroulé, ouvre le score dans les arrêts de jeu. L’Argentine poussive gagne mais inquiète[1].
À Porto Alegre, les argentins (déjà qualifiés) affrontent le Nigeria pour la 4ème fois de l’histoire en Coupe du monde. Le calme d’être déjà en huitièmes de finales n’influe pas l’Albiceleste qui ouvre le score dès la 3ème minute par l’intermédiaire de La Pulga. Mais une minute après le Nigeria égalise d’une superbe frappe de Musa. Par la suite Vincent Enyeama se montre excellent. Mais le portier du LOSC est battu juste avant la mi-temps par un coup franc de Lionel Messi. Dès l’entame de la seconde mi-temps, Musa se fend dans une défense argentine endormie et marque lui aussi un doublé. 4 minutes plus tard, l’Argentine reprend encore l’avantage par l’intermédiaire de Marcos Rojo. Le score n’évoluera, l’Argentine gagne en montrant enfin de belles choses.