La première mention du village est attestée vers 1025 sous le nom de Sancti Justi vers 1025 [2], puis en 1293, sous celui de Saint-Just-de-Longueville en 1293 [3].
Avec la commune voisine de Saint-Marcel, Saint-Just formait le territoire de Longueville, étendu le long de la Seine et réputé pour ses vignes ; les actes anciens comportent de nombreuses mentions de vignes et de muids de vins. Les autres ressources sont apportées par les céréales, les arbres fruitiers et deux moulins.
Du XVe au XVIIe siècle, la seigneurie de Saint-Just appartient à la famille de Croismare ; au XVIIIe siècle, la famille de Savary devient propriétaire du château. Au XIXe siècle, le domaine passe dans le patrimoine de la famille d'Albufera. Les deux autres fiefs sont ceux de Cornehaut et de La Harelle.
Saint-Just est traversé par la route médiévale de Saint-Pierre-d'Autils à Saint-Marcel, autrefois dénommée chemin royal, puis au XVIIIe siècle chemin des Chartreux.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 306 habitants, en évolution de −2,54 % par rapport à 2009 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Le château de Saint-Just, Classé MH (1965, 1997, Château et ensemble du bâti, inscription par arrêté du 13 octobre 1995 - Parc du château, avec l'ensemble de la clôture, les terrasses, le réseau hydraulique en totalité et l'avenue du château, classement par arrêté du 3 novembre 1997)[11].
Le château du Rocher[12], démembrement du château ci-avant en 1829.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1553
↑François de Beaurepaire - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure - Page 178
↑ a et bMélissa Prou, « En 1830, le fils d'un célèbre écrivain nommé maire de Saint-Just : Fils de Pierre Choderlos de Laclos, auteur des Liaisons Dangereuses, Charles Ambroise Choderlos de Laclos a été maire de Saint-Just (Eure) plusieurs fois entre 1830 et 1844 », Le Démocrate vernonnais, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Pierre Rougeot est décédé aujourd'hui : Pierre Rougeot, maire de Saint-Just est décédé aujourd'hui, en fin de matinée. Il avait été admis lundi à l'hôpital de Vernon après une chute à son domicile », Le Démocrate vernonnais, (lire en ligne, consulté le )« Élu au sein du conseil municipal durant trois mandats, il était devenu maire de Saint-Just en 2008. La municipalité sera administrée par le premier adjoint Jack Coquentin, jusqu’aux élections de mars prochain ».
↑« L’adjointe Yvette Alriquet perd ses délégations à La Chapelle-Réanville : Lors d'un conseil municipal extraordinaire mercredi 29 janvier 2020, les élus de La Chapelle-Réanville (Eure) ont retiré les délégations de l'adjointe au maire, Yvette Alriquet », Le Démocrate vernonnais, (lire en ligne, consulté le ).