En 1967, il est nommé inspecteur des impôts. Il est ensuite muté en Lorraine, région que lui et son épouse n’ont plus jamais quittée[2]. Ils y ont élevé leurs trois enfants.
Carrière professionnelle
Reçu au concours d’inspecteur principal en 1976, il travaille en Meuse puis en Meurthe-et-Moselle jusqu’en 1983, année de son élection au Sénat.
Parcours politique
Débuts
Engagé dès ses années de faculté, il prend sa carte à la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), fondée par François Mitterrand, en restant membre jusqu’à la fin, en 1968. Il milite en parallèle activement dans son syndicat, le SNADGI, syndicat CGT des finances publiques.
Il rejoint le PS après le congrès d’Épinay et intègre la section de Metz. Il devient par la suite premier secrétaire fédéral. De 1994 à 1996, il fait partie du conseil et du bureau national, et est secrétaire national chargé des relations extérieures.
Élu local et parlementaire
En 1979, Jean-Pierre Masseret est élu conseiller général dans le canton de Montigny-lès-Metz, puis conseiller municipal d'opposition de Metz en 1983. Il devient dans la même année, le premier sénateur socialiste élu en Moselle. En 1992, il est réélu : c'est la première fois dans l'histoire du PS en Moselle que deux sénateurs socialistes sont élus. Il est ensuite réélu une troisième fois en 2001 avec, cette fois, deux autres sénateurs socialistes.
Alors maire d'Hayange depuis 1995 et sénateur, Jean-Pierre Masseret quitte ses fonctions en 1997, lorsqu'il est appelé par le Premier ministre, Lionel Jospin, à rejoindre le gouvernement en tant que secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants[4].
Il est élu président du conseil régional de Lorraine le [5] ; lors du second tour des élections régionales, le précédent, la liste PS-PC-LV qu'il conduisait avait recueilli 48,4 % des suffrages, contre 34,2 % à la liste de droite menée par Gérard Longuet et 17,4 % à celle du Front national de Thierry Gourlot[6]. Il est réélu par le conseil régional le [7], cinq jours après que sa liste a obtenu 50 % des voix au second tour des élections régionales (31,6 % pour la liste de droite de Laurent Hénart et 18,4 % pour celle du FN conduite par Thierry Gourlot)[8].
Un stage national lui permet de faire la connaissance d’un personnage mythique, Alain Mimoun, champion olympique du marathon aux JO de 1956 à Melbourne. Alain Mimoun qu'il retrouvera plusieurs années après dans le cadre de ses fonctions ministérielles lorsqu'il est nommé secrétaire d'État
Ancien président de club (SMEC), ancien président de la Ligue lorraine d’athlétisme, il a été avec quelques autres à l’origine de l’organisation du Marathon de Metz.