En l'absence de relations diplomatiques officielles entre les deux États, chacun d'entre eux est représenté auprès de l'autre par un bureau de représentation.
Les forces chinoises perdurent encore sur le territoire pendant quelques années, jusqu'en 1921 où ils n'exercent plus aucun contrôle effectif sur leur province de la Mongolie-Extérieure ; la province constitue encore de jure une partie du territoire chinois[1].
Lors de la Guerre civile chinoise opposant les forces de la république de Chine à celles du Parti communiste chinois, Tchang Kaï-chek dénonce la violation des engagements soviétiques du traité de 1945, ces derniers ayant soutenu le PCC durant le conflit[1]. Le traité sera quelques années plus tard officiellement révoqué par le gouvernement de la république de Chine exilé sur l'île de Taïwan[1], le [2]. De fait, les cartes officielles de la république de Chine feront apparaître le territoire de la Mongolie-Extérieure parmi ses frontières pendant plusieurs décennies[1].
En 2002, dans l'optique de promouvoir leurs relations bilatérales, la Mongolie et Taïwan établissent un accord conduisant à l'établissement d'un bureau de représentation dans chacune de leurs capitales[4]. À cette occasion, le ministère des Affaires étrangères, alors dirigé par le ministreEugene Chien(en), décide le d'exclure le territoire de la Mongolie des limites de la carte officielle de la république de Chine et de reconnaître son indépendance[4].
Notes et références
Notes
↑ a et bEn l'absence de relations diplomatiques officielles, l'organisation n'a pas officiellement le statut d'une ambassade, mais celui d'un bureau de représentation.