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Le Réseau de transport de la Capitale (RTC), est la société de transport en commun de la ville de Québec et de son agglomération.
Légalement désigné « Société de transport de Québec », le RTC puise ses origines dans la première ligne de transport en commun en 1865 et sa création dans le premier réseau de transport en commun public mis sur pied en 1969. Son réseau est aujourd'hui constitué de 134 parcours d'autobus[3]. D'ici 2028, elle aura également le mandat d'exploiter 1 ligne de tramway de 19,3 km[4].
Avant l'autobus, le transport en commun dans la ville était assuré par le tramway de la Quebec Railway, Light & Power, d'abord hippomobile en 1863 puis électrique en 1897. Le réseau ferré reliait la haute et la basse-ville, respectivement jusqu'aux rues des Érables et de l'Aqueduc vers l'ouest. Il est prolongé en 1910 jusqu'à Sillery via le boulevard Saint-Cyrille (devenu René-Lévesque) et la rue Sheppard, jusqu'à l'avenue Maguire. En 1912, une ligne est établie à Beauport reliant son arrondissement historique jusqu'au manoir Kent House des hauteurs des Chute-Montmorency. Les wagons seront remplacés par des autobus à partir de 1937 et le réseau de transport en commun de Québec sera complètement convertit en 1948 après la fermeture de la ligne du quartier Saint-Sauveur[5].
La société de transport public tel qu'on la connaît aujourd'hui voit le jour le 23 décembre 1969, avec la sanction de la Loi de la Communauté urbaine de Québec. Elle prend le nom de Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec (CTCUQ)[6]. Durant son existence, la CTCUQ tentera d'améliorer le transport en commun à Québec de plusieurs manières : création de voies réservées sur certaines artères en 1975, premier parcours à arrêts limités en 1976, des parcours express à partir de 1977 puis l'implantation des Parc-O-Bus en 1980. C'est aussi durant les années 1970 que la société fait l'acquisition de nombreuses compagnies d'autobus privés et qu'elle uniformise les tarifs sur tout le territoire de Québec.
Après des années plus difficiles dans le transport en commun, l'entreprise entame le 17 août 1992 une réorganisation majeure de ses services par la mise en œuvre d'un plan de relance. Ce plan comporte notamment la mise en place du Métrobus, du service Couche-tard, de nouvelles voies réservées et d'une restauration du réseau de base. En 1994, la CTCUQ devient la Société de transport de la Communauté urbaine de Québec (STCUQ). En 2002, à la suite des réorganisations municipales québécoises, elle devient, temporairement, la Société de transport de Québec et, finalement, le Réseau de transport de la Capitale. Depuis le début des années 2000, le RTC connaît des hausses spectaculaires de son achalandage pour atteindre 41,3 millions de passages en 2007. En 2008, la population de Québec profite de l'implantation d'un service de navette assuré par des minibus électriques non polluants et silencieux nommé Écolobus. De plus, les usagers utilisent dès lors la carte OPUS pour faire valider leur titre de transport à bord des autobus. En 2010, les parcours Métrobus 800 et 801 deviennent entièrement desservis par des autobus articulés. Le Métrobus 802 suivit à la fin de l'année 2014.
Au cours des années 2012 à 2015, le RTC acquiert une centaine de véhicules hybrides[7]. D'autre part, il implante un système d'aide à l'exploitation information voyageur par localisation GPS de ses autobus. Le réseau enregistre 44,3 millions de passagers par année avec l'augmentation annuelle la plus grande au Canada.
Le système d'aide à l’exploitation et d'information aux voyageurs (SAEIV) commercialisé sous le nom de RTC Nomade est un projet d'informatisation du réseau d'autobus étalé sur 10 ans qui s'achèvera en 2017. Le projet a pour but d'améliorer l'expérience utilisateur en fournissant des informations en direct de l'état du réseau à ses utilisateurs afin qu'ils puissent mieux adapter leur déplacement[8].
Une fois la mise en œuvre terminée, les utilisateurs pourront s'informer de la position de tous les autobus en direct depuis une nouvelle application mobile, un site internet, des écrans d'information (1 par autobus régulier et 2 par autobus articulé) ainsi que des annonces sonores à l'intérieur comme à l'extérieur de tous les autobus, des bornes d'informations offrant une annonce sonore des parcours sur demande ainsi que sur des grands écrans placés dans les stations tempérées.
La population de la région de Québec a vécu plusieurs conflits et grèves qui ont limité ou paralysé les services de transport par le biais des entreprises et des sociétés de transport.
Québec Railway, LIght and Power
Québec Power
Québec-Autobus
CTCUQ - STCUQ - RTC
Le réseau de transport de la Capitale organise diverses activités annuellement sur son réseau :
Les tarifs sont intégrés pour le réseau d'autobus du RTC ainsi que pour le Service de transport adapté de la Capitale. Depuis le 5 juillet 2010, le réseau fonctionne entièrement avec la carte OPUS, une carte à puce rechargeable permettant d'encoder les titres de transport comme les abonnements mensuels (régulier ou métropolitain, qui permet de voyager dans les autobus du RTC et de la Société de transport de Lévis) ou les billets d'autobus (passage unique). Les tarifs dépendent des catégories d'utilisateur.
Des terminus d'autobus sont implantés à travers la ville pour la correspondance entre des circuits. Ces terminus sont situés à Place D'Youville, Marly, Les Saules, Galeries de la Capitale, Gare du Palais Beauport, Charlesbourg, de la Faune, La Cimenterie, Chute-Montmorency, ExpoCité (événementiel), Pie-XII
Flotte active
Flotte retirée
Démonstrateurs
En date du 31 décembre 2022[32] :
Il y a un projet de réseau de transport en commun qui pourrait être mis en service en 2026.
Il comprendra:
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