En 1986, naissait Vichy-Entreprendre[1] (présidé par Philippe Beaudonnet et coanimé par Bruno Pinard-Legry, chargé de mission )[2], un club d'une quarantaine de chefs d'entreprise du bassin industriel de Vichy et représentant près de 6 000 emplois, créé pour "secouer Vichy"[3].
L’association crée une ligne aérienne autofinancée à 80%, Vichy– Paris pour pallier un train qui n’arrive à Paris qu’à 10h[5] et pour faire vivre l'aéroport de Vichy qui n'a plus de ligne commerciale.
L'avion reliait 3 jours par semaine, l'aéroport de Vichy à celui de Paris-Le Bourget (Terminal d'affaires Transair), et partait de Vichy à 07h00 pour un retour à 09h50, puis à 18h00 pour un retour à 20h50 (horaires et fréquences 1989). La durée de vol était de 01h10.
Un navette gratuite desservait Le Bourget à la gare RER pour rejoindre soit le centre de Paris, soit l'aéroport international de Roissy-Charles de Gaulle.
L'avion utilisé appartenait à la "Société des Anciens Établissements Matheix" (SAEM), la plus ancienne entreprise d'électricité spécialisée dans l'équipement de bâtiments, d'usines et postes de transformation travaillant dans et en dehors de l'Hexagone, un groupe industriel implanté dans le bassin de Vichy et présidé par Alain Pelletier[6]. Le pilote était celui de la SAEM, assisté d'un copilote recruté pour cette liaison.
La cible était la clientèle d'affaires. Il fallait adhérer à l'association pour 50 francs pour pouvoir réserver une place à bord.( Un modèle emprunté à la liaison Paris-Cherbourg, pour faciliter les transports liés à la Hague et desservi par la Cie Air Atlantique.)
Les réservations pouvaient se faire via l'agence de voyages "TPN Voyages" basée à Vichy et présidée par Bernard Baylaucy[8].
Vichy Air Transport transportait environ 3 600 passagers à l'année avec un taux de remplissage de 80%[7].
↑Mail du 26/02/2021 de Mr Bruno Pinard-Legry à la suite de la lecture de l'article, le jour de sa publication.
↑« LE TROISIEME SALON DE L'IMPLANTATION D'ENTREPRISE Vichy soigne son visage La ville de l'Allier rénove son centre et restaure son patrimoine pour attirer les industriels », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )