Après des études au lycée Paul-Éluard à Saint-Denis, Richard Lioger rentre dans l’école d’éducateur spécialisé de Neuilly-sur-Marne où il rencontre François Chérèque et comme lui restera adhérent de la CFDT, notamment délégué syndical de l'école. Adhérent aussi du PSU très jeune, il y restera jusqu'en 1984. Il y décroche son diplôme en 1978, après plusieurs stages, notamment en prévention de la délinquance dans la cité des Bosquets à Montfermeil en Seine-Saint-Denis. Il travaille ensuite comme éducateur spécialisé en foyer, tout en poursuivant des cours de philosophie à l’université de Vincennes.
Après un Deug de sociologie en 1981 à l’université de Besançon, il devient éducateur auprès du juge des enfants dans le Jura. En même temps, il continue ses études d’ethnologie à Lyon-2 : licence, maîtrise puis un DEA.
En 1985, il lance la Radio Evasion[2] puis l’année suivante, il travaille sur contrat de recherche avec le ministère de la Culture pour faire des études sur le patrimoine ouvrier[3] de l'arc jurassien français et en 1987, il fonde le Laser, un laboratoire de recherche en sociologie. En 1988, il soutient sa thèse de troisième cycle sur le thème : « Sourciers et radiesthésistes ruraux ». Il s’inscrit à l’école Varan de Paris, pour suivre un an de formation sur le cinéma documentaire. Il a par la suite réalisé 7 films[4].
Il devient maître de conférences en 1992, à l’université de Metz et créé la licence et la maîtrise d’ethnologie en 1996. En 1998, il soutient une thèse d’habilitation à Metz, intitulée "Du don au savoir-faire" et est nommé professeur d’ethnologie en 1999.
En 2001, il est élu pour 3 ans au comité national du CNRS, il y assure la présidence par intérim de la section ethnologie. Il est président fondateur de l’ADEES (Association des ethnologues enseignants du supérieur). En 2000, il est doyen de la faculté de sciences humaines et arts.
En 2003, il devient président de l’université Paul-Verlaine de Metz, et en 2004 il devient membre du Conseil économique et social de Lorraine. Puis en 2005, il est élu pour deux ans 3e vice-président de la conférence des présidents d’Université.
Carrière politique
Il entre au Parti socialiste en 2005. En , il devient 1er adjoint au maire de la ville de Metz et vice-président de Metz Métropole, et est élu conseiller régional de la Lorraine de 2010 à 2015[5]. Il est candidat aux élections européennes de 2009[6] et aux élections régionales de 2015 dans la région Grand Est[7], sans être élu. De 2012 à 2015, il est membre du Conseil national du Parti socialiste.
Il indique entre les deux tours de l'élection présidentielle qu'« [il] ne s'engagera pas aux législatives » ; Cependant, il sollicite le , l'investiture En Marche ![10],[11], qu'il obtient le , entraînant son exclusion du Parti socialiste[12],[13].
Richard Lioger est candidat à l'investiture de La République en marche pour les élections municipales à Metz[15] qu'il obtient le , préféré à la référente LREM de Moselle Béatrice Agamennone, après que l’ex-eurodéputée MoDem Nathalie Griesbeck eut indiqué la semaine précédente renoncer à se présenter[16]. Sa liste, arrivée en 4e position avec 7,2% des voix, est éliminée au premier tour de l'élection le .