C'est en 1894 que la municipalité a officiellement pris le nom de paroisse de Saint-Épiphane. Cette dénomination souligne l'apport d'un bienfaiteur de la fabrique, l'abbé Épiphane Lapointe (1822-1862)[2].
Histoire
C'est en 1840 que les premiers colons, venus pour la plupart de Rivière-du-Loup, de Saint-Arsène et de L'Isle-Verte, s'établissent sur le territoire de la future municipalité. Dès 1842, une mission assure les secours de la religion aux rares habitants qui fondent une paroisse sous le nom de Saint-Épiphane en 1863, érigée canoniquement en 1870.
Le territoire paroissial avait été constitué à même ceux de Saint-Jean-Baptiste-de-l'Isle-Verte et de Saint-François-Xavier-de-Viger. Sur le plan municipal, on assiste, en 1855, à la création de la municipalité du canton de Viger, dont le nom rappelle le souvenir de Denis-Benjamin Viger (1774-1861). En 1894, la municipalité du canton de Viger devenait la municipalité de la paroisse de Saint-Épiphane.
Anciennement, les Malécites, Amérindiens proches des Micmacs, habitaient une réserve implantée à proximité de Saint-Épiphane.
Géographie
La rivière Verte traverse la pointe nord-ouest de la municipalité vers le nord-est.
La rivière Cacouna en traverse l'ouest du sud-ouest vers le nord-ouest.
À partir de son crénon, dans le sud-est, la rivière à la Fourche coule vers nord-est en traverse la limite puis la retraverse vers le sud-ouest pour ensuite traverser la limite nord.
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises
Projet Terravent
Le territoire de Saint-Épiphane a été pressenti pour accueillir, avec les communes voisines de L'Isle-Verte, Saint-Arsène, Saint-Épiphane et, dans une moindre mesure, Cacouna, un parc éolien de près de 170 MW de puissance et comptant près de 114 éoliennes au total. Ce projet a fait l'objet d'un rapport défavorable du Bureau d'audiences publiques en environnement[1] et a été abandonné en .