: représentation à Mons dans le comté de Hainaut d'un Mystère de la Passion, adaptation s'inspirant du mystère d'Arnoul Gréban et de celui de Jean Michel ; les livres de conduite (Abregiets) du régisseur avec les didascalies et la distribution des rôles, ainsi que l'état des frais, ont été conservés[1], ce qui permet d'en reconstituer la mise en scène et en fait l'une des représentations de mystères les mieux connues et les mieux documentées de toutes[2],[3].
- : représentation à Romans du Mystère des trois doms, pièce en moyen français d’environ 11 000 vers qui raconte la conversion puis le martyre des trois saints patrons de la ville, Séverin, Exupère, et Félicien ; le texte est conservé dans un seul manuscrit, avec le livre des comptes, qui donne de précieuses informations sur les modalités d’organisation de la représentation[4].
1548 : la Confrérie de la Passion et de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, à qui Charles IX avait accordé en 1402 le monopole de la représentation des mystères à Paris, construit à l'Hôtel de Bourgogne une salle de spectacle pour présenter des mystères. Mais le , un arrêt du Parlement de Paris lui interdit de jouer des pièces religieuses ; la confrérie obtient en échange le monopole des représentations théâtrales profanes à Paris, et loue la salle de l'Hôtel de Bourgogne aux troupes itinérantes.
1553 : représentation à Bessans en Savoie d'un Mystère de la Passion, remaniement de celui de Jean Michel[5].
1530 : Ravisius Textor, Dialogi aliquot, Paris, Regnault Chaudière ; édition posthume par deux amis de l'auteur, Henri Labbé et Nicolas Regnault, de 19 moralités, 3 farces et 2 soties[10].
1574 : Étienne Jodelle, Didon se sacrifiant, tragédie publiée dans Les oeuvres & meslanges poetiques d'Estienne Jodelle, publiés à Paris à titre posthume.
1578 : Rémy Belleau, La Reconnue, Paris, f. 110-153 du tome second des Œuvres poétiques de Remy Belleau publiées à titre posthume, Paris, Mamert Patisson.
1579 : Pierre de Larivey, Les Six premières comédies facétieuses à l'imitation des anciens Grecs, Latins & modernes Italiens. À sçavoir, Le laquais. Les esprits. Les jaloux. La vefve. Le morfondu. Les escolliers, Paris, Abel L'Angelier[14]
1580 : Adrien d'Amboise, Holoferne. Tragédie sacrée extraite de l'histoire de Judith, Paris, Abel L'Angelier, 32 f.[15]
édition à titre posthume de la comédie Les Contens d'Odet de Turnèbe, Paris, Félix Le Mangnier[16],[17].
François d'Amboise, Les Neapolitaines, comédie françoise facécieuse. Sur le subiect d'une histoire d'un Parisien, un Espagnol, & un Italien, Paris, Abel l'Angelier, 77 f.[18]
vers 1550 : Philip Henslowe, directeur de théâtre et entrepreneur de spectacles anglais, dont on conserve le journal[20] et le livre de comptes, mort le .
Jean Gracieux, dit Bruscambille pour la farce et Deslauriers pour la comédie, acteur français, auteur de prologues pour les farces qu'il joue, mort en .
: Jean Tixier de Ravisi dit Ravisius Textor, humaniste et universitaire français, auteur pour ses étudiants du Collège de Navarre à Paris de Dialogi théâtraux en latin publiés à titre posthume en 1530, né en 1492 ou 1493.
↑Gustave Cohen, Le livre de conduite du régisseur et le compte des dépenses pour le Mystère de la passion joué à Mons, Paris, Honoré Champion, coll. « Bibliothèque du XVe siècle » (no XXX), , CXXVIII-728 p..
↑Omer Jodogne, « Mystère de la Passion, de Mons », dans Robert Bossuat, Louis Pichard, Guy Raynaud de Lage, Geneviève Hasenohr, Michel Zink (dir.), Dictionnaire des lettres françaises. Moyen Âge, Paris, Fayard, , p. 1043.
↑Graham A. Runnalls, « La Passion de Mons (1501) : étude sur le texte et sur ses rapports avec la Passion d'Amiens (1500) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 80, no 4, , p. 1143-1188 (lire en ligne).
↑Paul Émile Giraud et Ulysse Chevalier, Mystère des Trois Doms joué à Romans en 1509 publié d'après le manuscrit original avec le compte de sa composition, mise en scène et représentation et des documents relatifs aux représentations théâtrales en Dauphiné du XIVe au XVIe siècle, Lyon, Auguste Brun, (lire en ligne).
↑Jacques Chocheyras, Le théâtre religieux en Savoie au XVIe siècle. Avec des fragments inédits, Genève, Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 115), XXIII-260 p., p. 159-170.
↑Richard Cooper, « Scève, Serlio et la fête », dans Maurice Scève. Le poète en quête d’un langage, Paris, coll. « Études et essais sur la Renaissance » (no 121), , p. 339-353.
↑Raymond Lebègue, « La Sophonisbe au château de Blois », dans Études sur le théâtre français, Paris, Nizet, .
↑Géralde Nakam, « À propos des Contens d'Odet de Turnèbe », Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, no 17, , p. 113-120 (lire en ligne).
↑(en) J. Payne Collier, The Diary of Philip Henslowe, from 1591 to 1609. Printed from the original manuscript preserved at Dulwich College, Londres, (lire en ligne).