Le Stade rennais UC est également engagé en Coupe de France.
Résumé de la saison
À l'été, le club, en proie à des difficultés financières, place l'intégralité de son effectif professionnel sur la liste des transferts[1]. Finalement, les départs ne concernent que peu de titulaires de la saison précédente, Claude Battistella rejoignant Strasbourg et Oswaldo Minci partant pour le jeune FC Nantes, accompagné de Bouteiller et Mattioni.
Dans le sens inverse, le Stade rennais parvient à faire revenir l'un de ses joueurs emblématiques, Jean Prouff, après deux ans d'exil. Pendant un temps, les dirigeants rennais auront également envisagé de recruter Antoine Cuissard, l'une des figures de proue du football breton, mais Saint-Étienne parvint à le conserver[1].
Les Rennais démarrent leur saison en trombe, passant successivement six buts à Saint-Étienne, Nice puis Toulouse lors des trois premières journées. Trois matchs où l'attaque rennaise, menée par l'éternel Jean Grumellon mais aussi l'étonnant Jean Combot (défenseur à l'origine, il fut replacé avant-centre avec bonheur), fait merveille. Installés dans le duo de tête au classement avec le RC Paris puis le RC Strasbourg, les joueurs de François Pleyer n'en sont délogés que début novembre, à la défaveur d'une première série de mauvais résultats. La fin novembre voit aussi le Stade rennais perdre sur blessure Combot (auteur jusque-là de 13 buts en 14 matchs) après un choc avec le rugueux nancéienRené Pleimelding[2]. Le genou droit totalement déboîté, Combot ne retrouvera plus jamais son niveau de début de saison.
Sans Combot, que le jeune Maiseau remplace en attaque, les Rennais s'accrochent pendant l'hiver à leur place dans la première partie du classement. Ils dévisseront totalement à l'arrivée du printemps, avec seulement deux victoires lors des douze dernières rencontres. Le 18 février, à l'issue d'une nouvelle - lourde - défaite contre Le Havre route de Lorient, le Stade rennais bascule dans la deuxième moitié de tableau. Le spectre des barrages (sort réservé aux 15e et 16e de Division 1, avec la perspective d'affronter les 3e et 4e de Division 2) se profile dès lors.
Il faudra finalement une victoire lors de l'ultime rencontre, disputée à domicile contre l'Olympique de Marseille, pour épargner cette perspective au Stade rennais. Ce 27 mai, les Rennais ouvrent la marque par Jean Grumellon, avant que Gunnar Andersson n'égalise peu après l'heure de jeu. C'est finalement un but providentiel marqué par ce même Grumellon à quatre minutes de la fin qui sauve les "Rouge et Noir". Quatorzième au classement, le Stade rennais sauve sa place en D1 à l'issue d'une saison brillante dans sa première partie, avant de devenir cauchemardesque.
Peu auparavant, le 1er mai, le Stade rennais avait célébré son cinquantenaire d'existence. Fondé le , le club sera fêté dans toute la ville à cette occasion[2]. Dans le cadre de ces festivités, une sélection composée de joueurs du club et de quelques invités (dont Antoine Cuissard[2]) jouera un match de prestige face aux Anglais de Charlton (vainqueur de la FA Cup quatre ans auparavant), perdu 2 buts à 4.
Quant à la Coupe de France, le parcours rennais s'arrête une nouvelle fois de façon prématurée. Cette fois, c'est le futur champion de France niçois qui sort les "Rouge et Noir" dès les seizièmes de finale.