Le Stade rennais UC est également engagé en Coupe de France.
Résumé de la saison
Alors que le Stade rennais UC aborde la saison 1947-1948, celui-ci a dû faire face à plusieurs départs dans son effectif, et non des moindres. Son attaquant vedette, André Simonyi, est déjà reparti moins d'une saison seulement après son arrivée, le club étant dans le rouge financièrement. Joseph Rabstejnek part également, et ce sont les deux meilleurs buteurs du club l'année précédente qui quittent la Bretagne.
Pour les remplacer, il est fait appel à un attaquant d'expérience en la personne de Claude Paillère, mais surtout à un jeune joueur local qui va bientôt faire parler de lui, Jean Grumellon. Ce dernier va rapidement s'imposer sur le front de l'attaque rennaise, et marquer pas moins de 31 buts toutes compétitions confondues.
Pourtant, la saison rennaise ne sera pas brillante, loin de là. Jamais les "Rouge et Noir" ne franchiront la barre de la dixième place au classement, position qu'ils occupèrent d'ailleurs au terme de la saison. Auparavant, les joueurs de François Pleyer avaient connu une entame difficile, restant même en dernière position lors des deuxièmes et troisièmes journées. Parfois brillants, mais trop irréguliers, ils ne parvinrent jamais à se hisser parmi les équipes de haut de classement.
La Coupe de France aura mis un peu de piment à l'hiver rennais. Après avoir facilement sorti Saint-Pol-de-Léon et Lamballe, les Rennais retrouvent le CO Roubaix-Tourcoing, champion de France en titre, en trente-deuxièmes de finale. Deux matchs disputés au Parc des Princes ne suffisent pas à départager les deux équipes, malgré deux prolongations. Il faut finalement un troisième match, disputé cette fois à Gerland, pour que les Bretons viennent à bout des Nordistes. Malheureusement, après avoir sorti le Nîmes Olympique, les Rennais doivent s'incliner en huitièmes de finale face au RC Lens, pourtant pensionnaire de la deuxième division.