« La nouvelle ville de Windsor a été créée le . Elle est issue du regroupement de la ville de Windsor et de la municipalité du village de Saint-Grégoire-de-Greenlay »[2].
Histoire
1797 : arrivée du premier colon sur le territoire de ce qui s'appelait alors Lower Brompton[3].
1852 : mise en service du tronçon du Grand Tronc passant par Windsor[4],[3].
Années 1860 : construction d'une première papeterie par William Angus et Thomas Logan, propriétaires de la Angus, Logan & Co[4].
Elle est traversée par deux rivières: la rivière Saint-François et la rivière Watopeka[10]. Elles ont marqué l'histoire et l'économie de la ville à cause des usines qui y ont été construites. La rivière Saint-François forme la frontière entre l'ancienne municipalité Saint-Grégoire-de-Greenlay et le territoire de Windsor avant la fusion.
Le territoire de la ville situé au sud de la rivière Watopeka est appelé Saint-Gabriel par les locaux, d'après le nom de l'ancienne paroisse catholique Saint-Gabriel-Lalemant.
Luc Tanguay, artiste peintre et poète né au hameau de Greenlay.
Économie
Windsor possède l'usine de pâtes et papier Domtar.
Tourisme
Une attraction touristique importante de la ville est le Parc historique de la Poudrière de Windsor. En effet, il y avait autrefois à cet endroit une usine de poudre noire. Le parc comprend des sentiers pédestres dotés de panneaux d'interprétation qui permettent d'expliquer la fonction des bâtiments de l'époque. Nous pouvons voir les vestiges de ces bâtiments. Il y a aussi un petit musée. Le parc est traversé par la rivière Watopeka.
Ce parc est un endroit intéressant pour l'ornithologie. On peut notamment y observer la Paruline des pins, grâce à la présence de nombreux Pins blancs matures.
Au mois de juin, le Festival du Papier s'y déroule[12].
Religion
Sur l'actuel territoire de la ville de Windsor, il y avait trois paroisses catholiques et autant d'églises. L'église Saint-Philippe demeure en usage pour le culte catholique, l'église Saint-Grégoire VII est devenue la salle des Chevaliers de Colomb et l'église Saint-Gabriel-Lalemant a été achetée et rénovée par le commerce Location Windsor.
Il y a aussi une ancienne église protestante. Cette charmante petite église blanche est située sur une butte près du coin des rues Principale et Du Moulin.
20 octobre 1875: arrivée du premier curé, l'abbé Joseph-Élzéar Michaud. Il le sera jusqu'en 1878.
23 août 1879: érection canonique de la paroisse Saint-Philippe par Mgr Antoine Racine.
1892-1893: construction de l'église Saint-Philippe. L'architecte est Louis Caron Junior. L'église sera améliorée et agrandie par l'architecte Jean-Baptiste Verret en 1894.
1878-1895: mandat du curé Frederick-Patrick Dignan (1844-1895) qui a fait construire l'église. Il meurt dans un accident de train en route vers le sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré[15]. La bibliothèque municipale Patrick-Dignan fut nommée en son honneur.
1929: ouverture de la mission dans le hameau de Greenlay.
30 avril 1952: érection canonique de la paroisse Saint-Gabriel-Lalemant.
1952-1953: construction de l'église et du presbytère de Saint-Gabriel-Lalemant.
16 juin 1956: dédicace de l'église Saint-Philippe.
1959: construction de l'église Saint-Grégoire VII. L'architecte est Albert Poulin, de Sherbrooke.
2003: dissolution de la paroisse Saint-Grégoire VII. Son territoire est annexé à celui de la paroisse Saint-Philippe. L'église et le presbytère sont vendus aux Chevaliers de Colomb.
2005: dissolution de la paroisse Saint-Gabriel-Lalemant.
Nuit du 18-19 mai 2013: incendie de l'église patrimoniale Saint-Philippe. L'incendie est d'origine criminelle.
2014: construction d'une nouvelle église Saint-Philippe et d'un nouveau presbytère.
↑ a et bGilles Baril et al., Une Église entre lacs et montagnes. Archidiocèse de Sherbrooke 1874-2010, Sherbrooke (Québec), Corporation archiépiscopale catholique romaine de Sherbrooke, , 429 p. (ISBN978-2-9811781-0-7), p. 418
↑Gilles Baril et al., Une Église entre lacs et montagnes, Sherbrooke (Québec), Corporation archiépiscopale catholique romaine de Sherbrooke, , 429 p. (ISBN978-2-9811781-0-7), p. 414-419
↑Gilles Baril et al., Une Église entre lacs et montagnes, Sherbrooke (Québec), Corporation archiépiscopale catholique romaine de Sherbrooke, , 429 p. (ISBN978-2-9811781-0-7), p. 23
↑Mgr Georges Cloutier et al., Obituaire du clergé 1874-1993, Sherbrooke (Québec), 274 p., p. 10