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La sécession[1] est l'acte politique consistant, pour la population d'un territoire ou de plusieurs territoires déterminés, à se séparer officiellement et volontairement du reste de l'État ou de la fédération à laquelle elle appartenait jusqu'alors[2]. La sécession s'emploie aussi en usage de guerre.
La sécession peut prendre des formes relativement paisibles et démocratiques, sous la protection ou non de puissances extérieures. Ce fut le cas en 1991 quand la Russie fit sécession de l'URSS, entraînant quelques mois plus tard la dissolution de celle-ci. La possibilité de sécession d'une entité administrative ou nationale peut même être explicitement prévue dans une constitution (Éthiopie).
La sécession prend souvent des formes belliqueuses, appuyées par des alliés intéressés à cette séparation[réf. nécessaire].
Pour le peuple ou l'ethnie qui tente une sécession, les motivations et les arguments sont multiples et variés. On y retrouve notamment les notions de résistance à une oppression, de récupération d'une indépendance et de territoires ressentis comme injustement perdus, ou plus simplement de l'absence d'intérêt à « vivre ensemble ».
Notes et références
↑Jacques Brossard, L'accession à la souveraineté et le cas du Québec : conditions et modalités politico-juridiques, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, , p. 94.