Salomé (fille d'Hérodiade)

Salomé
Salomé par le Titien (1515).
Titre de noblesse
Reine consort
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
שלומית‎ ou ΣαλώμηVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Conjoints
Enfant
Aristobule (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Salomé, parfois Salomé II (en hébreu : שלומית, Shlomit ; en grec ancien : Σαλώμη, Salṓmē), est une princesse juive du Ier siècle mentionnée chez l'historiographe judéo-romain Flavius Josèphe. Fille d'Hérodiade et d'Hérode « fils d'Hérode », elle épouse en premières noces son oncle (le demi-frère de son père) Philippe II, puis Aristobule de Chalcis, roi d'Arménie Mineure[1].

Dans le Nouveau Testament, une « fille d'Hérodiade » — habituellement identifiée par la tradition chrétienne à cette Salomé — est protagoniste d'un épisode des évangiles selon Matthieu[2] et selon Marc[3] qui est semblable à un récit vétérotestamentaire et à un autre populaire, profane. Son possible aspect scandaleux le rend peu vraisemblable pour certains historiens[4] : la fille — ou la « fillette »[5] — d'Hérodiade danse devant Hérode Antipas[6] qui est son beau-père, peut-être son père[5]. Charmé, celui-ci lui accorde ce qu'elle veut. Sur le conseil de sa mère, elle réclame alors la tête de Jean Baptiste, qu'Hérode Antipas fait apporter sur un plateau.

L'enfant sans désir propre qui apparaît dans l'épisode néotestamentaire devient un personnage de tentatrice sensuelle qui inspire les artistes, particulièrement aux XIXe et XXe siècles[7].

Flavius Josèphe

La seule mention explicite de « Salomé », fille d'Hérodiade et d'Hérode fils d'Hérode (appelé Philippe dans les évangiles), se trouve dans la partie IV du chapitre V du livre XVIII des Antiquités judaïques de Flavius Josèphe[8].

Le père de Salomé, Hérode fils d'Hérode le Grand et de la fille du grand-prêtre Simon Boëthos, est appelé Philippe dans les évangiles. Certains historiens supposent donc qu'il s'appelait Hérode Philippe, alors que d'autres rejettent cette appellation en considérant les évangiles comme insuffisamment fiables. Il ne faut pas confondre ce « Philippe » avec le tétrarque de Batanée, un autre fils d'Hérode le Grand lui aussi appelé Philippe qui est le premier mari de Salomé. Mariage avec une très jeune fille qui a probablement été de très courte durée. D'après Christian-Georges Schwentzel, Salomé ne devait guère être âgée de plus de onze ou douze ans, à la mort de son premier époux[9]. Elle était probablement trop jeune pour avoir un enfant, ce qui explique pourquoi le tétrarque Philippe est mort sans héritier[9].

Hérodiade, la mère de Salomé, quitte son mari Hérode, fils d'Hérode (Hérode Boëthos ou Hérode Philippe), pour se marier avec le demi-frère de celui-ci, Hérode Antipas, qui est tétrarque de Galilée. Flavius Josèphe évoque un comportement contraire aux lois nationales, qui fait référence au fait qu'Hérodiade « s'est séparée de son mari encore vivant ». Il précise la généalogie de Salomé en ces termes :

« Quant à Hérodiade leur sœur, elle épousa Hérode, qu'Hérode le Grand avait eu de Mariamne, la fille du grand-pontife Simon ; et ils eurent pour fille Salomé, après la naissance de laquelle Hérodiade, au mépris des lois nationales, épousa, après s'être séparée de son mari encore vivant, Hérode, frère consanguin de son premier mari qui possédait la tétrarchie de Galilée. Sa fille Salomé épousa Philippe, fils d'Hérode, tétrarque de Trachonitide, et comme il mourut sans laisser d'enfants, elle épousa Aristobule fils d'Hérode, frère d'Agrippa ; elle en eut trois fils : Hérode, Agrippa, Aristobule. »

Salomé figure aussi sur trois monnaies de son deuxième mari Aristobule de Chalcis, le roi d'Arménie Mineure.

Un mariage contesté

Pour être nommé à la tête de la tétrarchie de Philippe par l'empereur, Antipas a imaginé conforter sa position en se mariant avec Hérodiade[10], la mère de Salomé. « Il se dit qu'un mariage avec Hérodiade pourrait renforcer sa prétention à obtenir un jour le titre royal de la part de l'empereur[11]. » « Partant pour Rome », là où tout se décide, Antipas passe proposer le mariage à Hérodiade, ce qu'elle s'empresse d'accepter[12],[13]. Elle décide de se séparer de son mari encore vivant[14], ce qui fait scandale dans la région dès que ce projet est révélé. Ils conviennent qu'elle cohabitera avec lui dès qu'il sera rentré de Rome[13] et surtout « qu'il répudierait la fille d'Arétas », avec laquelle Antipas était marié[15],[16].

La manœuvre semble habile car Hérodiade, descendant à la fois d'Hérode le Grand et des Hasmonéens, est d'une lignée nettement plus assurée que la sienne et une union matrimoniale pourrait renforcer la prétention d'Antipas à obtenir le titre royal de la part de l'empereur[11]. La mère de Salomé est aussi la sœur du futur Hérode Agrippa Ier[17], adversaire potentiel d'Antipas, qui d'ailleurs gagnera finalement ce combat d'influence lorsque Caligula lui donnera les territoires de l'ancienne tétrarchie de Philippe, augmenté de la principauté de Chalcis[18], avec le titre de roi de Batanée (printemps 37).

Le récit évangélique

Salomé danse pour Hérode (dessin d'Ewald Thiel (de), 1898).

Salomé n'est pas nommée dans les Évangiles, où apparaît un personnage — une fillette — identifiée comme « la fille d'Hérodiade » (ou d'« Hérodias » selon les traductions)[19].

Dans les Évangiles, Jean-Baptiste dénonce le remariage d'Hérodiade avec Hérode Antipas.

L'Évangile selon Marc (vers 68-73[20]), 6:17-28[21], indique :

« Car Hérode lui-même avait fait arrêter Jean, et l’avait fait lier en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce qu’il l’avait épousée, et que Jean lui disait : « Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère. » Hérodias était irritée contre Jean, et voulait le faire mourir. [...] Un jour propice arriva, lorsque Hérode, à l’anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands, aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée. La fille d’Hérodias [traduction alternative : « Sa fille Hérodiade »[22]] entra dans la salle ; elle dansa, et plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille [« la fillette »[23]] : « Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai. » Il ajouta avec serment : « Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume. » Étant sortie, elle dit à sa mère : « Que demanderai-je ? » Et sa mère répondit : « La tête de Jean-Baptiste. » Elle s’empressa de rentrer aussitôt vers le roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tu me donnes à l’instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. » Le roi [...] envoya sur-le-champ un garde, avec ordre d’apporter la tête de Jean-Baptiste. Le garde alla décapiter Jean dans la prison, et apporta la tête sur un plat. Il la donna à la jeune fille [« la fillette »[23]], et la jeune fille [« la fillette »[23]] la donna à sa mère. »

L'Évangile selon Matthieu (vers 80-90[24]), 14:3-11[25], indique :

« Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l’avait lié et mis en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce que Jean lui disait : « Il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme. » Il voulait le faire mourir, mais il craignait la foule, parce qu’elle regardait Jean comme un prophète. Or, lorsqu’on célébra l’anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa au milieu des convives, et plut à Hérode, de sorte qu’il promit avec serment de lui donner ce qu’elle demanderait. À l’instigation de sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. » Le roi fut attristé ; mais, à cause de ses serments et des convives, il commanda qu’on la lui donne, et il envoya décapiter Jean dans la prison. Sa tête fut apportée sur un plat, et donnée à la jeune fille, qui la porta à sa mère. »

Ce passage ne figure pas dans les autres évangiles qui sont parvenus jusqu'à nous.

Pour plusieurs auteurs, cette « séquence évangélique » évoque le livre d'Esther[26],[12]. Pour Claudine Gautier, « le récit évangélique emprunte à deux sortes de sources. Des sources vétérotestamentaires tout d’abord. Cette jeune fille à qui, parce qu’elle lui a plu au cours d’un banquet, un roi promet : « ce que tu me demanderas, je te le donnerai, jusqu’à la moitié de mon royaume » (Marc 6,23), n’est pas sans rappeler l’héroïne du livre d’Esther, à qui le roi Assuérus, séduit lui aussi au cours d’un banquet, fait mot pour mot la même promesse (Esther 5,3-6 ; 7,2). La première reçoit sur un plat la tête du Baptiste, la seconde obtient la mise à mort de Haman, le conseiller félon[27]. »

Monnaies

Monnaie d'Aristobule et Salomé.

L'effigie de Salomé figure sur trois monnaies de son mari Aristobule de Chalcis, le roi d'Arménie Mineure. Sur l'une de ces monnaies on lit ΒΑΣΙΛΕΩΣ ΑΡΙΣΤΟΒΟΥΛΟΥ « (Monnaie) du roi Aristobule ». « Au revers, figure le buste de la reine, seule image connue de Salomé. Elle est sans voile, seulement coiffée d'un diadéma dont les pans flottent à l'arrière du buste »[28]. Sur ce revers est inscrit « (Monnaie) de la reine Salomé ». « La reine est placée au même niveau que le roi avec lequel elle partage le trône[29]. » Selon Christian-Georges Schwentzel, « Cette position peut étonner : les souveraines hérodiennes sont presque absentes de la numismatique, à l'exception de Cypros, au revers d'une monnaie d'Agrippa Ier[29]. » Un second type monétaire d'Aristobule a récemment été découvert dans une collection privée, mais sur celle-ci Salomé ne figure pas[30].

Arbre généalogique

 
 
 
Cypros
 
Antipater
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Salomé
 
Mariamne[31]
 
Hérode le Grand
 
 
 
Mariamne
l'Hasmonéenne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bérénice
 
 
 
 
 
 
 
 
Aristobule IV
 
Alexandre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hérode
(Philippe)
 
 
 
 
Hérodiade
 
 
 
 
 
 
Agrippa Ier
 
Aristobule
le Mineur
 
Mariamne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mariamne[32]
 
Hérode
de Chalcis
 
Bérénice
 
Agrippa II
 
Mariamne
 
Drusilla
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Philippe
le Tétrarque
[33]
 
Salomé
 
 
Aristobule
de Chalcis
 
Bérénicien
 
 
Hyrcan
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hérode
 
Agrippa
 
Aristobule


Légendes

Selon un texte apocryphe, la Lettre d'Hérode à Pilate, Salomé mourut en passant sur un lac glacé : la glace se brisa et elle tomba jusqu'au cou dans l'eau. La glace se reforma autour de son cou, laissant apparaître sa tête comme posée sur un plateau d'argent. Cette légende se situe généralement au lac de Barbazan (Haute-Garonne), près de Saint-Bertrand de Comminges. Selon Flavius Josèphe, Hérode Antipas et Hérodiade auraient été exilés à « Lugdunum ville de Gaule », selon les Antiquités judaïques et « en Espagne » selon la Guerre des Juifs[34]. La plupart des critiques concilient ces deux données en supposant que cela correspond à l'ancienne Lugdunum Convenarum. Hérodiade elle-même apparaît dans diverses légendes pyrénéennes comme un personnage maléfique[35][réf. incomplète].

Adaptations

Peinture

L'apparition du chef de Baptiste à Salomé, par Gustave Moreau.

Au XVe siècle, le personnage de Salomé a inspiré plusieurs maîtres des écoles allemande et flamande, parmi lesquels Rogier van der Weyden, Memling et Cranach l'Ancien. L'école italienne reprend également ce thème, notamment Botticelli, Sebastiano del Piombo, le Titien, Le Caravage, Battistello Caracciolo, Guido Reni, le Guerchin ou Carlo Dolci. Certains de ces artistes, en particulier le Titien et le Caravage, consacrent plusieurs toiles à Salomé.

Au XIXe siècle, Gustave Moreau consacre lui aussi plusieurs tableaux et dessins à Salomé, entre autres Salomé dansant devant Hérode, 1876, (Los Angeles, The Armand Hammer Museum of Art & Collection), Salomé au Jardin, 1878-1885, aquarelle, (Le Caire, musée Mahmoud-Khalil), Salomé en prison et L'Apparition. De même, Aubrey Beardsley réalise plusieurs illustrations lors de la parution de la pièce d'Oscar Wilde, Salomé. Parmi les autres artistes inspirés par ce thème, on pourra citer Georges Desvallières, Gustave Doré, Henri Regnault, James Tissot, Maurycy Gottlieb, Lovis Corinth, Georges Paul Leroux, Franz von Stuck ou Gustav-Adolf Mossa.

Littérature et musique

La magicienne japonaise Shokyokusai Tenkatsu en Salomé (1915).

Si le personnage de Salomé reste une figure mineure du Nouveau Testament, sa postérité littéraire est importante. Au Moyen Âge, c'est essentiellement à des fins d'édification que la jeune fille apparaît dans les récits littéraires. Dans La légende dorée de Jacques de Voragine, par exemple, Salomé la pécheresse, qui a obtenu la tête de Jean Le Baptiste est sévèrement punie pour son acte indigne : elle meurt, soit engloutie par la terre, soit anéantie par le souffle de la bouche du saint qu'elle a fait tuer. Mais c'est essentiellement au XIXe siècle, sous l'influence allemande de Heinrich Heine, que Salomé va devenir véritablement un mythe littéraire, qui influence de nombreux auteurs. L'occurrence la plus fameuse se retrouve chez Flaubert, dans le troisième de ses contes, Hérodias. Mais la figure biblique fascina aussi Huysmans, qui évoque, au chapitre V de son roman À rebours, le célèbre tableau de Gustave Moreau, Apparition (1876).

C'est donc plutôt en fin de siècle, associé à la littérature dite décadente, que le mythe prend de la force. Parmi les figures de Salomé célèbres en littérature, il faut compter avec celle de Mallarmé dans son poème inachevé Les Noces d’Hérodiade, celle de Théodore de Banville dans son poème Hérodiade, extrait du recueil Les Princesses (1874), celle, parodique, de Jules Laforgue, dans son ouvrage Moralités légendaires. Mais c'est sans doute l'Irlandais Oscar Wilde qui donne la figure la plus fameuse du mythe, dans sa pièce Salomé : celle-ci fait décapiter Jean le Baptiste parce qu'elle en était amoureuse et fut éconduite. L'illustration fameuse de Aubrey Beardsley pour la tirade "J'ai baisé ta bouche Iokanaan", quand Salomé baise la tête coupée du Baptiste avant de la jeter dans un bassin, a fortement influencé Les Noces de Hérodiade de Stéphane Mallarmé[36].

Salomé d'Oscar Wilde.

Au cinéma, ce modèle de la Salomé éconduite qui tue Jean et le jette dans un bassin est transposé par Billy Wilder dans Boulevard du crépuscule[37].

Au XXe siècle, Apollinaire trouve dans le personnage évangélique un thème poétique majeur, tandis que Michel Leiris, dans son autobiographie L'Âge d'homme, rapproche la figure biblique de sa tante Lise, laquelle a interprété le rôle-titre dans l'opéra Salomé de Richard Strauss.

Hommage

L'astéroïde (562) Salomé, découvert en 1905, est nommé en son honneur[38].

Notes et références

  1. Mireille Hadas-Lebel, « Généalogie des Hérodiens », dans Rome, la Judée et les Juifs, éd. Picard, 2009, p. 44.
  2. Mt 14. 1-12.
  3. Mc 6. 14-29.
  4. Étienne Trocmé, L'évangile selon saint Marc, éd. Labor et Fides, 2000, p. 170.
  5. a et b Étienne Trocmé, L'évangile selon saint Marc, éd. Labor et Fides, 2000, p. 175.
  6. Habituellement considéré comme son beau-père, l'analyse textuelle de l'évangile selon Marc fait qu'on ne peut exclure que son rédacteur envisage qu'Hérode soit le père de la fillette, ce qui fait débat chez les historiens ; cf. Benoît Standaert, « Évangile selon Marc, commentaire : deuxième partie, Marc 6, 14 à 10, 52 », dans Études bibliques, n° 62, éd. J. Gabalda, 2010, p. 480.
  7. Camille Focant, Marc, Un évangile étonnant, éd. Peeters, 2006, p. 195.
  8. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, livre XVIII, V, 4 [lire en ligne].
  9. a et b Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 215.
  10. Nikkos Kokkinos, The Herodian Dynasty: Origins, Role in Society and Eclipse, Journal for the Study of the Pseudepigrapha Supplement Series, 1998, Sheffield Academic Press, Sheffield, pp. 267-268.
  11. a et b Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 216-217.
  12. a et b André Paul, « Hérodiade ou Hérodias (~17-39) », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  13. a et b Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 216.
  14. Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 217.
  15. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Livre XVIII, V, 1.
  16. Nikkos Kokkinos, in Jack Finegan, Chronos, kairos, Christos: nativity and chronological studies, éd. Jerry Vardaman & Edwin M. Yamauchi, 1989, p. 133.
  17. Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 225.
  18. Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 226.
  19. Pour certains spécialistes comme Étienne Trocmé c'est l'identification même de Salomé qui pose un problème, puisqu'ils interprètent le texte en grec de l'évangile selon Marc comme parlant d'une fille portant le même nom que sa mère: Hérodiade cf Étienne Trocmé, L'évangile selon Marc, éd. Labor et Fides, Genève, 2000, p. 172 ; Taylor, V. (1966). The gospel according to St Mark, 2nd Edition. London: Macmillan p. 310s.
  20. Raymond E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ? , Bayard, 2010, p. 169.
  21. Traduction de Louis Segond, disponible sur Wikisource.
  22. Cette traduction qui rend τῆς θυγατρὸς αὐτοῦ Ἡρῳδιάδος est selon Étienne Trocmé la plus vraisemblable ; cf. Étienne Trocmé, L'évangile selon saint Marc, éd. Labor et Fides, 2000, p. 175.
  23. a b et c Étienne Trocmé, L'évangile selon saint Marc, éd. Labor et Fides, 2000, p. 174.
  24. Raymond E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ? , Bayard, 2010, p. 214.
  25. Traduction de Louis Segond, disponible sur Wikisource.
  26. Marc, vi, cf. Esth, ii, 9 ; Marc, vi, 23, cf. Esth., v, 3.
  27. Dominique Casajus, Au sujet du livre de Claudine Gauthier: Saint Jean et Salomé. Anthropologie du banquet d’Hérode, Archives de sciences sociales des religions, n° 148, octobre-décembre 2009.
  28. Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 279.
  29. a et b Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 280.
  30. Christian-Georges Schwentzel, "Hérode le Grand", Pygmalion, Paris, 2011, p. 281.
  31. Cette Mariamne est la fille de Simon Boëthos qu'Hérode nomme Grand-prêtre juste avant le mariage.
  32. Mariamne était « fille de Joseph II (neveu d'Hérode le Grand) et d’Olympias, fille d'Hérode le Grand (Ant., XVIII, 134) » cf. S. Reinach et J. Weill E. Leroux, Guerre des Juifs, livre II, note 114.
  33. Philippe le Tétrarque appelé aussi Philippe (II) est le fils qu'Hérode le Grand a eu avec Cléopâtre de Jérusalem.
  34. « Λούγδουνον πόλιν τῆς Γαλλίας (Lugdunum ville de Gaule) » Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, XVIII, VII, 2 ; tous les manuscrits de la Guerre des Juifs (II, IX, 6) ont « Σπανίαν Ἰσπανίαν » ("en l’exilant en Espagne").
  35. Bernard Duhourcau, Guide des Pyrénées mystérieuses, Tchou, éd. 1985.
  36. Alain Lipietz, Ressusciter quand même. Le matérialisme orphique de Stéphane Mallarmé., Montreuil, éd. Le temps des cerises, , 450 p., Annexe "Sur Les Noces d'Hérodiade".
  37. Petra Dierkes-Thrun, Salome's Modernity : Oscar Wilde and the Aesthetics of Transgression, University of Michigan Press, (ISBN 978-0-472-11767-3, lire en ligne), p. 161 et ss.
  38. (en) « (562) Salome », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_563, lire en ligne), p. 58–58.

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

  • Salomé, figure biblique de la femme fatale, Éditions du CRDP de Paris (Centre régional de documentation pédagogique de l'académie de Paris), mise en ligne: , <http://crdp.ac-paris.fr/parcours/fondateurs/index.php/category/salome/>.
  • Salomé dans les collections françaises. Catalogue de l'exposition Musées de Saint-Denis, Tourcoing, Albi, Auxerre, -. (ISBN 2-901433-31-6).
  • Marc Bochet, Salomé du voilé au dévoilé, Paris, Cerf, coll. "Figures bibliques", 2007, 143 p.
  • Claudine Gauthier, Saint Jean et Salomé. Anthropologie du banquet d’Hérode, Tours, Éditions Lume, 2008, 304 p. [lire en ligne].
  • Paul-André Claudel, Salomé. Destinées imaginaires d'une figure biblique, Paris, Ellipses, coll. "Biographies et mythes historiques", 2013, 264 p. (ISBN 9782729883171).
  • Philippe Guillaut, Salomé - Variations : les danses de feu et de glace de Manoel Pimenta, Verdegasi Nitiobrigensis, 2016, (ISBN 978-2-9559460-0-8) [1]

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Septembre 1939 Nombre de jours 30 Premier jour Vendredi 1er septembre 19395e jour de la semaine 35 Dernier jour Samedi 30 septembre 19396e jour de la semaine 39 Calendrier septembre 1939 Sem Lu Ma Me Je Ve Sa Di 35 1er 2 3 36 4 5 6 7 8 9 10 37 11 12 13 14 15 16 17 38 18 19 20 21 22 23 24  39 25 26 27 28 29 30 1939 • Années 1930 • XXe siècle Mois précédent et suivant Août 1939 Octobre 1939 Septembre précédent et suivant Septembre 1938 Septembre 1940 Chronol...

 

 

Chemical compound PravadolineClinical dataATC codenoneLegal statusLegal status In general: legal Identifiers IUPAC name (4-Methoxyphenyl)-[2-methyl-1-(2-morpholin-4-ylethyl)indol-3-yl]methanone CAS Number92623-83-1 NPubChem CID56463ChemSpider50942 YUNIIP3JW662TWAChEMBLChEMBL13178 YCompTox Dashboard (EPA)DTXSID2046127 Chemical and physical dataFormulaC23H26N2O3Molar mass378.472 g·mol−13D model (JSmol)Interactive image SMILES O=C(c1ccc(OC)cc1)c2c4ccccc4n(c2C)CCN3CCOC...

Penelope Ann MillerMiller di ACE Eddie Awards 2012LahirPenelope Andrea Miller13 Januari 1964 (umur 60)Los Angeles, California, ASNama lainPenelope MillerPekerjaanAktrisTahun aktif1985–sekarangSuami/istriWill Arnett ​ ​(m. 1994; bercerai 1995)​ James Huggins ​ ​(m. 2000)​Anak2 Penelope Ann Miller (lahir Penelope Andrea Miller; lahir 13 Januari 1964), terkadang disebut sebagai Penelope Miller, a...

 

 

1999 film directed by Tim Hill Muppets from SpaceTheatrical release posterDirected byTim HillWritten by Jerry Juhl Joseph Mazzarino Ken Kaufman Produced by Brian Henson Martin G. Baker Starring Dave Goelz Steve Whitmire Bill Barretta Frank Oz Jeffrey Tambor F. Murray Abraham David Arquette Josh Charles Hollywood Hogan Ray Liotta Andie MacDowell CinematographyAlan CasoEdited by Michael A. Stevenson Richard Pearson Music byJamshied SharifiProductioncompanies Columbia Pictures[1] Jim Hen...

 

 

博里萨夫·约维奇攝於2009年 南斯拉夫社會主義聯邦共和國第12任總統任期1990年5月15日—1991年5月15日总理安特·马尔科维奇前任亚内兹·德尔诺夫舍克继任塞吉多·巴伊拉莫维奇(英语:Sejdo Bajramović) (代任)第12任不结盟运动秘书长任期1990年5月15日—1991年5月15日前任亚内兹·德尔诺夫舍克继任斯捷潘·梅西奇第3任塞尔维亚常驻南斯拉夫社会主义联邦共和国主席团代表任�...

土库曼斯坦总统土库曼斯坦国徽土库曼斯坦总统旗現任谢尔达尔·别尔德穆哈梅多夫自2022年3月19日官邸阿什哈巴德总统府(Oguzkhan Presidential Palace)機關所在地阿什哈巴德任命者直接选举任期7年,可连选连任首任萨帕尔穆拉特·尼亚佐夫设立1991年10月27日 土库曼斯坦土库曼斯坦政府与政治 国家政府 土库曼斯坦宪法 国旗 国徽 国歌 立法機關(英语:National Council of Turkmenistan) ...

 

 

2011 film directed by Suraj MappillaiTheatrical release posterDirected bySurajWritten byMayank JainBased onAttaku Yamudu Ammayiki Mogudu by A. Kodandarami ReddyProduced byNemichand JhabakHitesh JhabakStarringDhanushHansika MotwaniManisha KoiralaCinematographyS. R. Sathish KumarEdited byKishore Te.Music byMani SharmaDistributed bySun PicturesRelease date 8 April 2011 (2011-04-08) CountryIndiaLanguageTamil Mappillai (transl. Son-in-law / Bridegroom) is a 2011 Indian Tamil-l...

 

 

British epidemiologist and researcher Neil FergusonOBE FMedSciFerguson in 2018BornNeil Morris Ferguson1968 (age 55–56)Whitehaven, Cumberland, EnglandEducationLlanidloes High School[2]Alma materLady Margaret Hall, Oxford (MA)Linacre College, Oxford (DPhil)Known forMathematical modelling of the COVID-19 pandemicScientific careerFieldsEpidemiologyInstitutionsJameel InstituteMRC GIDAImperial College LondonThesisContinuous interpolations from crystalline to dynami...

Domain of microorganisms This article is about the microorganisms. For the genus, see Bacterium (genus). For other uses, see Bacteria (disambiguation). BacteriaTemporal range: Archean–Present 3500–0 Ma Pha. Proterozoic Archean Had. [1] Scanning electron micrograph of Escherichia coli rods Scientific classification Domain: BacteriaWoese et al. 1990 Phyla See § Phyla Synonyms Bacteria (Cohn 1872) Cavalier-Smith 1983 Bacteria Haeckel 1894 Bacteria Cavalier-Smith 2002 Bacte...

 

 

Pour la rue de Paris, voir Rue Jean-Pierre-Timbaud. Rue Pierre-Timbaud Le tramway T1 sur le rue Pierre-Timbaud Situation Coordonnées 48° 56′ 01″ nord, 2° 17′ 53″ est Pays France Région Île-de-France Ville Gennevilliers Début Avenue Lucien-Lanternier Fin Rond-point Pierre-Timbaud Morphologie Type Rue Histoire Anciens noms Rue Saint-Denis Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite co...

 

 

NGC 500 La galaxie lenticulaire NGC 500 Données d’observation(Époque J2000.0) Constellation Poissons Ascension droite (α) 01h 22m 39,4s[1] Déclinaison (δ) 33° 27′ 38″ [1] Magnitude apparente (V) 14,2 [2] 15,2 dans la Bande B[2] Brillance de surface 13,40 mag/am2[2] Dimensions apparentes (V) 0,8′ × 0,6′ [2] Décalage vers le rouge +0,041072 ± 0,000113 [1] Angle de position 102° [2] Localisation dans la constellation : Poissons Astromét...

  此條目介紹的是女子國家隊。关于男子國家隊,请见「西班牙國家足球隊」。 西班牙Spain绰号La Roja(紅衣軍團)[1]足球协会西班牙皇家足球協會洲际足联歐洲足球協會聯盟(UEFA)主教练蒙特塞拉特·托梅(英语:Montserrat Tomé)队长艾莉西雅·普特拉絲出场最多艾莉西雅·普特拉絲(115場)进球最多延妮菲爾·艾爾莫索(55球)FIFA代码ESPFIFA排名當前排名 1 ━ (20...

 

 

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Municipality in Innlandet, Norway Municipality in Innlandet, NorwayVågå Municipality Vågå kommuneMunicipalityVaagaa herred  (historic name)Vaage herred  (historic name) FlagCoat of armsInnlandet within NorwayVågå within InnlandetCoordinates: 61°50′55″N 9°7′16″E / 61.84861°N 9.12111°E / 61.84861; 9.12111CountryNorwayCountyInnlandetDistrictGudbrandsdalEstablished1 Jan 1838 • Created asFormannskapsdistriktAdministrative...

Collection of compositions by Johann Sebastian Bach The Musical Offering (German: Musikalisches Opfer or Das Musikalische Opfer), BWV 1079, is a collection of keyboard canons and fugues and other pieces of music by Johann Sebastian Bach, all based on a single musical theme given to him by Frederick the Great (King Frederick II of Prussia), to whom they are dedicated. They were published in September 1747. The Ricercar a 6, a six-voice fugue which is regarded as the high point of the entire wo...

 

 

Scottish mathematician and physicist (1766–1832) For other people named John Leslie, see John Leslie (disambiguation). John LeslieJohn LeslieBorn10 April 1766 (1766-04-10)Largo, FifeDied3 November 1832 (1832-11-04) (aged 66)NationalityBritishKnown forStudies of heat Leslie cubeAwardsRumford Medal (1804)Scientific careerFieldsMathematics Physics Sir John Leslie by Sir John Steell Sir John Leslie, FRSE KH (10 April 1766 – 3 November 1832) was a Scottish mathematician and...