En compagnie de nombreux collègues de travail, il refuse la fermeture de l'usine Continental de Clairoix annoncée le dans le cadre d'une délocalisation[1], et engage une lutte radicale au cours de laquelle il est poursuivi pour faits de dégradation dans la sous-préfecture de Compiègne[2].
Le , Xavier Mathieu est condamné à 4 000 euros d'amende pour ces faits qu'il ne reconnait pas. Il est jugé une seconde fois le au tribunal de Compiègne pour avoir refusé le prélèvement de ses empreintes génétiques. Il est relaxé dans un premier temps car le tribunal juge la prise d'ADN disproportionnée pour une affaire de dégradation, mais le parquet fait appel ; la cour d'appel d'Amiens le condamne à 1 200 euros d'amende supplémentaires le .
Parcours cinématographique
Le réalisateur Cédric Klapisch le repère dans un débat de l'émission de télévision Mots croisés et le fait tourner en 2010, dans un rôle de syndicaliste, dans son film Ma part du gâteau, qui sort en 2011. La même année, il fait ses débuts au théâtre avec la Compagnie Jolie Môme et joue dans Inflammable, une pièce de Thierry Gatinet, au théâtre de La Belle Étoile à Saint-Denis. Il entame alors sa reconversion en tant que comédien.