Le village est nommé en l'honneur de l'épouse du premier colon, Jean-Antoine Leprohon[2].
Histoire
En 1854, Jean-Antoine Leprohon quitte la ville pour s'établir dans le canton de Joliette pour y fonder un établissement, comme l'avait fait son cousin, Barthélémy Joliette, fondateur de la ville du même nom[3]. Le nouvel établissement a pour nom L'Énergie.
La paroisse de Sainte-Emmélie-de-l'Énergie est érigée canoniquement le 20 avril 1870[2]. La municipalité de paroisse reprend le nom légèrement modifié pour devenir Émélie en 1884[2].
En 1911, on dénombre 186 fermes et 2600 vaches laitières qui alimentaient 4 beurreries et une fromagerie[4]. En 1946, 8 moulins à scie sont en opération[4].
Le 30 mai 1924, un incendie ravage le village causant la perte de 60 maisons et de l'église[3]. Cet événement est connu sous le nom de «Grand feu»[3].
Dans la nuit du 27 au 28 juin 2007, l'église du village est complètement détruite par un incendie dont la cause est attribuée à la foudre[5]. Un bâtiment plus moderne est reconstruit sur le site et les cloches de l'église disparue sont exposées devant le bâtiment.
Géographie
La rivière Noire traverse la municipalité du nord-est au sud-est.
À partir de son crénon, dans le nord-ouest de la municipalité, la rivière Leprohon coule vers le sud-est jusqu'à sa confluence avec la rivière Noire à l'ouest du village.
Le Crique à David, qui coule vers le sud, traverse le sud-est de la municipalité jusqu'à sa confluence avec la rivière Noire.
La rivière Blanche traverse la limite sud-ouest de la municipalité.
La rivière de la Boule traverse la limite nord-ouest de la municipalité.
↑ ab et c« Historique », sur Municipalité de Sainte-Émélie-de-l'Énergie (consulté le )
↑ a et bPour que vivent bêtes et gens : Histoire de l'agriculture de la région de Lanaudière, La fédération de l'Union des Producteurs Agricoles de Lanaudière, (ISBN2-920594-02-08 (édité erroné), OCLC16054612), p. 166.