Commune située dans le massif du Cézallier au cœur du parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, parcourue de part en part par la Couze d'Ardes, alimentée principalement par le ruisseau du lac de Roche Orcine. C'est une commune de montagne, comme son nom l'indique, avec des altitudes dépassant parfois les 1 400 m. « Les Chabaudes » (1 463 mètres), Le Haut Chamaroux (1 434 m) ; on y trouve des pics tels que le mont Testou (1 327 m), la Montagne de Riocros Haute (1 289 m), mais c'est surtout une commune connue pour le mont Chabrut (1 297 m), avec ses trois pics jumeaux.
La commune, qui s'étend sur 4 107 ha, comprend d'autre part deux cols d'altitude élevée : le col de Vestizoux (1 317 m), plus haut col routier du Cézallier sur la RD 32, et le col de la Volpilière (1 230 m), à l'enneigement parfois important et au déneigement spectaculaire.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 205 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Anzat-le-Luguet_sapc », sur la commune d'Anzat-le-Luguet à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 7,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 207,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Alyre-ès-Montagne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59 %), prairies (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), forêts (9,3 %), zones humides intérieures (1,8 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Mentionnée en 1373 sous le nom de Sanctus Illidius in Montanis, Saint-Alyre-ès-Montagne doit son nom à saint Alyre, évêque de Clermont au IVe siècle[12].
La forme « ès » (contraction archaïque de « en les ») constitue dans ce cas une faute de syntaxe passée dans l’usage, probablement sur le modèle d’autres toponymes comme Sury-ès-Bois, Manneville-ès-Plains, La Ville-ès-Nonais. En effet, le mot « montagne » étant singulier tout comme le « montanis » du nom latin, le nom de la commune devrait être « Saint-Alyre-en-Montagne ».
En occitan, la commune porte le nom de Sent Alire de la Montanha.
Histoire
Lors de la création des communes et des départements, en , Saint-Alyre est rattachée au département du Cantal. En mars de la même année, elle finit par être rattachée au département du Puy-de-Dôme.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Charlus[13].
Agriculteur[15] Adjoint faisant fonctions de maire
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2022, la commune comptait 101 habitants[Note 1], en évolution de −24,63 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Maison des tourbières et du Cézallier (site du parc naturel régional des volcans d'Auvergne). Ce musée est actuellement fermé. Pour le visiter, il faut participer à une visite accompagnée sur les tourbières, organisée par la Maison de la réserve naturelle des Sagnes, à La Godivelle[19].
Le clocher de l'église Saint-Alyre.
La cascade de Jassy.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
Parti, au premier de gueules à la crosse d'argent, au second d'or au sapin de sinople.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )