Le 1990, Craig Patrick, directeur-général de l'équipe depuis la saison d'avant signe des contrats avec Scotty Bowman afin de l'intégrer dans le pôle développement des joueurs de la franchise et également avec Bob Johnson pour qu'il devienne le nouvel entraîneur en chef de l'équipe[2].
Johnson entraîneur de hockey depuis 1956 est alors sans poste dans la LNH depuis trois ans même si en , Patrick et Johnson commencent à discuter. Ils trouvent un accord, mais Johnson ne peut pas encore s'engager avec les Penguins en raison d'obligations en cours avec l'équipe nationale américaine. La première chose que fait Johnson une fois à la tête de l'équipe est de réaliser la préparation de la saison en altitude, dans la station de Vail dans le Colorado, station à 2 245 mètresx d'altitude. Les conditions de préparation forgent alors les bases d'une unité d'équipe et d'une mise en condition spéciale[3].
Johnson et Patrick font venir l'ancien joueur des Flames, Joe Mullen puis Gordie Roberts au début de la saison[4]. Bryan Trottier, quadruple vainqueur de la Coupe Stanley au début des années 1980 avec les Islanders de New York, signe également pour ajouter du talent à l'équipe. Finalement ce dernier ne joue qu'une cinquantaine de matchs dans la saison régulière, mais Johnson et Patrick avaient été très clairs au début de la saison, ne lui promettant pas une saison complète mais comptant sur lui pour les séries éliminatoires[5]. Johnson tiendra parole et Trottier ne manquera qu'un seul match des séries[6].
Avant le repêchage d'entrée dans la Ligue nationale de hockey de 1990, Craig Patrick a personnellement supervisé le jeune tchèque Jaromír Jágr. Il n'est cependant pas le seul sur le coup : le directeur des Flyers de Philadelphie a également repéré le Tchèque et ces mêmes Flyers choisissent avant les Penguins. Finalement, quand le directeur général des Flyers quitte la franchise quelques jours avant le repêchage, Patrick commence à espérer voir Jágr arriver au sein de l'équipe. Owen Nolan, Petr Nedvěd, Keith Primeau et Mike Ricci sont choisis lors des quatre premiers tours et finalement, les Penguins de Patrick peuvent choisir Jágr en tant que cinquième joueur[7].
À son arrivée dans la ville de Pittsburgh, Patrick organise une fête de bienvenue et invite plusieurs Tchèques locaux afin de lui proposer des solutions simples et temporaires d'hébergement. Au cours de la soirée, Mario Lemieux, se souvenant de son arrivée à Pittsburgh six ans plus tôt alors qu'il ne parlait pas un mot d'anglais, vient discuter avec Jágr et lui offre son aide pour toute question ou tout problème. C'est alors le début d'une complicité entre les deux joueurs[8].
De son côté, Lemieux est diminué par les blessures tout au long de la saison précédente et finalement son mal de dos se transforme en hernie discale. Le , les chirurgiens procèdent alors à l'ablation d'un disque vertébral, mais survient une infection postopératoire et quatre semaines d'alitement pour le joueur[9]. Il se remet, mais la douleur ne disparaîtra jamais complètement. Il manque tout de même les 50 premiers matchs de la saison 1990-1991[10].
Ron Francis quitte la franchise des Whalers de Hartford à la suite d'un différend avec les dirigeants. Eddie Johnston, le directeur général, et Rick Ley, entraîneur pour la saison 1990-1991, le tiennent alors responsable de la mauvaise passe de l'équipe. Ley décide alors de retirer le titre de capitaine à Ron Francis. Il lui annonce la nouvelle en tête à tête dans son bureau et demande de ne pas divulguer les raisons aux autres joueurs. Finalement, les rumeurs commençant à circuler, Francis décide d'expliquer les réelles motivations de sa direction[14].
L'histoire entre les Whalers et Francis prend fin le au cours d'un échange impliquant Grant Jennings, Ulf Samuelsson et Francis des Whalers contre John Cullen, Jeff Parker et Zarley Zalapski, des Penguins[5].
Du côté des gardiens de but, Tom Barrasso manque le début de la saison, sa fille âgée de cinq ans étant gravement malade[15]. L'équipe compte alors beaucoup sur Wendell Young, la fille de Barrasso étant opérée en janvier[15]. Young manque la fin de la saison à la suite d'une blessure à l'épaule le au cours d'un match contre les Kings de Los Angeles[16]. Il est alors remplacé par Frank Pietrangelo dans les buts et en tant que remplaçant de Barrasso pour la fin de la saison.
Match après match
Cette section présente les résultats de la saison régulière qui s'est déroulée entre le et le . La colonne « Fiche » indique à chaque match le parcours de l'équipe au niveau des victoires, défaites et matchs nuls. La dernière colonne, la colonne « Pts » indique les points récoltés par l'équipe au cours de la saison. Une victoire rapporte deux points et un match nul un seul point[17].
Les Penguins finissent au premier rang de leur division, la division Patrick, mais ils finissent tout de même à douze points des Bruins de Boston - champions de la conférence Walles - et à 18 points des Blackhawks de Chicago - champions sur la saison régulière avec 106 points[18].
Les statistiques des Pens en fin de saison régulière sont les suivantes :
88 points correspondant à 41 victoires, 33 défaites et 6 matchs nuls. L'équipe est septième au classement général.
342 buts inscrits. Les joueurs de Pittsburgh sont les seconds joueurs les plus marqueurs de buts après les 344 buts des Flames de Calgary.
305 buts encaissés. La défense de Pittsburgh est la dix-huitième défense encaissant le plus de buts. La franchise accordant le moins de buts étant les Blackhawks avec 211 buts alloués.
1 641 minutes de pénalités. C'est le second plus petit total de pénalités pour une équipe derrière les Canadiens de Montréal pénalisés pour un total de 1 425 minutes.
Statistiques individuelles
Sur la saison totale, les Penguins entraînés par Bob Johnson et dont le directeur général était Craig Patrick ont utilisé 38 joueurs[19] :
En finissant au premier rang de la division Patrick, les Penguins se sont assurés d'avoir l'avantage de commencer la série au Pittsburgh Civic Arena et de jouer conte la dernière équipe qualifiée de la division : les Devils du New Jersey[20].
Sans le défenseur numéro un de l’équipe, Paul Coffey, les Penguins se déplacent à New Jersey pour le sixième match alors que les Devils mènent la série 3 matchs à 2. Les buts des Penguins sont alors défendus par Frank Pietrangelo secondé par Bruce Racine, Barrasso et Young étant tous deux blessés[21]. Sans expérience dans la LNH, Racine est tout de même rassuré par Johnson avant le match qui lui dit que quel que soit le score du match, il n’aura pas à rentrer sur la glace[22].
Le match va alors être marqué par deux événements. Le premier intervient au cours de la première période lorsque Pietrangelo réussit un arrêt désespéré sur un tir de Peter Šťastný alors que les Devils étaient menés 2 à 1 par les Penguins. Pietrangelo est en train de boucher l’angle du but quand intelligemment John MacLean fait une passe à Šťastný seul devant un but vide de l’autre côté du but. Ce dernier fait alors un petit tir pour marquer le but alors que d’autres joueurs des Devils célèbrent déjà, les bras en l’air, l’égalisation. Pietrangelo réalise alors un plongeon en travers du but et arrive du bout de la mitaine à arrêter le palet avant qu’il ne franchise la ligne de but. Plus de dix ans plus tard, Pietrangelo avoue qu’il lui arrive quotidiennement de parler de cet arrêt surnommé depuis « The Save »[23].
Le second événement du match survient lors de la seconde période alors que les Devils se voient refuser un but inscrit, selon l’arbitre, du patin par Laurie Boschman. Heureusement pour les Penguins, l’assistance vidéo n’était pas encore habituelle dans le monde de la LNH en 1991 : même si Boschman touche le palet du patin, le ralenti montre que le palet touche la crosse du joueur avant de franchir la ligne, validant par la même occasion le but et amenant l’égalité dans le match[8].
Finalement les Penguins remportent le match quatre buts à trois et Pietrangelo est titulaire pour le match suivant, décisif et se jouant à Pittsburgh. À l’occasion d’une victoire 4 buts à 0, il réalise son premier blanchissage[Note 2] de sa carrière en série[24].
MacLean (Morris - Kassatonov) — 2 min 50 s - Maclean (Morris - Shanahan) — 21 min 44 s - Shanahan (Maclean - Albelin) — 31 min 47 s - - Kassatonov (Boschman - Brown) — 44 min 6 s
1-0 1-1 2-1 2-2 3-2 3-3 3-4 4-4 4-5
6 min 54 s — Stevens (Recchi - M. Lemieux) (SN) 30 min 32 s — Coffey (M. Lemieux - Recchi) 37 min 1 s — Bourque (Trottier - Jágr) 43 min 21 s — Loney (Stevens - Roberts) 68 min 52 s — Jágr (Bourque - Hrdina)
Recchi (Lemieux - Coffey) (SN) — 4 min 56 s - Errey (Lemieux - Recchi) — 22 min 5 s - Mullen (Stevens - Coffey) — 43 min 15 s - Recchi — 59 min 10 s
1-0 1-1 2-1 2-2 3-3 4-3
- 12 min 32 s — Shanahan (Šťastný - Maclean) (SN) - 33 min 22 s — Shanahan (Maclean - Morris) (SN) - 54 min 46 s — Brown (Conacher - Kassatonov) (IN) -
C. Lemieux (Ciger - Muller) — 6 min 45 s Šťastný (Anderson - Madill) — 7 min 38 s - MacLean (Shanahan - Morris) — 56 min 42 s C. Lemieux (Brown - Kassatonov) (SN) — 58 min 43 s
0-1 0-2 1-2 1-3 1-4
- - 44 min 41 s — M. Lemieux(S. Young - Stevens) (SN) - -
Maclean (Driver) (SN) — 3 min 20 s Driver (Shanahan - Šťastný) (SN) — 13 min 15 s - - C. Lemieux (Muller - Šťastný) (SN) — 52 min 59 s Brown (Conacher) — 59 min 38 s
0-1 0-2 1-2 2-2 2-3 2-4
- - 40 min 54 s — Francis (Recchi) 43 min 41 s — Murphy (Francis) - -
- Stevens (Recchi) — 10 min 48 s Stevens (Recchi – Mullen) (SN) — 13 min 17 s Jágr (M. Lemieux - Francis) (SN) — 19 min 37 s Francis (Recchi - Stevens) — 26 min 42 s
0-1 1-1 2-1 3-1 4-1 4-2 4-3
3 min 29 s — MacLean - - - - 32 min 32 s — Weinrich (Driver - Shanahan) (SN) 33 min 48 s — C. Lemieux (Ciger)
6 min 17 s — Hrdina 13 min 6 s — M. Lemieux (Recchi) 20 min 29 s — Hrdina (Bourque - Jágr) 40 min 56 s — Coffey (Pietrangelo)
C. Terreri
Gardiens
F. Pietrangelo
27
Tirs
36
Deuxième tour
Les Penguins affrontent alors en demi-finale de conférence les Capitals de Washington vainqueurs des Rangers de New York au premier tour sur le score de 4 matchs à 2. Lors du deuxième match, Randy Gilhen inscrit le but de l’égalisation. Alors qu'il reste un peu plus de quatre minutes dans le match , les Penguins obtiennent une pénalité différée, donnant l’occasion à Barrasso de quitter les buts et d’être remplacé par un attaquant supplémentaire. Sans que personne lui donne l’ordre de le faire, Gilhen rentre sur la glace pour être cet attaquant, reçoit le palet et inscrit le but du 6-6 pour les Penguins. Par la suite, le match va en prolongation et est remporté par les Penguins. Le lendemain, Johnson félicite Gilhen pour son but tout en lui précisant que si l’occasion se représentait, il serait mal avisé de retourner sur la glace sans avoir été clairement appelé par un responsable de l’équipe[25].
Hunter (Tippett - Ciccarelli) — 12 min 42 s - - - Druce (Pivoňka - Hunter) (SN) — 23 min 46 s - Ridley (Johansson) (SN) — 31 min 36 s - Ciccarelli (Hatcher - Johansson) (SN) — 42 min 17 s Ciccarelli (Johansson - Khristitch) — 48 min 5 s Johansson (Hunter Leach) — 50 min 26 s - -
15 min 38 s — Mullen (Jágr - Hrdina) 24 min 11 s — Francis (Mullen - Stevens) - 57 min 53 s — Jágr 58 min 43 s — Recchi (Lemieux - Bourque)
D. Beaupre
Gardiens
T. Barrasso
34
Tirs
31
Troisième tour - finale de conférence
En finale de la conférence Prince de Galles, les Pens affrontent les Bruins de Boston premiers de la division Adams sur la saison régulière. Avant de jouer contre les Penguins, les Bruins ont éliminé les Whalers de Hartford 4-2 puis les Canadiens de Montréal en sept matchs. Lors de cette série contre la ville de la région natale de Kevin Stevens, ce dernier va montrer son impact sur le mental de l'équipe : l'équipe est menée 2 matchs à 0 par l'équipe finaliste de la saison passée. Il remonte le moral des joueurs en prédisant un retour de l'équipe et une victoire finale en sept matchs[26].
- Stevens (Francis - Recchi) — 5 min 36 s - Lemieux (Loney - Jágr) — 16 min 34 s - Recchi (Lemieux – Young) (SN) — 51 min 1 s Lemieux — 53 min 0 s - -
0-1 1-1 1-2 2-2 2-3 3-3 4-3 4-4 4-5
5 min 23 s — Neely (Janney – Růžička) - 8 min 7 s — Wesley (Růžička – Bourque) - 20 min 38 s — Bourque (Janney - Růžička) - - 56 min 49 s — Janney (Růžička - Bourque) 68 min 14 s — Růžička (Christian - Poulin)
8 min 49 s — Errey (Lemieux - Recchi) 32 min 8 s — Mullen (Francis - Jennings) - 50 min 23 s — Lemieux (Recchi - Errey) 57 min 22 s — Stevens (Francis) (SN)
- Stevens (Young - Murphy) — 7 min 55 s Lemieux (Stevens - Recchi) (SN) — 12 min 4 s Trottier (Samuelsson - Loney) — 15 min 49 s - Stevens (Lemieux - Young) (SN) — 33 min 4 s Stanton (Trottier) — 37 min 2 s Murphy (Lemieux - Stevens) (SN) — 41 min 8 s Samuelsson (Lemieux - Stevens) — 45 min 36 s
0-1 1-1 2-1 3-1 3-2 4-2 5-2 6-2 7-2
0 min 40 s — D. Sweeney (B. Sweeney) - - - 19 min 27 s — Janney (Hodge - Bourque) (SN) - - - -
Neely (Wiemer – Bourque) (SN) — 27 min 16 s Hodge (Bourque - B. Sweeney) (SN) — 29 min 33 s - - - D. Sweeney (Christian – Lazaro) — 52 min 13 s -
1-0 2-0 2-1 2-2 2-3 3-3 3-4 3-5
- - 31 min 45 s — Murphy (Lemieux - Young) (SN) 37 min 17 s — Bourque (Lemieux - Recchi) 50 min 6 s — Roberts (Recchi - Lemieux) - 55 min 40 s — Recchi (Roberts) 59 min 32 s — Lemieux (CV)
A. Moog
Gardiens
T. Barrasso
28
Tirs
28
Finale de la Coupe Stanley
Pour la finale de la Coupe Stanley, les Penguins rencontrent les North Stars du Minnesota derniers qualifiés de la division Norris dans la conférence Campbell et tombeurs des Blackhawks de Chicago, premiers de la saison régulière puis des Blues de Saint-Louis 4-2 et enfin du champion en titre : les Oilers d'Edmonton. Depuis 1982, il s'agit de la première finale de la Coupe sans aucune équipe de l'Alberta – les Oilers ou les Flames de Calgary – et elle oppose le premier de la conférence Prince de Galles à l'équipe classée seizième dans la conférence Campbell[27].
Au cours du deuxième match de la série, Mario Lemieux inscrit l'un des plus beaux buts de sa carrière, si ce n'est le plus beau selon la chaîne RDS. Lancé par Bourque, Lemieux se défait de Chambers en lui passant le palet du revers de la crosse entre les jambes puis déboule à toute vitesse sur le gardien des North Stars, Jon Casey. Feintant sur la gauche du gardien, Lemieux fait passer le palet de l'intérieur de sa crosse à l'extérieur pour finir sa course en glissade et inscrire le but sur la droite de Casey[28],[29].
Lors de la dernière pause du match du , Johnson fait alors un discours pour essayer de calmer la tension du match, le score étant déjà de 6 à 0 pour les Penguins. Pour une des premières fois de sa carrière, ses joueurs l'entendent alors jurer en leur demandant de ne pas gâcher leur opportunité de devenir champion du monde[30]. Finalement, les Penguins soulèvent leur première Coupe Stanley en inscrivant deux buts de plus et terminant par un blanchissage de Tom Barrasso. Le score de 8-0 est le score le plus élevé pour un match de la finale depuis le 23-2 infligé par les Silver Seven d'Ottawa aux Nuggets de Dawson City lors de la finale de 1905[31].
Le , l’équipe des Penguins est la première équipe championne de la Coupe Stanley à aller visiter avec son trophée la Maison-Blanche où ils sont reçus par George Bush père. Ce dernier n’étant pas fan de hockey demandera même à Mario Lemieux son nom quand celui–ci se présentera pour lui serrer la main[32].
Samuelsson (Francis) — 3 min 45 s - - Lemieux (Francis) — 23 min 54 s (IN) - S. Young (Murphy, Jágr) — 27 min 43 s (SN) - - Mullen (Jágr) — 50 min 35 s
Errey (Taglianetti) — 14 min 26 s (IN) Stevens (Lemieux, Murphy) — 19 min 10 s (SN) - Lemieux (Bourque) — 35 min 4 s Stevens (Mullen, Murphy) — 36 min 32 s
1-0 2-0 2-1 3-1 4-1
- - Modano (Chambers, Casey) — 20 min 55 s (SN) - -
- - - Gagner (Bellows, Dahlen) — 18 min 22 s - Propp (Gagner) — 33 min 10 s (SN) Modano (Propp, Gagner) — 38 min 25 s (SN) -
0-1 0-2 0-3 1-3 1-4 2-4 3-4 3-5
Stevens — 58 s Francis (Stevens, Mullen) — 2 min 36 s Lemieux (Recchi, Murphy) — 2 min 58 s - Trottier (Errey, Jágr) — 29 min 55 s - - Bourque (Mullen, Lemieux) — 59 min 45 s
Lemieux (Murphy, Coffey) — 5 min 36 s (SN) Stevens (Coffey, Murphy) — 10 min 8 s (SN) Recchi (Lemieux, Bourque) — 11 min 45 s Recchi (Lemieux, Murphy) — 13 min 41 s - - Francis (Mullen) — 36 min 26 s - - Loney (Murphy, Francis) — 58 min 21 s
1-0 2-0 3-0 4-0 4-1 4-2 5-2 5-3 5-4 6-4
- - - - Broten (Tinordi) — 14 min 52 s (IN) Gagner (Propp) — 26 min 54 s (IN) - Dahlen (Smith, Duchesne) — 41 min 36 s Gagner (Propp, Gavin) — 47 min 42 s -
Samuelsson (Taglianetti - Trottier) (SN) – 2 min 0 s Lemieux (Murphy) – 12 min 19 s Mullen (Stevens – Taglianetti) – 13 min 14 s Errey (Jágr – Lemieux) – 33 min 15 s Francis (Mullen) – 34 min 28 s Mullen (Stevens – Samuelsson) – 38 min 44 s Paek (Lemieux) – 41 min 19 s Murphy (Lemieux) – 53 min 45 s
Kevin Stevens et Mark Recchi ont marqué le plus de buts de la franchise (40). Jaromír Jágr a été la recrue de la franchise qui a inscrit le plus de buts (27) et Paul Coffey a été le défenseur le plus efficace devant les buts (24). Le meilleur buteur de la saison est Brett Hull avec 86 buts.
Recchi a été le meilleur passeur de l'équipe (73 réalisations) suivi de Coffey (69 réalisations). Le meilleur passeur de la ligue est Wayne Gretzky des Kings avec 122 réalisations.
Finalement, Recchi a été le meilleur pointeur de l'équipe (113 points) devant John Cullen qui quitte les Penguins avec 94 points (il finit avec 110 points sur la saison). Le meilleur pointeur de la saison est Wayne Gretzky avec 163 points.
Stevens a été le joueur le plus puni avec 133 minutes de pénalités devant Coffey (127). Le joueur le plus pénalisé de la saison LNH a été Rob Ray des Sabres avec 350 minutes.
Séries éliminatoires
Kevin Stevens finit premier buteur des séries (17) devant Mario Lemieux (16 buts). Le premier défenseur est Phil Bourque avec 6 réalisations.
Mario Lemieux a été le meilleur passeur des séries (28) devant Mark Recchi (24). Le premier défenseur est Larry Murphy avec 18 passes décisives.
Finalement, Lemieux est le meilleur pointeur de l'équipe avec 44 points. Murphy, meilleur défenseur, finit 4e derrière Recchi et Stevens.
Gordie Roberts est le joueur le plus pénalisé des séries pour les Penguins (63 minutes de pénalité).
Jaromír Jágr ne parvient pas quant à lui à remporter le trophée Calder de la meilleure recrue[Note 3] de la saison - on parle alors de « rookie ». Il perd ce titre en faveur de Ed Belfour, gardien de but des Blackhawks de Chicago, la meilleure franchise au cours de la saison régulière[34]. Même s'il est le seul joueur des Penguins dans sa première année, Jágr finit quatrième meilleur pointeur de la saison pour les recrues après un départ assez poussif, il connaît une amélioration dans son jeu à l'arrivée de son compatriote Jiří Hrdina au sein de l'équipe, Hrdina lui permettant d'avoir quelqu'un avec qui communiquer. Il fait tout de même partie de l'équipe type des recrues de la LNH[13].
Malgré tout, Jágr est tout de même sacré meilleure recrue au sein de l'équipe et reçoit ainsi le trophée Michel Brière[Note 4], trophée portant le nom de l'ancien joueur des Penguins mort à l'issue de sa première année avec l'équipe[35].
Mark Recchi reçoit le prix du meilleur joueur[Note 5] de l'équipe selon ses coéquipiers et celui du meilleur joueur selon les dirigeants[35]. Recchi reçoit également le Booster club award en étant le joueur avec le plus d'étoiles à la suite des matchs[36]. La presse locale choisit quant à elle Lemieux comme vainqueur du prix du joueur le plus persévérant, le « Masterton nominee »[37]. Phil Bourque reçoit le trophée « "Baz" Bastien Memorial - Good Guy Award » en raison de sa disponibilité pour les médias[36].
Noms inscrits sur la Coupe Stanley
La Ligue nationale de hockey autorise chaque équipe championne de la Coupe Stanley à inscrire un total de 52 personnes comprenant joueurs et dirigeants. Les personnes des Penguins inscrits sur la Coupe sont les suivants[Note 6] :
Dirigeants :
Edward J. DeBartolo Sr., Marie Denise DeBartolo York, J. Paul Martha, Craig Patrick, Scott Bowman, Bob Johnson, Rick Kehoe, Rick Patterson, Barry Smith, Gilles Meloche, Steve Latin, Skip Thayer, John Welday, Greg Malone
Joueurs :
Mario Lemieux, Paul Coffey, Randy Hillier, Bob Errey, Tom Barrasso, Phil Bourque, Jay Caufield, Ron Francis, Randy Gilhen, Jiri Hrdina, Jaromir Jagr, Grant Jennings, Troy Loney, Joe Mullen, Larry Murphy, Jim Paek, Frank Pietrangelo, Barry Pederson, Mark Recchi, Gordie Roberts, Ulf Samuelsson, Paul Stanton, Kevin Stevens, Peter Taglianetti, Bryan Trottier, Scott Young, Wendell Young
Bibliographie
(en) Joe Starkey, Tales from the Pittsburgh Penguins, Sports Publishing Llt., , 176 p. (ISBN1-58261-199-8, lire en ligne)
(en) National Hockey League, Official Guide & Record Book / 2010, Triumph books, , 664 p. (ISBN978-1-60078-303-6)
(en) Chrys Goyens et Frank Orr, Mario Lemieux : Over Time, Universe Publishing, , 216 p. (ISBN0-7893-0663-8)
(en) Pittsburgh Penguins, Pittsburgh Penguins 2010.11 Media Guide, , 440 p.
(en) Pittsburgh Penguins, 2015.16 Pittsburgh Penguins Media Guide, , 432 p.
Notes et références
Notes
↑Les scores sont indiqués en mettant l'équipe qui joue à domicile en second et l'équipe visiteur en premier
↑Un gardien de but effectue un blanchissage quand il réussit à ne concéder aucun but durant tout le match. Il faut également qu'il soit le seul gardien de l'équipe à avoir joué.
↑Le terme « recrue » désigne un joueur dans sa première saison professionnelle, le terme anglais utilisé est celui de « rookie ».
La version du 22 mars 2008 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.