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Biographie
Naissance	1170; Monts Khentii
Nom dans la langue maternelle	Тэмүлэн
Famille	Bordjiguines
Père	Yesügei
Mère	Hö'elün
Fratrie	Bekhter; Belgutei; Gengis Khan; Khasar; Qatchi'oun; Temüge
Conjoint	Butu khürgen

Temülün est l'unique fille de Yesügei et d'Hö'elün, donc la sœur cadette de Gengis Khan. Elle appartient à la maison princière des Bordjiguines.

Biographie

Temülün est la fille unique de Yesügei et d'Hö'elün, née après ses frères Temüdjin (devenu Gengis Khan), Djôtchi-Qasar, Qatchi’un et Temüge^[1]^,^[2]. Le nom de Temülün, comme ceux de ses frères Temüjin et Temüge, est dérivé de la racine temür, qui signifie « fer »^[3]^,^[4]^,^[5]. Il s'agit en fait de variantes du même nom^[6], peut-être choisies parce que la famille descendrait d'une lignée de forgerons^[7].

Temülün devient orpheline très jeune et grandit avec sa mère et ses frères. Après que Temujin a grandi, elle se lie d'amitié avec Butu, un aristocrate Ikires, qui l'épouse et devient gendre impérial. On ne sait pas combien d’enfants naissent de Temülün. Elle meurt vers 1201-1202. Plus tard, la fille de Gengis Khan, Khojin Beki, devient l'épouse de Butu. Après cela, les princes Ikires épousent des princesses royales et travaillent pour le gouvernement mongol jusqu'à la fin de la dynastie Yuan^{[réf. souhaitée]}.

En 1321, sur ordre du Gegeen Khan, Temülün Changuo est honorée du titre posthume de princesse (昌国大長公主), tel qu'enregistré dans le livre 109 du Yuan Shi au début du chapitre sur la princesse Changuo. La raison du nom de princesse Chang Guo est que pendant la dynastie Yuan, le seigneur de la province d'Ikires a le titre de Chang Wang (昌王), donc leurs princesses sont appelées par le titre chinois de princesse Chang Guo^{[réf. souhaitée]}.

Généalogie ascendante

Ascendance de Temulun^[2]^,^[8]

32. Baishinkhur Dogshin
(v.1045 - av.1100)

16. Tumbinai Khan
(v.1065 - v.1127) Khan des mongoles (v.1100)

33. Ne

8. Khaboul Khan
(v.1085 - 1147) Khagan (1127?)

34. N

17. Ne

35. Ne

4. Bartan Baatar
(v.1105 - 1161) Khan des mongoles (1147)

36. N

18. N

37. ?

9. Ne

38. ?

19. ?

39. ?

2. Yesügei
(v.1134 - 1171)

40. N

20. N

41. Ne

10. N

42. N

21. Ne

43. Ne

5. Ne

44. N

22. N

45. Ne

11. Ne

46. ?

23. Ne

47. ?

1. Temulun
(v.1171 - 1201/2)

48. N

24. N

49. ?

12. N

50. ?

25. ?

51. ?

6. N

52. ?

26. ?

53. ?

13. Ne

54. ?

27. ?

55. ?

3. Hö'elün
(v.1140 - 1221)

56. N

28. N

57. Ne

14. N

58. ?

29. Ne

59. ?

7. Ne

60. ?

30. ?

61. ?

15. Ne

62. ?

31. ?

63. ?

Notes et références

↑ Jean-Paul Roux, Histoire de l'Empire mongol, Paris, Fayard, 1993, 597 p. (ISBN 978-2-213-03164-4), p. 61.
↑ ^{a et b} (en) Bruno de Nicola, Women in Mongol Iran : The Khatuns, 1206-1335, Edinburgh, Edinburgh University Press, 2017 (ISBN 978-1-4744-1547-7, DOI 10.26530/oapen_627004, lire en ligne), p. 46.
↑ (en) Larry W. Moses, « Naming Patterns Among the Mongols », Mongolian Studies, vol. 11,‎ 1988, p. 25–34 (ISSN 0190-3667, lire en ligne, consulté le 18 avril 2024).
↑ (it) Cesare Emiliani, « The Veltro and the Cinquecento diece e cinque », Dante Studies, with the Annual Report of the Dante Society, n^o 111,‎ 1993, p. 149–152 (ISSN 0070-2862, lire en ligne, consulté le 22 novembre 2024).
↑ Marie-Lise Beffa, « Les noms dans l'Histoire secrète des Mongols. Un corpus pour l'analyse ethnolinguistique », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, vol. 27, n^o 1,‎ 1996, p. 211–220 (DOI 10.3406/emong.1996.1094, lire en ligne, consulté le 22 novembre 2024).
↑ Lajos Bese, « Sur les anciens noms de personne mongols », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, vol. 5, n^o 1,‎ 1974, p. 91–96 (DOI 10.3406/emong.1974.915, lire en ligne, consulté le 22 novembre 2024).
↑ Arnaud Blin, Les conquérants de la steppe : d'Attila au khanat de Crimée, V^e – XVIII^e siècle, Paris, Passés composés, 2021 (ISBN 978-2-37933-111-4), p. 134.
↑ Simon Berger, "Une armée en guise de peuple" : La structure militaire de l'organisation politique et sociale des nomades eurasiatiques à travers l'exemple mongol médiéval (Thèse de doctorat en histoire de l'EHESS), 12 décembre 2022 (lire en ligne).