De haut en bas et de gauche à droite: Église Saint-Grégoire • Hôtel de ville • Pétroglyphes d’Ughtasar • Chutes de Shaki • Vorotnavank • Sisian • Mont Mets Ishkhanasar • Rivière Vorotan
Sisian ou Sissian (en arménienՍիսիան ; jusqu'en 1940Sisavan[3]), anciennement Sisakan (d'après Sisak(en)), est une ville du marz de Syunik en Arménie, au sud du pays. En 2011, elle compte 16 773 habitants.
Elle est située à 217 kilomètres de la capitale arménienne, Erevan, et à quelques kilomètres de la route reliant cette dernière à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabagh.
Entouré de sommets enneigés et traversé par le Vorotan, le site est occupé depuis au moins l'âge du bronze moyen.
Sisian est située à 217 km de la capitale arménienne, Erevan, et à 115 km de Kapan, la capitale régionale[4]. La route reliant Erevan à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabagh, passe à quelques kilomètres de là[6].
Sisian est encerclée de sommets enneigés aux pentes boisées, dont le Mets Ishkhanasar[7]. L'altitude moyenne y est de 1 600 m[4].
La ville a donné son nom au col de Sissian, haut de 2 346 mètres, qui permet de relier difficilement l'Arménie au Nakhitchevan en franchissant la chaîne du Zanguézour lorsqu'il est ouvert ; il est cependant fermé depuis plusieurs années en raison du conflit opposant l'Arménie à l'Azerbaïdjan.
Hydrographie
Sisian est située à la confluence du Vorotan, qui la coupe en deux[7], et de la rivière locale, également nommée Sisian[3]. Elle compte par ailleurs plusieurs sources minérales fraîches[7].
La ville a tiré profit pour son développement de la construction des quatre réservoirs du Vorotan, dont celui de Spandaryan, mais son économie a pâti de la crise des années 1990[4].
Sisian est connue pour l'église du VIIe siècle qui la domine, Sourp Hovhannes (« Saint-Jean »), également nommée Siouni Vank[25]. Un musée est par ailleurs localisé dans la ville, le musée d'histoire Nicolas Adontz[26].
Le site mégalithique de Zorats Karer se trouve en outre non loin de la ville[27] (3,2 km au nord), ainsi que la chute de Shaki (6 km), la plus haute chute d'eau du Petit Caucase (18 m)[16].
Église Sourp Hovhannes.
Pierres tombales en forme de bélier et khatchkars dans le Karadaran (« dépôt de pierres ») du musée.
Pour obtenir la page en anglais, cliquez en haut à droite sur « English » ; ensuite, dans le menu vertical de gauche, cliquez sur « Elections », puis sur « Head of Community » et sélectionnez la dernière élection correspondant à la communauté voulue.
↑ a et b(en) John Brady Kiesling, Rediscovering Armenia : An Archaeological/Touristic Gazetteer and Map Set for the Historical Monuments of Armenia, Erevan, , 71 p. (lire en ligne), p. 89.
↑ abcde et f(hy) « Սիսիան ք, », sur syunik.gov.am (consulté le ).
↑Moïse de Khorène (trad. Annie et Jean-Pierre Mahé), Histoire de l'Arménie, Paris, Gallimard, coll. « L'aube des peuples », , 455 p. (ISBN2-07-072904-4), p. 125-126.
↑(en) « Sisian », sur armeniainfo.am (consulté le ).
↑ ab et c(en) « Sisian », sur welcomearmenia.com (consulté le ).
↑(en) « Sisian », sur worldweatheronline.com (consulté le ).
↑(en) A. Gevorkyan et O. Khnkiyan, « The 1998 excavation campaign at the middle Bronze Age necropolis of Sisian, Armenia », dans Centro di studi micenei ed egeo-anatolici et Istituto per gli studi micenei ed egeo-anatolici, Studi micenei ed egeo-anatolici, vol. 38, 2000, p. 161-173.
↑(en) Robert H. Hewsen, Armenia: A historical Atlas, The University of Chicago Press, Chicago et Londres, 2001 (ISBN0-226-33228-4), p. 103.