Le , elle effectue ses premiers vols à destination de Barcelone, Berlin et Lisbonne. À partir du , la compagnie effectue des vols long-courriers. La compagnie cesse ses opérations à compter du et fusionne avec Air France.
Historique
Sa création est annoncée le [3] avec le plan de développement[4] « Trust Together »[5]. Sa création est approuvée par les pilotes d'Air France à l'issue d'un référendum organisé par le Syndicat national des pilotes de ligne, dont les résultats sont publiés le [6]. Le démarrage des lignes exploitées en son nom est prévu à l'hiver 2017.
Le , Air France annonce que cette nouvelle compagnie est baptisée Joon et débutera son activité à compter du [7],[8],[9]. Le nom Joon a été choisi pour remplacer le nom initial du projet Boost[10].
En , la jeune compagnie soulignait avoir atteint ses objectifs, en ayant « notamment réussi à ramener à l'équilibre le réseau moyen-courrier du « hub » de Roissy-CDG, déficitaire depuis de nombreuses années »[12].
Fusion avec Air France
Le , treize mois à peine après son lancement par l'ancien PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac et l'ancien directeur général d'Air France, Franck Terner, cette filiale d'Air France à coûts inférieurs par rapport à ceux de sa maison-mère, est enterrée[13].
Air France précise avoir « décidé de lancer un projet portant sur l'avenir de la marque Joon et l'intégration des salariés et des avions de Joon au sein d'Air France », une décision qui « intervient en parallèle à la conclusion d'un accord entre la direction et les personnels navigants commerciaux (PNC) sur leurs conditions de travail[14] ». La fusion doit avoir lieu au début de l'été 2019. La compagnie précise que tous les vols Joon pour lesquels des billets ont déjà été vendus ou sont encore proposés à la vente seraient assurés par Joon jusqu'à la finalisation du projet puis repris par Air France[15]. Les A320 et A321 seront progressivement réintégrés à Air France après peinture pour passage à la livrée Air France, et les A340.
La maison mère explique que la marque a été « dès le départ difficilement comprise par les clients, par les salariés, par les marchés, par les investisseurs[16] ».
Modèle économique
Cette compagnie à prix moins chers était déployée sur les destinations moyen et long-courrier déficitaires. Elle était dotée de 28 appareils, exploités par du personnel sous contrat de travail Boost[17], à l'exception des pilotes qui étaient sous contrat de travail Air France. Ces destinations représentent 35 % des lignes desservies par Air France[18].
À partir du , Joon ouvre ses premières lignes vers Barcelone, Berlin, Porto et Lisbonne, avec des billets à partir de 39 €[20]. À compter du , Joon proposera des vols vers Rome, Naples, Oslo et Istanbul. Les deux premières destinations long-courriers seront Fortaleza et Mahé puis s'ajouteront Le Caire (Égypte), Téhéran (Iran), Le Cap (Afrique su Sud) et Bombay (Inde). Depuis le 4 aout 2018, Joon dessert également Saint Martin et jusqu'au . Air France utilisant habituellement un A330-200 (208 sièges) sur cette destination a préféré un A340 (278 sièges) de Joon sur cette période, utilisant ainsi Joon pour la première fois comme réponse face à la hausse de la demande[21].
Flotte Historique
Joon devait atteindre une flotte de 18 Airbus A320 et 10 long-courriers d'ici 2020.
Avant absorption de Joon par Air France, l'évolution prévisionnelle de la flotte était comme indiquée dans le tableau ci-dessous. Finalement, le niveau prévu pour l'été 2019 ne sera jamais atteint. Au moment de l'annonce de la disparition de Joon, la compagnie dispose de dix-sept appareils[2].
Développement prévisionnel de la flotte (2017-2021)[22]
↑Florian Guillemin, « Trust Together : un coup de "Boost" signé Air France sur le long-courrier », Voyages d'affaires, (lire en ligne, consulté le )
↑Valérie Collet, « Projet Boost: la lettre du patron d'Air France pour convaincre les pilotes », Le Figaro, (ISSN0182-5852, lire en ligne, consulté le )
↑Valérie Collet, « «Boost», l'arme de reconquête d'Air France », Le Figaro, (ISSN0182-5852, lire en ligne, consulté le )
↑Keren Lentschner, « Les pilotes d'Air France ont approuvé Boost, la filiale low-cost », Le Figaro, (ISSN0182-5852, lire en ligne, consulté le )
↑« Joon, la nouvelle compagnie low-cost d'Air France, propose Barcelone à 39€ », leparisien.fr, 2017-09-26cest08:57:59+02:00 (lire en ligne, consulté le )