Le bourg de Sonneville est aussi à 14 km au nord de Jarnac, 15 km au sud-ouest d'Aigre, 16 km au sud-est de Matha, 19 km au nord-est de Cognac et 34 km au sud-est de Saint-Jean-d'Angély[3].
La commune est traversée par la D 939, ancienne route nationale d'Angoulême à La Rochelle par Saint-Jean-d'Angély entre Rouillac et Matha, qui contourne le bourg par le sud. La D 75, route départementale transversale de moindre importance, dessert ce dernier, en direction d'Aigre au nord et Cognac et Jarnac au sud[4].
Hameaux et lieux-dits
Les principaux hameaux de la commune sont : la Fuie et le Rondail à l'est, Mortier et chez Beillard au nord, le Petit Bordeaux au sud-ouest sur la route d'Herpes, ainsi que les Renclos et la Touche qui sont des écarts[4].
Le relief est celui d'un plateau légèrement incliné vers le sud-ouest, d'une altitude moyenne relativement élevée de 130 m. Le point culminant de la commune est à une altitude de 162 m, situé sur la limite sud-est près de la Fuie. Le point le plus bas est à 68 m, situé à l'ouest sur la limite départementale après le Petit Bordeaux. Le bourg est à 100 m d'altitude[4].
Hydrographie
Aucun cours d'eau ne traverse la commune, mais son bassin versant est principalement celui du Tourtrat, qui prend sa source plus au sud-ouest, sous-affluent de la Charente par la Soloire. Au nord-est de la commune, le bassin est celui de l'Auge ou Sauvage[8], affluent de la Charente vers Marcillac-Lanville[4].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Les formes anciennes sont Sonovilla en 1151[9], Sonavilla en 1328[10], Sennonvillam[11].
L'origine du nom de Sonneville remonterait à un nom de personne germaniqueSunno auquel est apposé le suffixe-villa, ce qui correspondrait à « domaine de Sunno »[12],[13].
En 1691, les deux tiers de cette paroisse formaient une seigneurie, dite de Sonneville, relevant de la baronnie de Tourriers, et précédemment aussi de celle de Montignac. Il était dû à l'évêque d'Angoulême un hommage particulier, dont les droits consistaient en la justice haute, moyenne et basse, rentes et agriers, devoir symbolisé par une paire d'éperons dorés. Le troisième tiers était le fief du Petit-Bordeaux, possédant les trois justices et les mêmes droits, mais relevait pour une part de l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe, et pour une autre, du fief des Bouchauds, devoir symbolisé par une paire d'éperons blancs. Ce fief était en partie sur la paroisse de Neuvicq.
En 1576[Note 1], on trouve Antoine Brouard (ou Brouhard) comme seigneur de Sonneville et des Leurres. Du XVe au XVIe siècle, la seigneurie de Sonneville appartenait aux Brouard, puis elle est passée par mariage en 1599 aux Bardonin (ou Bardonnin), qui l'ont conservée jusqu'à la Révolution[15],[16].
Jusqu'au XIXe siècle, la terre assez pauvre était inculte et il y avait peu d'agriculture, puis la vigne s'est développée jusqu'à la crise du phylloxéra. Depuis, elle a été un peu reconstituée, mais au tout début du XXe siècle les agriculteurs se sont tournés vers l'élevage laitier en créant des prairies artificielles.
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était aussi desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux, la ligne d'Angoulême à Matha, appelée le Petit Rouillac[15].
La fiscalité est d'un taux de 17,24 % sur le bâti, 46,18 % sur le non bâti, et 8,88 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).
La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 230 habitants, en évolution de +10,58 % par rapport à 2008 (Charente : +0,65 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
49,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 12,6 %, 30 à 44 ans = 22,3 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 21,4 %) ;
50,5 % de femmes (0 à 14 ans = 13,3 %, 15 à 29 ans = 15,2 %, 30 à 44 ans = 20 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 31,5 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,6 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
Pyramide des âges à Sonneville en 2007 en pourcentage[21]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
2,9
90 ans ou +
1,9
3,9
75 à 89 ans
8,6
14,6
60 à 74 ans
21,0
22,3
45 à 59 ans
20,0
22,3
30 à 44 ans
20,0
12,6
15 à 29 ans
15,2
21,4
0 à 14 ans
13,3
Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[22]
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Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Saint-Pierre date du XIIe siècle et a été remaniée par la suite. Elle possède un clocher-mur. Elle contient un des rares retables en pierre du département[24]. Il est inscrit monument historique au titre objet depuis 2002, ainsi que d'autres objets liturgiques[25].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Michel Rouche, L'Aquitaine des Wisigoths aux Arabes (418-781), t. 2, Jean Touzot, , 776 p. (présentation en ligne), p. 135-136, fig.18
↑ a et bJules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 380