L'origine pourrait être de l'ancien haut allemand wald (forêt), du latin vallis (vallée), ou du terme régional vuaz (gué)[3].
L'article du nom de la commune, traditionnellement, a la particularité de ne pas être contracté, contrairement à la plupart des villages vaudois ayant un article masculin. Ainsi on dit "la commune du Lieu"[4] ou "la commune du Chenit"[5], mais "la commune de Le Vaud"[6].
Géographie
Le Vaud a comme voisines les communes de Bassins, Marchissy, Burtigny et Begnins. Perché à flanc de coteau au pied du Jura de 620 à 1 450 mètres d'altitude, avec une vue sur le lac Léman et la chaîne des Alpes. La commune a une particularité territoriale : elle n'a qu'une superficie de 320 ha pour son territoire politique, elle en possède plus de 600 sur les communes de Marchissy et Le Chenit (Vallée de Joux) ; ceux-ci comprennent cinq alpages loués à des agriculteurs du village, ainsi que de la forêt.
Histoire
Le Vaud, appelé dans les années 1300 « Au Vaud », puis « Du Vaud », tire vraisemblablement son nom de « Wald » qui signifie forêt. Avant cette date, l'ancien village s'appelait « Volotar ».
Population
Gentilé
Les habitants de la commune se nomment les Vaulis[6],[7].
Démographie
La commune de Le Vaud a connu des changements très importants ces trente dernières années. D'une population de 160 habitants en 1970, elle passe aujourd'hui à plus de 1 200 âmes. Agricole au départ, elle s'est peu à peu transformée en lieu de résidence pour une population recherchant le calme et le bien être.
Alors même que la population a quadruplé au cours des 25 dernières années, l'intégration sociale des nouveaux habitants est réussie et ce sont plus de quinze sociétés locales et groupements qui réunissent les « Vaulis » dans des activités de loisirs sportives, culturelles ou sociales. L'éclatement des zones à bâtir sur le plan purement urbanistique, qui pourrait être considéré comme erreur, a sans doute favorisé le maintien du centre de village et de ses commerces comme lieu de rencontres des habitants de souches et des nouveaux arrivants géographiquement disséminés sur le territoire.
Tourisme
Le parc animalier de la Garenne se trouve sur le territoire de la commune. Sa destinée a été reprise en main en 1998 par une fondation pour poursuivre les trente-cinq ans d'engagement de son fondateur Erwin Meier au service de la faune indigène.