Sainte-Anne-de-Beaupré possède une superficie totale de 68,45 km2 (dont 62,55 km2 est terrestre)[1]. La municipalité est située à 23 kilomètres à l'est de Québec[2]. Elle s'étend le long du rivage nord du chenal de l'Île d'Orléans. Ce bras du fleuve Saint-Laurent, d'une largeur d'environ 2 kilomètres, borde la municipalité au sud et la sépare de l'île d'Orléans.
Le rivage du fleuve Saint-Laurent, où se concentre majoritairement la population, est d'une largeur de moins d'un kilomètre. Il est surplombé par les terrasses de la côte de Beaupré, d'une centaine de mètres d'altitude. Plus au nord, on retrouve les premiers sommets de la bordure sud des Laurentides. Elle partage les monts Étienne-Racine (777 m)[4], Claude-Poulin (731 m)[5] et le sommet Marguerite-Martin (712 m)[6] à sa frontière ouest avec Château-Richer.
La municipalité est traversée par le boulevard Sainte-Anne (route 138) et l'avenue Royale (route 360). La côte Sainte-Anne est un troisième itinéraire. Ces trois routes parallèles traversent la partie urbanisée de la municipalité, complètement au sud, dans un axe est-ouest.
Le quai de Sainte-Anne-de-Beaupré donne accès à une navette fluviale vers Québec[9].
Toponymie
Des marins bretons y auraient établi un sanctuaire consacré à sainte Anne, à la suite de leur sauvetage. Quant à l'élément Beaupré, il fait référence à la seigneurie de Beaupré.
Histoire
Premiers colons
Sur le plan terrier de 1658, on lit les noms des premiers colons : Jean Picard, Jean-Baptiste Caron, Pierre Gasnier, Renée de la Voie, Claude Bouchard, Louis Guimond, Julien Fortin, Robert Caron, Pierre Picard, Louis Gagné, Julien Mercier, Robert Giguère, Étienne de Lessard, Claude Poulin, Robert Foubert dit Lacroix, George Pelletier, Jean Levasseur, Mathurin Meunier, Pierre Simard, Pierre Gibouin, Robert Paré, Jean Épée, Jean Paré, Robert Anezt, Louis Houde, Jacques Gamache, Noël Racine, Étienne Racine, Robert Drouin.
Étienne Racine
(*1606 à Fumichon - † ). Le , son ami Olivier Le Tardif, co-seigneur de Beaupré, lui concède une très grande terre de 710 mètres de front et d’une profondeur de 7 200 mètres à Sainte-Anne-de-Beaupré. Comme il s’agit de la première terre concédée et exploitée de la localité, il peut revendiquer le titre de pionnier fondateur de cette ville. Il est essentiel de préciser que cet homme est l'ancêtre commun de la très grande majorité des Racine en Amérique.[réf. nécessaire]
Robert Giguère
(* - † ). Originaire de la paroisse Saint-Aubin de Tourouvre, actuellement dans le département de l'Orne en France, Robert Giguère était en Nouvelle-France avant 1651. Cette année-là, le , il reçoit en concession une terre de cinq arpents le long du fleuve Saint-Laurent.
Dates importantes
1650 : arrivée des premiers colons
1658 : Étienne de Lessard fait don d'un terrain pour la construction d'une chapelle. La construction débute en mars.
1661 : construction de la deuxième chapelle.
1787 : rénovation majeure et agrandissement.
1876 : inauguration de l'église.
1887 : Léon XIII élève l'église au rang de basilique mineure.
1922 : incendie de la basilique.
1924 : début de la construction de la nouvelle basilique.
Sainte-Anne-de-Beaupré est reconnue mondialement pour son sanctuaire catholique, la basilique Sainte-Anne de Beaupré. Ce lieu de pèlerinage attire quelques centaines de milliers de visiteurs chaque année ; toutefois, sa popularité est en déclin.
En raison de sa situation le long de la route 138, à peine à 30 minutes de la capitale, elle profite d'une économie florissante avec ses nombreuses entreprises touristiques, ses restaurants, SPA, microbrasserie, etc.
↑Jean-Claude Dionne, « Âge et taux moyen d'accrétion verticale des schorres du Saint-Laurent estuarien, en particulier ceux de Montmagny et de Sainte-Anne-de-Beaupré, Québec », Géographie physique et Quaternaire, vol. 58, no 1, , p. 73–108 (ISSN0705-7199, DOI10.7202/013111ar, lire en ligne)