Le village est nommé ainsi d'après sa position sur la rivière Verte, elle-même possiblement nommée d'après le contraste avec la couleur de l'eau du fleuve Saint-Jean. Le bureau de poste et donc le village a porté le nom de Green River jusqu'en 1907. Le nom de Lynch lui est ensuite donné jusqu'en 1910, en l'honneur de la maitresse des postes Mary A. Lynch. Le village porte ensuite le nom de Green River Station jusqu'en 1935, où le nom est francisé en Rivière-Verte. Les anglophones appellent toujours couramment le village Green River[2].
Rivière-Verte est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[4], quoique l'appartenance des Brayons à l'Acadie fasse l'objet d'un débat[5].
En 1794, des Acadiens de la rivière Kennebecasis désirant échapper à la juridiction britannique font le voyage en canot jusqu’au site et fondent Rivière-Verte[a 1]. Des scieries sont rapidement construites[a 1]. En 1890, le village devient une mission de la paroisse de Saint-Basile; la première messe est célébrée la même année[a 1]. Une chapelle est construite en 1910 à l'instigation d'un certain Dugal[a 1]. La paroisse civile de Rivière-Verte est constituée en 1919[a 1]. La paroisse religieuse de Rivière-Verte est érigée en 1923[a 1]. La municipalité du comté de Madawaska est dissoute le et la paroisse de Rivière-Verte devient un district de services locaux; le village de Rivière-Verte en est séparé au même moment[6]. L'école Mgr-Mathieu-Mazerolle est inaugurée en 1983[7]. Rivière-Verte est l'une des localités organisatrices du VeCongrès mondial acadien en 2014[8].
Le , Rivière-Verte fusionne avec Edmundston, dans le cadre de la réforme territoriale de la province[9].
Le village comptait 366 logements privés en 2006, dont 350 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 70,0 % sont individuels, 7,1 % sont jumelés, 0,0 % sont en rangée, 11,4 % sont des appartements ou duplex et 10,0 % sont des immeubles de moins de cinq étages. 80,0 % des logements sont possédés alors que 20,0 % sont loués. 81,4 % ont été construits avant 1986 et 11,4 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,1 pièces et 0,0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 74 911 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[13].
Vie locale
L'école Mgr-Mathieu-Mazerolle accueille les élèves de la maternelle à la 8e année. C'est une école publique francophone faisant partie du district scolaire #3.
Rivière-Verte fait partie de la Région 1[19], une commissions de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [20]. Rivière-Verte est représentée au conseil par son maire[21]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[22].
Conseil municipal
Le conseil municipal était formé d'un maire et de quatre conseillers généraux, élus pour quatre ans[6].
Anciens conseils municipaux
Un conseil est formé à la suite des élections du [23]. Le conseiller Percy Therrien est élu lors d'une élection partielle tenue le [24]. Les élections suivantes se tiennent le [6]. Gino Couturier quitte le conseil municipal et une élection partielle a lieu le et Luc Levasseur l'emporte[25]. Les élections ont ensuite lieu le [26] et enfin le .
Mandat
Fonctions
Nom(s)
2012 - 2016
Maire
Michel Leblond
Conseillers généraux
Luc Levasseur, Alain Ouellette, Rinette Parent, Daniel St-Germain
Mandat
Fonctions
Nom(s)
2008 - 2012
Maire
Michel Leblond
Conseillers
Luc Cormier, Pierre A. Morin, Rinette Parent, Lorne Ward.
↑Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN2-921166-06-2), p. 141.
↑Jacques Paul Couturier, « La République du Madawaska et l'Acadie : la construction identitaire d'une région néo-brunswickoise au XXe siècle », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 56, no 2, , p. 153-184 (lire en ligne, consulté le ).