Ce congrès extraordinaire est convoqué à la suite d’une mauvaise séquence électorale pour le parti[1].
Textes soumis aux votes des communistes
Les 2 et , le conseil national adopte une proposition de base commune de la direction du parti, intitulé « Le communisme est la question du XXIe siècle ». Ce texte est néanmoins déjà contesté, il n'obtient que 50 voix sur 90[2].
Le texte alternatif 1, « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme », autour d'Elsa Faucillon et de Stéphane Peu, appelle au rapprochement avec La France insoumise ;
Le texte alternatif 2, « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle », résultant d'une coalition entre diverses personnalités de la section économie du PCF, du député André Chassaigne et du réseau Faire Vivre et Renforcer le PCF, vise à réaffirmer l'identité du PCF, tout en se distançant de La France insoumise ;
Le texte alternatif 3, « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes », est proposé par les « marxistes orthodoxes », autour d'Emmanuel Dang Tran, qui avait soutenu un texte alternatif du même nom au précédent congrès.
« Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » Texte alternatif 2
12 719
42,14 %
« Le communisme est la question du XXIe siècle » Proposition de base commune adoptée par le Conseil national
11 467
38,00 %
« Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » Texte alternatif 1
3 607
11,95 %
« PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » Texte alternatif 3
2 387
7,91 %
Inscrits
49 231
-
Votants
30 841
62,65 %
Blancs ou nuls
661
2,14 %
Suffrages exprimés
30 180
La plate-forme gagnante est celle soutenue par les députés communistes André Chassaigne et Fabien Roussel. La base commune proposée par la direction sortante du Parti communiste français, emmenée par Pierre Laurent, est mise en minorité : c'est la première fois de son histoire que le PCF voit sa direction mise en minorité[5],[6]. Cette situation fragilise la position de Pierre Laurent en vue de l'élection du secrétaire national[7],[8],[9].
Élection du secrétaire national
L'élection du secrétaire national se tient le , au cours du congrès. La liste dirigée par Fabien Roussel est adoptée par les délégués par 442 voix sur 569, pour 127 bulletins blancs ou nuls[10],[11].