Le sport adapté rassemble l'ensemble des activités physiques et sportives pour les personnes présentant une déficience intellectuelle (handicap mental) ou un trouble psychique.
Les camps Shriver sont à nouveau organisés lors des été 1963, 1964, 1965, 1966 et 1967. En 1967, les camps sont suivis par 7 000 enfants[2].
En mars 1965, Eunice Kennedy Shriver appelle à la mise en place d'un programme national d'éducation physique pour les personnes ayant une déficience intellectuelle. Le plan prévoit un tournoi national de compétitions athlétiques, en commençant par le niveau local[2].
Les premiers International Special Olympics Summer Games se tiennent en juillet 1968 dans le stade Soldier Field à Chicago (États-Unis)[2],[1]. La cérémonie d'ouverture comprend un coureur adolescent portant une torche pour allumer une « John F. Kennedy Flame of Hope » (flamme de l'espoir John F. Kennedy) de 45 pieds) de haut (13,72 m. Plus de 200 épreuves sont proposées. Eunice Kennedy Shriver promet que d'autres jeux seront organisés en 1970 et tous les deux ans dans le cadre[2].
Eunice Kennedy Shriver, mariée à Sargent Shriver, ambassadeur des États-Unis en France de 1968 à 1970, développe à Paris les premières méthodes d'entraînement d'activités physiques et sportives pour handicapés mentaux[4].
Les deuxièmes Jeux olympiques spéciaux d'été se déroulent en août 1970 à Chicago avec la participation de 1 500 athlètes venus des 50 états américains, de Porto Rico, du Canada et de la France[5].
La Fédération internationale des sports pour les personnes handicapées mentales (INAS-FMH) est créée en 1986 aux Pays-Bas[4],[6],[7].
En 1989, les premiers World Games for Athletes with an Intellectual Disability (Jeux mondiaux pour les athlètes présentant un handicap intellectuel) organisés par l'INAS-FMH se tiennent à Härnösand en Suède[6].
En 2000, un programme plus important d'athlétisme, de natation, de basket-ball masculin et de tennis de table est inclus aux Jeux paralympiques à Sydney. Cependant, les actions malhonnêtes de l'équipe de basket-ball espagnole ont un impact dévastateur sur le sport adapté et les handicapés mentaux sont exclus des Jeux paralympiques suivants à Athènes en 2004, le Comité international paralympique considérant qu'il est trop difficile de déterminer le niveau de handicap des athlètes déficients intellectuels[6],[8].
En juillet 2004, les premiers Global Games se déroulent à Bollnäs en Suède, avec plus de 1 000 athlètes venus du monde entier[6],[9]. En juin 2009, les deuxièmes se déroulent à Liberec, en Tchéquie et les troisièmes se déroulent en septembre-octobre 2011 à Loano, en Italie[9].
Après 12 ans d'absence, en 2012, les athlètes présentant une déficience intellectuelle reviennent sur la scène paralympique à Londres en athlétisme, en natation et en tennis de table[6].
En septembre 2015, les quatrièmes Global Games se déroulent à Quito, en Équateur[9].
En 2016, aux Jeux paralympiques de Rio, les sports participants sont les mêmes qu'en 2012.
Les sports adaptés ont été pratiqués en compétition pour la première fois en 1968 à l'occasion des Jeux olympiques spéciaux. Ils ont été introduits aux jeux paralympiques en petit nombre. Suite
Les athlètes présentant une déficience intellectuelle participent pour la première fois aux Jeux paralympiques à l'occasion des Jeux de 1996 à Atlanta. 56 athlètes participent ainsi à des épreuves d'athlétisme et de natation considérés comme sports de démonstration[14]. Lors des Jeux de 2000 à Los Angeles, quatre sports sont intégrés au programme : l'athlétisme, la natation, le basket-ball et le tennis de table. Cependant, les actions malhonnêtes de l'équipe de basket-ball espagnole ont un impact dévastateur sur le sport adapté et les handicapés mentaux sont exclus des Jeux paralympiques suivants à Athènes en 2004, le Comité international paralympique considérant qu'il est trop difficile de déterminer le niveau de handicap des athlètes déficients intellectuels[6],[8],[15].
↑Yacine Tajri, « Du sport pour les personnes handicapées mentales (1962-1983) : des préoccupations américaines à la constitution de la Fédération française du sport adapté (FFSA) », Sciences sociales et sport, vol. 1, no 23, , p. 129-151 (lire en ligne)