En 1999, il participe au projet Terre-Neuve de l’association Recyclart dont le but premier est de transformer la rupture urbaine provoquée par la jonction Nord-Midi avec les sixième et douzième panneaux d'une superficie d'environ 16 m2[6].
En 2002, il publie aux éditions FRMK, Le Château de Kafka, un volume de grand format de plus de 200 pages, qui est le résultat d'au moins sept ans de travail, si l’on inclut dans la genèse du projet les premières ébauches livrées dans la revue Fréon[7]. En 2006, à la faveur du spectacle The attendant gallery, il rencontre le comédien Miles O’Shea[8]. Tous deux avec l’aide d’Alexia de Visscher, ils créent Black book black, un projet itinérant dédié à la gravure, au noir et au livre[8]. La Commission d’aide à la bande dessinée de la Communauté française de Belgique est intéressée par la fraîcheur et l’audace graphique de la collection « Flore » (FRMK) accueillant de jeunes auteurs et participe à l’édition Blackbookblack[9].
En 2008, il publie Rembrandt, en collaboration avec Denis Deprez aux éditions Casterman. Les deux frères s’attachent à rendre certains moments de la vie du peintre à travers deux prismes : l’art et l’amour[10]. Il enrichit la collection « Flore » aux éditions Frémok en 2009 avec Lenin kino sous-titré méditation graphique[11]. La même année, il inaugure une collection de livres d’artistes avec On va tuer Adams aux éditions bruxelloises Lustre[12].
Il est impliqué dans les projets de La « S » Grand Atelier à Vielsalm qui a produit l’ouvrage collectif Match de
catch à Vielsalm en 2005[11]. Olivier Deprez travaille en collaboration avec Adolpho Avril sur un récit intitulé Après la mort, après la vie publié dans la collection « Amphigouri » aux éditions Frémok en 2014, et sur un film d’animation[11]. Il anime également le projet d’atelier artistique WREK[11].
Deprez participe également à plusieurs ouvrages collectifs : Le Cheval sans tête publié par Amok éditions en 1996, Match de catch à Vielsalm (FRMK, 2009) et Chine : regards croisés dans la collection « Écritures » aux éditions Casterman (2009), Grands Reporters - 20 histoires vraies (Les Arènes, 2012).
Via la plateforme de financement participatifUlule, il finance deux projets : Cinématogravures en 2015 et conçoit un portfolio intitulé Buildingwrek en 2019[5]. Avec ses gravures sur bois, il élabore depuis plus de vingt ans une œuvre protéiforme mélangeant l’expression plastique et l’écriture[14].
L'artiste expose ses œuvres lors d'expositions collectives tant en Belgique qu'à l'étranger[11]. Une grande exposition rétrospective Wrek, not work s'est tenue à la Bibliotheca Wittockiana en 2019-2020[15],[16].
Parallèlement, Olivier Deprez a enseigné dans plusieurs écoles supérieures d’arts graphiques[17].
Après la mort, après la vie, Frémok, coll. « Amphigouri », Bruxelles, 24 avril 2014 Scénario : Adolpho Avril - Dessin et couleurs : Olivier Deprez - (ISBN978-2-930204-75-8),
Match de catch à Vielsalm[21], Frémok, mai 2009 Scénario et dessin : collectif dont Olivier Deprez - Couleurs : noir et blanc - (ISBN978-2-350-65031-9)
Chine : regards croisés, Casterman, coll. « Écritures », Bruxelles, avril 2009 Scénario : Vivavong - Dessin : collectif dont Olivier Deprez - Couleurs : noir et blanc - (ISBN9782203015944)
↑ a et bFrançois Rissel, « Exposition Antécédents Multiples à Bruxelles : quand la BD se fait Art Contemporain. », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
Jan Baetens, « Olivier Deprez et les frontières de la bande dessinée », Relief, Utrecht Publishing & Archiving Services, no 2, , p. 381-397 (ISSN1873-5045, lire en ligne)
Olivier Deprez, Adolpho Avril, « Fumetti no 47 : Cahier bande dessinée contemporaine », Multitudes, no 47, , p. 197-200 (lire en ligne).