La municipalité reprend le nom de la paroisse fondée en 1910. Cela dit, de 1910 à 1924, la paroisse portait le nom de « Sainte-Philomène-de-Raudot » avant d'adopter son nom actuel[1]. Le nom de « Sainte-Rita » fait référence à Sainte Rita qui a été canonisée à la même époque que l'endroit où se situe la municipalité a commencé à être colonisé[1].
Au moment de sa création en 1948, la municipalité portait le nom de « Raudot ». Ce nom faisait référence à Jacques Raudot et à Antoine-Denis Raudot, tous deux intendants de la Nouvelle-France. Il était reprit du nom du canton de Raudot dans lequel se situe la municipalité[1],[2]. Le nom actuel a été adopté en 1963[1].
L'endroit a été surnommé « Labyrinthe » et « Biringue » à cause de la route zigzaguante qui y mène[1].
Histoire
En 1910, la mission de Sainte-Philomène-de-Raudot est fondée[1],[2]. Le premier desservant résidant est Alexis April[3]. Lors de son érection canoniquement, le , elle change de nom pour celui de « Sainte-Rita » à la demande du curé de l'épqoue[1],[2]. La même année, une chapelle-école est construite[3]. Le premier curé est Joseph Lauzier[3]. Les registres paroissiaux sont ouvertes depuis le [2],[3].
En 1937, l'église actuelle est construite[3]. En 1948, la municipalité de Raudot est créée[1]. En 1963, la municipalité adopte son nom actuel, « Sainte-Rita »[1].
Géographie
La municipalité se situe à 32 km au sud-est de Trois-Pistoles près de Saint-Jean-de-Dieu[1].
À partir du lac des Trois Pistoles, dans le sud-ouest, la rivière des Trois Pistoles coule vers le sud-ouest.
La rivière Ashberish délimite le sud-ouest de la municipalité et coule vers l'ouest.
À partir du lac Saint-Jean, dans le nord-est, la rivière Sisime des Aigles coule vers le sud-est.
La rivière Boisbouscache traverse la pointe nord-est de la municipalité vers l'ouest.
Le territoire de Sainte-Rita comprend plusieurs lacs, dont le lac des Îlets, et plusieurs ruisseaux, incluant le ruisseau Noir et le ruisseau Saint-Jean Nord[1].