Elle fait suite à la 25e législature, où le Parti de la justice et du développement (AKP), pour la première fois depuis 2002, est mis en situation de minorité. Un gouvernement de coalition n'ayant pas été constitué avec les autres groupes parlementaires, Recep Tayyip Erdoğan dissout l'assemblée et convoque des élections législatives anticipées en .
La 26e législature commence à siéger sous le gouvernement Davutoğlu II, dont la démission a été remise, selon l'article 114, par Ahmet Davutoğlu à Recep Tayyip Erdoğan. Chargé de la tenue des élections législatives comme défini dans l’article 114 de la Constitution de 1982, ce gouvernement provisoire n'a pas requis de vote de confiance de la part de la 25e législature. Il est dans sa quasi-totalité composé de personnalités formellement rattachées à l'AKP ou proche de lui.
Les élections se sont tenues dans un climat particulièrement violent, en raison de la reprise du conflit kurde notamment dans le sud-est de pays, et de plusieurs attentats dont celui d'Ankara qui s'est produit trois semaines avant l'élection.
L'AKP, qui a obtenu près de 49,5 % des suffrages exprimés, retrouve la majorité absolue des sièges du parlement, sans pour autant avoir atteint les deux tiers requis pour rendre possibles les réformes constitutionnelles voulues par Recep Tayyip Erdoğan, qui visent à faire évoluer les institutions vers un régime présidentiel.
La 26e législature prend fin le . Elle est suivie par la 27e législature, élue le .
Les députés des différents groupes sont répartis dans l'assemblée en fonction de leur taille, dans cet ordre, de gauche à droite : AKP, CHP, HDP et MHP[1].
La composition politique de l'assemblée est la suivante[6],[7] :