Ce nom de lieu est attesté dès 1153 : ecclesias ... sancti georgii de essartinis[3]. -- 1211, Bertandus .. prior sancti Georgii[4].
Il renvoie à saint Georges, prince de Cappadoce, martyrisé à Lydda, près de Tel Aviv, en 303, sous l'empereur romain Dioclétien. Son culte est attesté depuis 368. Selon la légende, il aurait libéré une ville ou une princesse en combattant un dragon, ce qui explique que cet animal fabuleux lui soit souvent associé[4].
Héraldique
De gueules au saint Georges d'or terrassant un dragon de sable.
En 1822, l'auberge communale affichait déjà un cavalier sur son enseigne. Après la guerre de 1914-1918, la commune offre à ses ressortissants mobilisés une médaille illustrant le saint légendaire et en 1923, le motif de cette médaille est repris pour les armoiries communales alors créées, avec les couleurs d'Aubonne, à l'époque chef-lieu du district[5].
Population
Gentilé
Les habitants de la commune se nomment les Saint-Georgeais[6],[7].
Démographie
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Patrimoine bâti
L'église, attestée dès 1153, a été à diverses reprises reconstruite. Elle a gardé un intéressant chœur médiéval, de style romano-gothique, tandis que la nef, transformée en 1762, a été augmentée en 1877 d'un massif occidental néogothique avec clocher. Les millésimes 1762-1877 sont gravés sur la porte d'entrée. L'édifice a été restauré en 1958, et l'on y a posé, la même année, d'un vitrail de Casimir Reymond[8].
La commune a connu aussi des activités de charbonniers, de chaufourniers, et même de verriers entre 1698 et 1740. Plusieurs micro-musées au lieu-dit La Côte-Malherbe explicitent cet artisanat. Un four à chaux, construit en 1857 et abandonné après 1942, a été restauré vers la fin du XXe siècle et l'on y a procédé à des fournées festives en 1991 et 2003[10].
Sports
Ski alpin[11] - 2 pistes existent, une piste bleue et une piste rouge. En 2010, un article du 24heures a déclaré que St-George était le paradis du ski pour les petits.
Ski nordique[12] - plusieurs types de piste existent. Elles se situent en direction du Marchairuz au Centre-Nordique et en direction de Nyon entre la sortie de St-George et Longirod. Le Centre-Nordique dispose également d'une piste éclairée ouverte plusieurs soirs par semaine.
Il existe plusieurs arrêts de bus à Saint-George, ces arrêts sont desservis par les Car Postaux.
Bibliographie
Olivier Reguin, Le prieuré de Saint-George au XVe siècle, étude socio-économique dans un contexte régional, Montréal ?, coll. « Bibliothèque historique vaudoise »,
Olivier Reguin, Saint-George : village, prieuré et seigneurie à la fin du Moyen Âge, vol. 117, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise », , 220 p. (ISBN978-2-88454-117-6 et 2-88454-117-9).
Le musée du moulin de St-George (VD) et les trois musées de poche de la Côte Malherbe : chaufournier - charbonnier - verrier, Fondation pour la sauvegarde du patrimoine artisanal de St-George, 2007, 24 p.
↑ a et bFlorence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN3-7193-1308-5), p. 782
↑Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 30
↑Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN978-3-906131-98-6), p. 314.
↑Le musée du moulin de St-George (VD) et les trois musées de poche de la Côte Malherbe: chaufournier - charbonnier - verrier, Fondation pour la sauvegarde du patrimoine artisanal de St-George, 2007, 24 p.