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Vincent Fortemps naît le [1]. Son enfance entière se déroule son dans un village du Brabant wallon[1]. C'est à l'âge de 19 ans qu'il commence une formation artistique à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles, où il suit des études d’illustration[1]. Il y fait des rencontres marquantes en la personne de Thierry Van Hasselt, Olivier et Denis Deprez[1]. Ils forment ensemble le collectif Frigoproduction, ancêtre belge du Frémok[1]. En 1999, il participe aux côtés des membres du collectif Fréon au projet Terre-Neuve de l’association Recyclart dont le but premier est de transformer la rupture urbaine provoquée par la jonction Nord-Midi avec les troisième et quatorzième panneaux d'une superficie d'environ 16 m2[2].
Vincent Fortemps dessine au crayon lithographique[3] sur du Rhodoïd qu'il gratte à la lame et autres objets. Ce crayon noir très gras ne sèche jamais entièrement, permettant à l'auteur de modifier pendant des années ses dessins en les humectant. Son projet Par les sillons, dont la réalisation a duré plus de quinze ans, prépublié en partie dans Frigorevue et Frigibox, utilise cette technique.
Par ailleurs, à la suite de sa collaboration avec François Verret sur le spectacle Chantier-Musil (entre autres), il développe un art de scène de dessin en live avec les projets Cinémécanique[4], Hoye. En 2012, il compose avec ces éléments et des réalisations en plus grand format pour une exposition au Théâtre Garonne[5] à Toulouse.
L'auteur expose régulièrement ses œuvres de manière individuelle ou collective, tant en Belgique qu'à l'étranger[6].
Par les sillons[9], Frémok, coll. « Amphigouri », Bruxelles, mai 2010 Scénario et dessin : Vincent Fortemps - Couleurs : noir et blanc - (ISBN9782350650456)
Collectifs
Match de catch à Vielsalm[10], Frémok, Bruxelles, mai 2009 Scénario et dessin : collectif dont Vincent Fortemps - Couleurs : noir et blanc - (ISBN978-2-350-65031-9), — postface : Erwin Dejasse.
↑« À Angoulême, l’expo qui met KO le regard sur le handicap », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurence Houot, « Exposition "Knock Outsider Komiks" : le mariage heureux de la BD et de l'Art Brut à Angoulême », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marie Baudet, « L'image sonore de "Mèches", la sculpturale obscurité du "Terrier" », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).