En 1985, une Spirit 101D, pourvue d'améliorations aérodynamiques, est confiée à Mauro Baldi, mais les difficultés financières poussent l'écurie à quitter la Formule 1 à l'issue de la troisième manche, disputée à Saint-Marin.
Au Grand Prix de Détroit, le motoriste de Spirit Racing, Hart, est touché par une grève des métallurgistes en Allemagne et manque de pièces de rechange. La 101 est adaptée pour intégrer un moteur V8 atmosphérique Ford-Cosworth DFV afin de participer à l'épreuve. Au volant de cette 101C, Rothengatter ne se qualifie pas pour la course[2],[3].
Pour les deux dernières manches de la saison, lors des Grands Prix d'Europe et du Portugal, Rothengatter, ne disposant plus de budget pour financer son baquet, rend sa place à Mauro Baldi. Spirit Racing envisage d'engager une seconde monoplace et de la confier au Français Pascal Fabre, mais la FISA refuse cette inscription, Fabre n'ayant pas la Super Licence et Spirit Racing n'ayant le droit de ne faire courir qu'une seule voiture en 1984[4]. La même demande est refusée pour une seconde inscription, celle de Rothengatter, au Portugal[5].
Saison 1985
En 1985, une 101D, bénéficiant d'importantes modifications aérodynamiques apportées par les douze employés de Spirit Racing, est confiée à Mauro Baldi[6]. La monoplace, auparavant intégralement blanche, se pare d'une livrée bleue, blanche et rouge pour sa dernière apparition, à Saint-Marin[7]. En effet, à l'agonie financière, Spirit Racing accepte de revendre à Toleman le contrat de fournitures de pneumatiques la liant à Pirelli[8].
Résultats en championnat du monde de Formule 1
Résultats détaillés des Spirit 101 et 101D en championnat du monde de Formule 1