Le tourisme au Sénégal est la seconde source de revenus du pays après la pêche. En 2018, il représente 6 % du P.I.B. du Sénégal et génère près de 100 000 emplois[1],[2].
Le Sénégal dispose d'importants atouts sur le marché régional et international, mais son industrie touristique connaît des difficultés. Le pays doit faire face à la concurrence de nouvelles destinations telles que la Mauritanie ou les îles du Cap-Vert.
Cet article traite du tourisme comme secteur économique et phénomène socioculturel.
Histoire
On ne peut guère assimiler à des touristes les premiers navigateurs et les explorateurs qui s'aventurent dans la contrée, ou du moins le long de ses côtes ; leurs récits, du XVe siècle au XVIIIe siècle, ne manquent pas d'intérêt[3].
À titre d'exemple, le botaniste français Michel Adanson voyage au Sénégal à ses frais de 1748 à 1754, et en rapporte un nombre considérable de descriptions d'espèces animales et végétales ; il y fait également de nombreuses observations géographiques et ethnographiques. C'est à lui que le baobab, emblème du Sénégal, doit son nom, Adansonia digitata.
Grâce à Faidherbe, Pinet-Laprade ou Gallieni, et avec la création de l'Afrique-Occidentale française (AOF) en 1895, les infrastructures locales et les moyens de transport s'améliorent. Les premiers colons se concentrent sur les îles (Gorée) et les côtes ; il est désormais possible de pénétrer à l'intérieur du pays. Alors que la ligne Dakar-Saint-Louis – la première voie ferrée – relie déjà la capitale au nord du pays, la mise en service du chemin de fer du Dakar-Niger ouvre de nouvelles perspectives. De confortables navires relient presque chaque semaine Marseille et Bordeaux au port de Dakar, à Conakry ou à Cotonou. Au début du XXe siècle, les transports aériens se banalisent, et des autocars peuvent traverser le désert.
Le Touring-Club de France organise des caravanes, et dans les années 1930 un syndicat d'initiative est créé à Dakar. L'AOF devient une destination envisageable, voire une destination à la mode. Les brochures vantent ces paysages neufs, la diversité des peuples « véritable damier ethnographique », la saveur des tams-tams, ainsi qu'une faune abondante à portée de fusil. Un numéro spécial de L'Illustration, consacré à « L'œuvre de la France en Afrique occidentale », décrit en 1936 « l'inexprimable et inépuisable attrait » de cette « nature ardente », inquiétante hier, mais accueillante aujourd'hui. Tout semble devenu facile : « En fait, l'AOF est la banlieue tropicale de l'Europe. »[4]. Et, de citer les propos d'un grand voyageur américain : « Mais votre Afrique, c'est tout l'Orient de la Bible. Quelque chose que nous n'avons pas. Quelque chose que l'on n'a pas déjà vu. »
La Seconde Guerre mondiale freine cet engouement, mais, au moment des indépendances, le Sénégal reste le seul pays à vocation touristique de la sous-région. Sa stabilité politique consolide cette position privilégiée. Au début des années 1970, l'État met en place une politique de développement du secteur, matérialisée notamment par la construction de plusieurs établissements hôteliers de grand standing. En 1973, le Club Méditerranée ouvre un premier village de vacances à Cap Skirring. La Casamance innove aussi avec les premiers campements villageois. Séduits par ces nouvelles possibilités en bord de mer, Européens et Américains affluent. Dans les années 1980, le tourisme est porteur d'immenses espoirs et l'on escompte alors le million de visiteurs annuels.
La déception est au rendez-vous[style à revoir], car d'autres destinations apparaissent et le tourisme balnéaire ne détient plus le monopole des motivations. De même que le Sénégal a parfois profité des troubles au Maroc ou en Égypte, il a à son tour été privé de l'une de ses meilleures cartes pendant les quelques années du conflit en Casamance. Cette éclipse a profité indirectement à Saint-Louis qui a connu un véritable boum touristique[5] dans les années 1990, profitant d'un engouement croissant pour la découverte de la nature et le tourisme culturel. Pendant que la Casamance perdait 16,9 % d'arrivées de 1999 à 2000, Saint-Louis accueillait 37,2 % de touristes supplémentaires. Depuis le cessez-le-feu de 2004, la verte contrée a retrouvé le sourire[style à revoir].
Après l'envolée spectaculaire des années 1980, les chiffres du tourisme ont donc marqué le pas.[style à revoir] La durée des séjours est courte (à peine 4 jours en moyenne), le taux d'occupation des infrastructures d'hébergement – plus nombreuses – a diminué[6] et le taux de retour est particulièrement faible pour le Sénégal. Les visites sont très inégalement réparties dans l'année et concentrées pour l'essentiel sur la façade atlantique. Il est vrai que, faute d'un véritable réseau ferroviaire et de routes en bon état, il est malaisé d'atteindre l'est du pays. Une étude[7] couvrant la période 1972-2003 a montré que le Sénégal était considéré comme une destination intermédiaire ou de seconds choix par les touristes, que les variables relatives aux prix affectaient négativement la demande et que les capacités d'hébergement la favorisaient. En revanche, le niveau de revenu des vacanciers ne constituerait pas un facteur déterminant. De fait, en 2006-2007, on a observé une baisse de l'ordre de 15 à 20 % des arrivées pendant la basse saison.
Les professionnels du secteur ont analysé cette situation et identifié plusieurs causes[8] notamment, le coût des facteurs de production (eau, électricité), le vieillissement du parc hôtelier et la trop faible promotion de cette destination dotée de nombreux atouts.
Des efforts ont été faits pour améliorer le réseau routier et désengorger la capitale, notamment grâce à la création du site de Diamniadio. Pour rassurer les visiteurs, il était également nécessaire d'assurer leur sécurité et leur tranquillité dans quelques hauts lieux tels que le marché Sandaga de Dakar-Plateau ou le Lac Rose. Sans aller aussi loin que l'antihéros du roman d'Aminata Sow Fall, La Grève des bàttu[9], le gouvernement a cependant annoncé la création d'une police touristique. L'Agence sénégalaise de promotion du tourisme dotée de 2 milliards de Francs CFA (3 millions d'euros) a été lancée pour aider au développement du secteur. Un nouvel aéroport, l'aéroport international Blaise Diagne, a été inauguré en 2017.
En 2012, le plan Sénégal émergent fait une belle part au développement du tourisme[style à revoir]. Une ligne maritime « Dakar - Ziguinchor » permet notamment d'améliorer le volume du tourisme en Casamance[1].La Casamance a été érigée en zone touristique d'intérêt national.[style à revoir]
L'État espère désormais accueillir 3 millions de touristes à l'horizon 2023 contre 1,5 million en 2018[10]. Après la disparition de la crainte d'Ebola et l'absence d'attaques terroristes, la situation s'est améliorée grâce à la suppression du visa d'entrée, la baisse de 50 % des taxes aéroportuaires et la baisse du taux de TVA ramené de 18 % à 10 % grâce au Plan Sénégal émergent. La création de nouveaux sites tels que Pointe-Sarène devrait également contribuer au développement touristique.
Un tourisme aux multiples facettes
Plages et sports nautiques
Le séjour type consiste en une semaine de séjour dans un club de vacances ou un hôtel le plus souvent situé sur la Petite-Côte. Saly figure en tête du palmarès, mais d'autres localités sont également très prisées, telles que Toubab Dialo, M'bour, Somone, Nianing ou Mbodiène.
Dans les îles du Sine-Saloum, par exemple, à Mar Lodj ou à Niodior, les campements, rudimentaires ou plus luxueux, offrent la quiétude espérée, à peine troublée par les cris d'oiseaux.
Dakar – et notamment le quartier de Dakar-Plateau – joue le rôle de capitale et de grande métropole moderne de l'Afrique de l'Ouest. Elle accueille chaque année de nombreux congrès, salons professionnels, colloques universitaires et rencontres panafricaines ou internationales, dont la Biennale de Dakar consacrée à l'art contemporain, et le Rallye Dakar. Ce tourisme d'affaires bénéficie d'infrastructures significatives, telles que le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), situé à proximité de l'aéroport international Léopold Sédar Senghor, ou l'hôtel Le Méridien, sur la pointe des Almadies, qui est doté de son propre Palais des Congrès, la foire de l'élevage.
Quoique disposant généralement de peu de temps, les hommes d'affaires et les participants aux diverses manifestations peuvent profiter de la mer et du soleil, ou consacrer une demi-journée à l'île de Gorée toute proche.
Découverte du patrimoine
Le tourisme culturel constitue l'une des autres motivations du voyageur, même si le Sénégal dispose de peu de vestiges monumentaux.
Le tourisme intéressé dans la préhistoire tient à visiter les cercles mégalithiques de Wassu, situés à la frontière sénégalo-gambienne.
En revanche, la période coloniale a laissé son empreinte en de multiples endroits. Les hauts lieux en la matière sont l'île de Gorée et Saint-Louis. On trouve également quelques maisons de style colonial à Rufisque, près de Dakar, et à Ziguinchor, ville de la Casamance.
Parmi les constructions plus récentes, les cases à impluvium d'Affiniam, d'Enampore ou de Séléki en Casamance sont dignes d'intérêt, de même que les maisons à étages en banco de Mlomp, classées par les Monuments historiques. L'île de Karabane associe plages et vestiges coloniaux.
La plupart des musées se trouvent à Dakar, dont le Musée Théodore Monod d'Art africain, tandis que le Musée historique du Sénégal se situe à Gorée. Les amateurs de tapisseries se rendent aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs de Thiès. L'art contemporain trouve sa place à la Biennale, au Village des Arts et dans les galeries de la capitale, tandis que plusieurs villages casamançais, tels que Mlomp, Boucotte Diola ou Diembéring, ont aménagé en plein air des musées présentant les traditions diolas. Dans la région des ÎÏes du Saloum, Djilor Djidiack, le village natal de feu le président Léopold Sédar Senghor, abrite le Musée d'Art et d'Histoires des Cultures d'Afrique de l'Ouest (MAHICAO) qui présente une importante collection d'art africain).
Aux États-Unis, des agences proposent aux touristes noirs américains des « Black-History Tours » [13] qui leur permettront d'aller se recueillir sur la terre de leurs ancêtres et de méditer sur leur destin tragique. Les touristes américains sont peu nombreux hors de l'île.
Léopold Senghor a sans doute pressenti les retombées d'un tel engouement lorsque, dès 1967, il remercie le Conservateur Joseph Ndiaye pour son éloquence et sa « contribution efficace au développement culturel et touristique du Sénégal ».[14]
Parmi les lieux de pèlerinage catholiques, le sanctuaire Notre-Dame de la Délivrande de Popenguine et le petit séminaire Saint-Joseph de Ngazobil figurent parmi les plus connus. La cathédrale de Dakar, l'église de Fadiouth et surtout l'abbaye de Keur Moussa, célèbre pour ses messes dominicales chantées, accompagnées à la kora, sont prisées des voyageurs.
Rites d'initiation et cérémonies animistes chez les Diolas de Casamance, chez les Bédiks ou les Bassaris dans le sud-est du pays, suscitent un intérêt grandissant. Les voyagistes les proposent parfois dans leurs catalogues, mais les difficultés d'accès et le caractère aléatoire des dates préservent encore ces populations d'incursions trop fréquentes.
Tourisme sexuel
Le tourisme sexuel est un sujet longtemps resté tabou au Sénégal. Néanmoins, le gouvernement prend quelques mesures draconiennes et en 2002 un Observatoire pour la protection des enfants contre les abus et l'exploitation sexuelle, « Avenir de l'Enfant » (ADE), est mis en place à M'bour par une ONG sénégalaise.
Une prise de conscience s'est effectuée lorsqu'en 2003 la chaîne de télévision française M6, dans le cadre de l'émission Ça me révolte[15],[16], a diffusé un reportage centré sur la station balnéaire de Saly, contribuant à alerter l'opinion internationale qui, jusque-là, situait le tourisme sexuel principalement sur le continent asiatique.
À ces pratiques condamnées par la loi, il faut ajouter d'autres phénomènes de société, comme les mariages entre Occidentaux d'âge mûr – des deux sexes – et jeunes ressortissant(e)s locaux[17].Ce thème a été porté à l'écran dans le film réalisé par Laurent Cantet et interprété par Charlotte Rampling, Vers le sud. Certes, dans ce cas, l'action est située en Haïti, mais des situations semblables sont observées au Sénégal, et peut-être encore davantage en Gambie. Cure de jouvence pour les un(e)s, espoir d'un visa et d'une vie meilleure pour les autres, l'aventure réserve souvent quelques désillusions.
La nature : de la chasse à l'écotourisme
La période coloniale a probablement encouragé, ou du moins toléré, chez les Occidentaux séjournant en Afrique des comportements prédateurs, qu'il s'agisse de la chasse ou de la collecte d'objets rituels, voire de crânes de griots. L'heure n'était pas encore aux préoccupations environnementales et ces vastes territoires vierges ne semblaient guère vulnérables. Dans l'intervalle, une prise de conscience a eu lieu et nombre de touristes sont désormais soucieux d'aligner leurs vacances sur leur démarche à la ville. Ils sont donc fort intéressés par les six parcs nationaux – le Parc national des oiseaux du Djoudj et celui du Niokolo-Koba sont parmi les plus connus – et les nombreuses réserves naturelles que compte le pays. Observer les oiseaux, explorer les bolongs, comprendre l'écosystème de la mangrove, réfléchir sur les effets du réchauffement climatique en pays sahélien, l'érosion du littoral ou l'économie de l'arachide, et le faire éventuellement en compagnie de guides expérimentés, voilà des activités qui l'emportent de plus en plus souvent sur les joies de la baignade ou s'y ajoutent.
Au respect de la nature répond celui des populations. Il ne s'agit plus de porter sur les habitants de ces contrées un regard d'entomologiste, voire d'ethnologue, mais de les connaître en tant qu'êtres humains, de vivre quelques jours dans leurs communautés, tout en sachant que ce séjour participe à l'économie locale. Tourisme équitable, tourisme éthique, tourisme responsable, volontourisme figurent parmi les labels de cette nouvelle forme de découverte, initiée dès les années 1970 en Casamance où les premiers campements villageois autogérés furent créés[18]. Cette formule séduit tout particulièrement les Français, mais également les Espagnols et quelques Américains.
↑Taux d'occupation de 50 % en 1980, de 37,5 % en 1990 et de 35,4 % en 2001, selon des chiffres cités par Christian Saglio, op. cit., p. 324
↑Mamadou Daff, Analyse des déterminants de la demande touristique au Sénégal, 2005
↑« Promotion du tourisme : les professionnels exigent plus de moyens » (article de Mamadou Sy dans Le Soleil du 7 août 2007)
↑Dans ce roman satirique de 1979, un ministre décide d'expulser de la ville tous les mendiants, car ils pourraient nuire à l'expansion du tourisme. Ceux-ci décident alors de se mettre en grève et désorganisent bientôt la cité.
↑« Échanges économico-sexuels entre jeunes hommes sénégalais et touristes européennes au Sénégal : une prostitution masculine ? » (Christine Salomon (INSERM), Compte-rendu scientifique d'étape, décembre 2005) [2]
↑Thierry Leclère, « Ils voyagent en solidaire », Télérama, n° 3005, 15 août 2007, p. 16-18 (tourisme solidaire dans le Sine-Saloum et en Casamance)[3]
Voir aussi
Bibliographie
Récits de voyages anciens
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André Charles, marquis de La Jaille, Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, avec des notes jusqu’à l’an X par P. Labarthe, Paris, Denter, 1802
Anne Raffenel, Voyage dans l'Afrique occidentale : comprenant l'exploration du Sénégal, depuis Saint-Louis jusqu'à la Falémé, au-delà de Bakel ; de la Falémé, depuis son embouchure jusqu'à Sansandig ; des mines d'or de Kéniéba, dans le Bambouk ; des pays de Galam, Bondou et Woolli ; et de la Gambie, depuis Baracounda jusqu'à l'océan : exécuté, en 1843 et 1844, par une commission composée de Mm. Huard-Bessinières, Jamin, Raffenel, Peyre-Ferry et Pottin-Patterson, rédigé et mis en ordre par Anne Raffenel, Paris, A. Bertrand, 1846, 512 p.
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