Le mot micmacamqui, qui peut aussi être orthographié sous les formes humqui, unkoui et ankwi, a pour signification : « là où l'on s'amuse » ou « lieu d'amusement et de plaisir »[2]. Une hypothèse pour expliquer ce toponyme est le « jeu de l'eau » qui tourbillonne à la rencontre des rivières Humqui et Matapédia[2]. Cependant, l'hypothèse la plus plausible semble moins métaphorique. En effet, Amqui était jadis un endroit où les Premières Nations se rassemblaient pour faire le pow wow, un rassemblement festif traditionnel et religieux[2],[3]. Lieu où l'eau s'amuse était la vraie signification Micmac. Puisque les rivières s'y croisent. Et cette symbolique servait aux peuple amérindien, pour y faire leurs rencontres.
La région est fréquentée avant le XVIIe siècle, puisque la nation amérindienne des Micmacs habitait déjà la vallée de la Matapédia à l'arrivée des premiers colons de descendance européenne. Des membres des Premières Nations sont demeurés présents autour d'Amqui jusqu'au XXe siècle. En 1694, la seigneurie du lac Madapequia fut concédée à Charles-Nicolas-Joseph D'Amours par le gouverneur de la Nouvelle-France, le comte de Frontenac[4]. Cependant, malgré les lois de l'époque, ce propriétaire ne vient ni habiter ni exploiter le territoire et ne cède pas officiellement la seigneurie.
C'est la construction du chemin Kempt, de 1830 à 1832, et du chemin Matapédia, de 1847 à 1862, qui permet la colonisation de la vallée de la Matapédia. Ensuite, le chemin de fer de l'Intercolonial, construit de 1870 à 1872, est un catalyseur important favorisant l'établissement de l'industrie forestière dans la vallée[5]. Le premier habitant de la vallée de la Matapédia, Pierre Brochu, s'installe à l'embouchure de la rivière Saint-Pierre à la pointe du lac Matapédia, où se situe, de nos jours, Sayabec, en 1833. Il occupait le poste le long du chemin Kempt pour dispenser des secours en cas de besoin et assurer l'hébergement des voyageurs et des postillons[6]. Jusqu'à ce qu'un autre gardien soit ajouté aux Fourches de Causapscal en 1839, il est le seul colon de la vallée de la Matapédia[7].
Développement de la ville
Dès 1839, un Autochtone nommé Para avait construit une cabane où se situe, de nos jours, Amqui. Il s'y avait défriché une terre et est ainsi, sans doute, le premier défricheur d'Amqui[7]. En 1847 ou 1848, un Écossais nommé Lowe ou Loof est nommé gardien du chemin Kempt à la décharge du lac Matapédia, c'est-à-dire à Amqui. Cependant, il n'y resta pas longtemps puisque, en 1848, le fils de Pierre Brochu, Marcel Brochu est nommé pour le remplacer[8]. Ainsi, Marcel Brochu, devient le premier habitant canadien-français du territoire d'Amqui lorsqu'il s'y défriche une terre située à environ 2 km de l'église actuelle[9]. Le , il se marie à Séraphine Saint-Laurent qui devient donc la première habitante d'Amqui. Ensemble, ils ont 20 enfants[10].
Jusqu'à l'établissement du second colon en 1864, la famille de Marcel Brochu est la seule habitant la région d'Amqui. Le deuxième colon fut Thomas Fréchette qui avait travaillé à l'installation de la ligne télégraphique reliant la vallée de la Matapédia au reste du pays. Il s'installe à Amqui avec sa famille en 1864 pour servir de relais télégraphique et il se défriche une terre. Peu après, d'autres familles viennent s'y installer. Le chemin de fer dans la vallée de la Matapédia est construit de 1872 à 1875 et le premier train passe par Amqui le [11] En 1876, la population d'Amqui est estimée à 150 habitants. Le premier recensement est le rapport effectué par le missionnaire local pour l'évêque de Rimouski datant de 1884 qui indique une population de 330 habitants répartis en 68 familles. Sur ces familles, 65 sont canadiennes-françaises, une est écossaise et deux sont anglaises. La grande majorité est catholique et une trentaine de personnes sont protestantes. À cette époque, plus de 90 % des familles sont des cultivateurs[12]. En 1885, la municipalité scolaire d'Amqui fut érigée. Deux ans plus tard, la première école, connue sous le nom de « Petite école », fut construite[13]. Le rapport du curé de 1887 a dénombré une population de 496 habitants. De plus, le rapport citait qu'il y avait 16 protestants et que toutes les familles étaient d'expression française, à l'exception de trois qui étaient anglaises[12]. Le , l'évêque de Rimouski, Jean Langevin, cède un terrain appartenant à l'évêché adjacent à l'église pour la construction d'une école. Lors de l'érection canonique de la paroisse en 1889, Amqui avait une population de 628 habitants[14].
Le , la municipalité de paroisse d'Amqui est officiellement créée en suivant les mêmes délimitations de la paroisse catholique érigée l'année précédente couvrant une superficie de 21 500 acres[15],[16]. Ce territoire est en partie situé dans la seigneurie du lac Matapédia et en partie dans les cantons de Lepage, d'Humqui et de Nemtayé. Au cours de la décennie suivante, la population d'Amqui triple, passant de 691 habitants en 1890 à 2 355 en 1900. Cette croissance démographique s'explique à la fois par le haut taux de natalité et par l'arrivée de nouvelles familles. Une arrivée de familles importante se déroule en 1896 et 1897 avec 130 nouvelles familles en deux dont 77 familles acadiennes[15]. En 1900, environ 68 % des familles sont des cultivateurs[17].
En 1904, le bâtiment de la gare d'Amqui actuel fut construit par le chemin de fer Intercolonial[18]. La même année, la paroisse de Saint-Léon fut créée par détachement de celle d'Amqui, faisant ainsi baisser la population de plus de 600 personnes[19]. De plus, au début des années 1900, des départs massifs vers les États-Unis firent également baisser la population d'Amqui[20] Le , la municipalité de village d'Amqui se détacha de la municipalité de paroisse de Saint-Benoît-Joseph-Labre[17],[16]. À ce moment, la population d'Amqui est de 1 810 habitants, soit 1 003 personnes de moins que quatre ans plus tôt[19].
Le , la Compagnie électrique d'Amqui est fondée surtout grâce aux efforts de Jules-André Brillant qui fut son premier secrétaire-gérant et qui devient son directeur deux ans plus tard[21]. Un des effets le plus bénéfiques de la création de cette compagnie, c'est qu'elle permet d'établir un moulin à farine. En effet, jusque-là, les cultivateurs d'Amqui devaient se rendre soit à Saint-Luce à l'ouest soit à Petit-Rocher à l'est s'ils voulaient faire moudre leurs grains. Ainsi, même les cultivateurs de blé achetaient leur farine au lieu de la produire[22]. En 1911, la population d'Amqui était de 2 400 habitants répartis en 420 familles. La population était surtout agricole puisque 228 familles vivaient sur des terres. En 1917, deux municipalité scolaire furent établies. En 1918, la population atteignit 3 000 habitants répartis en 490 familles dont 260 cultivaient la terre. En 1921, plus de 10 000 acres du territoire d'Amqui servaient pour les cultures, majoritairement pour le foin et pour l'avoine, mais aussi pour le blé, les pommes de terre et l'orge. Cette année-là, la première école de garçons, appelée l'« Académie », fut construite[13],[22].
En 1923, la population était de 3 833 habitants. Cette année-là marqua le sommet du nombre de familles cultivatrices avec 350 familles. Néanmoins, l'agriculture étaient considérée comme une nécessité servant à nourrir l'exploitant ; pour faire de l'argent, on exploitait plutôt le bois. En 1924, la paroisse de Saint-Tharcisius se détache d'Amqui, amenant, par le fait même, la population de la ville à 2 970 habitants[22].
En 1948, l'École Normale fut construite, puis, en 1956, le Collège Saint-Benoît. En 1961, Amqui obtint le statut de ville. La même année, les deux municipalités scolaires furent fusionnées. L'année suivante, l'école secondaire Sainte-Ursule fut établie. En 1969, l'école polyvalente Armand St-Onge fut construite[13].
En , la ville d'Amqui actuelle fut créée par la fusion de l'ancienne ville d'Amqui et la municipalité de la paroisse de Saint-Benoît-Joseph-Labre.
À partir du milieu du XIXe siècle, les curés des paroisses de Saint-Luce, de Sainte-Flavie, de Saint-Octave et de Saint-Moïse servaient de missionnaires pour desservir les habitants de la vallée de la Matapédia. Avant 1874, le territoire d'Amqui et de Saint-Edmond (Lac-au-Saumon) ne formaient qu'une seule mission appelée Saint-Edmond. La première chapelle a été construite en 1874 à la suite d'un décret l'autorisant promulgué par l'évêque le [12]. Elle était située à 5 km de l'église actuelle en direction de Matapédia. Avant cela, les sépultures avaient lieu à Saint-Moïse qui est la première paroisse de la vallée[23].
L'accroissement de la population a rendu la chapelle trop petite. Au lieu de l’agrandir, les résidents ont plutôt envoyé une requête à l'évêché pour la construction d'une nouvelle chapelle à Amqui même qui fut acceptée le par Jean Langevin, le premier évêque du diocèse de Rimouski. Par la même occasion, ce dernier nomma cette nouvelle mission Saint-Benoît-Joseph-Labre, en l'honneur de Benoît-Joseph-Labre qui venait d'être récemment canonisé par le pape Pie IX[12],[16]. Celle-ci fut construite en 1884 et la première messe y fut célébré le de cette année-là par le curé de Saint-Moïse, Pierre Brillant, qui était également le missionnaire de Saint-Benoît-Joseph-Labre. D'octobre à , la mission fut confiée à Cajétan Bérubé. Il fut remplacé par Philémon Côté qui fut nommé curé résident à la mission d'Amqui, mais également chargé des missions de Saint-Edmond de Lac-au-Saumon, de Saint-Jacques Causapscal, d'Asstmeuquaghan, de Saint-Ambroise de Millstream (Québec) et de Saint-Laurent de Matapédia[12]. Les registres paroissiaux sont ouverts depuis le [16].
Le , la mission a été érigée canoniquement en paroisse par un décret de Jean Langevin[14],[16]. Philémon Côté devint ainsi le premier curé de la paroisse tout en continuant d'être chargé des autres missions de la région[24]. Le , la paroisse est érigée civilement[16]. La même année, un presbytère fut construit et Léon D'Auteuil prit la relève en tant que curé de la paroisse d'Amqui et occupa cette fonction pendant 18 ans. Le , une cloche fut bénite par André-Albert Blais pour l'église. En 1897, l'église et la sacristie attenante ont été agrandies. En 1908, Nazaire Caron succéda à Léon D'Auteuil en tant curé et occupa cette fonction pendant 40 ans. De 1917 à 1922, une nouvelle église et un nouveau presbytère ont été construits. La nouvelle église fut bénie solennellement le [12].
En 1946, les Ursulines s'établirent à Amqui. De 1951 à 1952, un nouveau presbytère fut construit. En 1962, Amqui est l'hôte du Congrès eucharistique diocésain qui a réuni des milliers de personnes provenant de 21 paroisses différentes. En 1972, un nouveau cimetière fut érigé à l'extérieur des limites de la ville. Le , l'église est détruite par le feu et fut reconstruite la même année[12].
Le , un peu après 15 h, un individu heurte volontairement et de façon préméditée des piétons sur le boulevard Saint-Benoit ouest à Amqui. Il en résulte la mort de trois personnes et huit autres blessées[25]. Un voisin de l'auteur de l'attaque rapporte qu'il est connu dans le quartier pour son « comportement bizarre »[26]. Grâce au congé donné la journée du drame aux élèves de l'école secondaire Armand Saint-Onge, le pire a été évité, car l'individu avait visé l'établissement scolaire[réf. nécessaire].
La ville est sise dans la vallée formée par les monts Chic-Choc de la chaîne des Appalaches, dans la section des monts Notre-Dame. La vallée est d'origine glaciaire et a été façonnée durant l'ère primaire il y a des millions d'années. La région se caractérise par une grande vallée à pentes douces où serpente la rivière Matapédia orientée du nord-ouest au sud-est. La ville est située à la rencontre des rivières Humqui et Matapédia
La ville d'Amqui comporte un hôpital, le Centre hospitalier régional d'Amqui. Elle compte également un centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD) et un centre local de services communautaires, le CLSC de la Vallée.
En plus de ses établissements d'éducation, la ville d'Amqui possède une bibliothèque municipale. L'université située la plus près d'Amqui est l'Université du Québec à Rimouski (UQAR).
Loisirs
La ville d'Amqui a un bâtiment de services principal abritant une piscine intérieure, un curling, une salle communautaire et une vingtaine de salles de réunion[33].
Le club de patinage artistique (CPA) Mira-Belle s'entraîne à l'aréna d'Amqui[35]. À l'aréna d'Amqui, il y a aussi un club de patinage de vitesse (CPV) qui y fait ses entraînements.
Le club de golf Revermont présente un parcours de 18 trous aux golfeurs. La rivière Matapédia traverse le terrain de golf[36].
À l'intérieur du bâtiment de la salle communautaire d'Amqui, il y a une piscine intérieure. Au camping d'Amqui se retrouve une piscine extérieure ouverte l'été uniquement.
Il y a un club de Bowling nommé "Quilles vallée d'Amqui Inc" situé derrière la Cantine Fortier sur la route 132.
Il y a un club de curling à Amqui nommé le Club de curling de la Vallée[37]. Le curling se situe à l'intérieur du bâtiment de la salle communautaire.
Des terrains de tennis extérieurs sont disponibles à Amqui.
Un terrain de balle est présent à Amqui à côté de la salle communautaire d'Amqui.
Il y a eu un club de hockey, les Beavers d'Amqui, qui a évolué durant la seule saison de la ligue de hockey New Brunswick-Québec en 1957-58.
Économie
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Transport
La ville est située à l'intersection de deux routes nationales, soit la route 132 et la route 195. Ces routes permettent respectivement de relier Amqui à Mont-Joli et à Matane.
Amqui est un village-relais. Un village-relais est une municipalité qui offre sensiblement les mêmes services qu'une aire de service comme la restauration, l'essence et l'hébergement[38].
Chaque année, au début du mois de juin, la ville d'Amqui est hôte de l'exposition agricole de la Matapédia. En plus des nombreux animaux, le terrain du centre sportif accueille un chapiteau, des activités pour les plus jeunes et plusieurs exposants.
Symboles et devise
Le logo de la ville d'Amqui présente un pont couvert unissant deux rives. Le rouge représente la chaleur et est la couleur du pont couvert Beauséjour. Le bleu représente l'eau et le calme[33]. Avant cela, la ville avait un logo de forme triangulaire.
L'écu d'Amqui se blasonne ainsi :
De gueules à sapin d’or, sur le tout une rivière courante en bande d’argent; à un chef d’or, chargé d’un dextrochère de sable, accosté de deux croix fleurdelisées du premier.
La devise officielle d'Amqui est « Per ardua virtus » (« Courage au milieu des problèmes ardus » en latin)[39]. Cependant, la devise populaire est « Là où l'on s'amuse ! »
Patrimoine
La gare d'Amqui est une gare en bois de deux étages, construite en 1904. Elle est protégée par le gouvernement fédéral en vertu de la Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales depuis 1993.
La gare du Canadien National est représentative de la période de prospérité du tournant du siècle et de l'expansion connexe des compagnies ferroviaires en général et du chemin de fer Intercolonial (CFI) en particulier. Amqui dépendait du chemin de fer pour transporter ses produits agricoles et ses pièces finies en bois.
La conception de la gare d'Amqui est inhabituelle pour une gare du CFI. Elle se distingue par sa conception à deux étages, abritant le logement du chef de gare et de sa famille.
Une nouvelle fontaine a été construite dans le centre-ville d'Amqui. Inaugurée le , cette fontaine se trouve en face de la gare d'Amqui.
La ville d'Amqui possède deux ponts couverts. Le plus ancien est le pont des Anses-Saint-Jean et a été construit en 1931. Le second est le pont Beauséjour. Il traverse la rivière Matapédia et est situé dans le parc Pierre-et-Maurice-Gagné. Le pont se trouvait originellement dans l'ancienne municipalité de Sainte-Odile de Rimouski. Le pont étant désaffecté depuis plus de 20 ans, cette municipalité l'a gracieusement offert à la ville d'Amqui en 1999[40] qui l'acquiert en 2005. Le pont Beauséjour a été construit en 1932 selon un modèle Town élaboré.
En , la ville d'Amqui a publié un livre d'art intitulé Amqui, lieu de rencontre qui est écrit par Madeleine Gagnon et dont les photos sont l'œuvre de Michel Dompierre. Ce livre raconte l'histoire de la région.
Personnalités
Sport
Ann-Véronique Michaud est une patineuse de vitesse qui s'entraîne à l'aréna d'Amqui qui est un espoir olympique qui termina en 6e position au 500 m des Jeux du Canada en février 2007 au Québec. Cette dernière a pour entraîneur le champion olympique Éric Bédard[41].
Christian Boucher a remporté le championnat canadien de descente et de sauts à ski au travers falaises et boisés (free ski) en .
↑Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - Amqui », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le )
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Amqui, cent ans à raconter, Centenaire d'Amqui, 610 p. (ISBN9782980122736)
Rosa-Marie Brochu-Fournier, Amqui : cent ans de vie religieuse, 1889-1989, Amqui, R.-M. Brochu-Fournier, 310 p..
Michel Dompierre et Bertrand Leblanc, La Matapédia, Édition MRC de La Matapédia, (ISBN2-9808660-0-8).
Œuvre de collaboration, Atlas écologique de la MRC de La Matapédia, Édition MRC de La Matapédia, (ISBN978-2-9808660-4-3).
Madeleine Gagnon et Michel Dompierre, Amqui, lieu de rencontre, Ville d'Amqui, , 120 p. (ISBN9782980122743).
Jacque Larocque, Vie d'autrefois, Ville d'Amqui, , 379 p. (ISBN9782980122705).
Michel Pelletier, Mon coin de pays... La Matapédia!, (ISBN2-9804604-0-0).
Eugène Rouillard, La colonisation dans les comtés de Temiscouta, Rimouski, Matane, Bonaventure, Gaspé, , 153 p..
Jos D. Michaud, Notes historiques sur la Vallée de la Matapédia, La voix du lac, , 254 p..
Arthur Buies, La Vallée de la Matapédia : ouvrage historique et descriptif, Québec, Léger Brousseau, .
Ministère des affaires municipales, de l'industrie et du commerce du Québec, Inventaire des ressources naturelles : comté de Matapédia : section artisanale, Gouvernement du Québec, .
DVD La Matapédia, un milieu de vie authentique, produit par le CLD de La Matapédia et la télévision communautaire vallée-de-la-Matapédia, textes de PLUME-ART, scénario et montage de Yidam Boudhi, 2009.
Recensement de la population 2021 d'Amqui, Statistiques Canada, 2021.