Elle est nommée en l'honneur de Jean de Matha (vers 1160-1213), fondateur, avec saint Félix de Valois, de l'Ordre de la Sainte Trinité (ou Trinitaires)[2].
Histoire
La paroisse de Saint-Jean-de-Matha est créée d'un détachement de Saint-Félix-de-Valois en 1852 puis devient municipalité de paroisse en 1855[3].
Dès la création de la paroisse, des pourparlers ont lieu pour la construction d'une église. Six propriétaires du rang Sainte-Louise (Alexis Sylvestre, Louis Forget, Mathias Girard, François Charette, Régis Robitaille et Hardouin Coutu) offrent chacun une parcelle de leur terre pour constituer un terrain où une modeste église sera érigée en 1854[4]. En 1858, un bureau de poste est établi dans la municipalité de paroisse[3].
Saint-Jean-de-Matha prend le statut de municipalité en 1993[3].
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises
Personnalités
Louis Cyr, célèbre homme fortcanadien-français et considéré comme l'homme le plus fort de son époque, a vécu à Saint-Jean-de-Matha de 1882 jusqu'à sa mort en 1912. Il y est inhumé depuis 1913.
Albert Chartier, dessinateur de bande dessinée, s'y installe en 1941 et y vit jusqu'à sa mort en 2004. Il est notamment l'auteur de la série Onésime, publiée durant 58 ans dans le Bulletin des agriculteurs, dont les personnages principaux vivent justement à Saint-Jean-de-Matha. En 2005 un pont est d'ailleurs nommé en son honneur[8].
Le parc régional des Chutes-Monte-à-Peine-et-des-Dalles, situé à cheval entre les municipalités de Sainte-Béatrix, de Saint-Jean-de-Matha et de Sainte-Mélanie.